CM - Cours général et complet sur l\'aspect sociologique des loisirs et du tourisme PDF

Title CM - Cours général et complet sur l\'aspect sociologique des loisirs et du tourisme
Course Sociologie Des Loisirs Et Du Tourisme
Institution Le Mans Université
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Cours général et complet sur l'aspect sociologique des loisirs et du tourisme...


Description

Sociologie des loisirs et tourisme Temps libre et loisir Usages sociaux du temps  Expériences temporelles d’aujourd’hui Changement et accélération, On change en permanence, l’expérience est celle de l’accélération (trouver des machines qui vont de plus en plus vite). On ne sait pas toujours quel est l’horizon de cette expérience, quelle conclusion. Speed datting ≠ slow city Temps contrainte, nous devons organiser notre journée. C’est une obligation, le temps nous contraint. Si on ne respect pas, il y a sanction. Nous apprenons très tôt à nous soumettre à l’agenda au sein de nos familles et institution scolaire. Nous devons composer avec ses obligations temporelles imposées par la société.  Temps-convention (convention -> contrat ; construction sociale) Normes temporelles incorporées lors de la socialisation. Des régularités temporelles fixées juridiquement (majorité les horaires de travail…), d’autres selon les coutumes. Les temps sociaux sont multiples (temps des obligations familiales, le temps de l’école, temps de la politique…). Ces temps ne sont pas juxtaposé (on n’est pas au boulot et aux vacances). Par exemple une « grossesse précoce », ce n’est donc pas dans les conventions. La socialisation primaire contribue à soumettre l’enfant à une règle temporelle rigide. Cette socialisation nous amène à incorporer la contrainte du temps, elle devient une autocontrainte. On ne s’en aperçoit pas, elle est dans la construction. Cette préoccupation pour le temps (temps découpé/calculé), pour la ponctualité. C’est un habitus social. C’est mis en place sur une longue période historique.  Temps marchandise Economie de marché et équivalence temps-argent : (« times is money », B. Franklin -1706/1790). Economiser son temps, le faire fructifier. Temps marchandise veut dire bien précieux, ne pas gaspiller son temps. On est dans une conception utilitariste du temps = Le temps se dépense. C’est au 19ème s que les rythmes saisonniers, le tps religieux, perdent en importance surtout dans les villes. L’horloge est donc la mesure rationnelle du temps s’impose. Qui dit temps linéaire, ce n’est plus un temps sacré. C’est le temps moderne, on mesure avec la mécanique (montre). Opposé à cyclique (un retour au même). Désormais on avance, évolue, PROGRES. Très jeune nous apprenons à nous projeter dans ce temps la. Le temps devient prévisible, organisé > agenda (19 ème) et que l’emploi du temps se généralise progressivement. Le temps est découpé en séquence précise. A chaque séquence correspond une act précise. La montre devient important pour les jeunes, c’était encore combiné avec la religion (1 er communion par ex) > l’entrée dans une vie + responsable.

Le travail : temps structurant  Le travail rythme encore nos sociétés Le temps libre est une invention de la société industrielle. L’air industriel c’est produire + bcp + vite. Contrat horaire en fonction du travail. Le statut est salarié. Au fur et à mesure la société rurale se transforme en société industrielle. Le temps libre existe car il y a bien eu du temps salarié. Il n’a pas de sens dans la société rurale. Le temps de travail salarié diminue mais reste structurant pour les sociétés. L’organisation du travail détermine le temps libre, ceux des obligations diverses et des moments de loisir. Il y a des obligations – importantes comme la famille, la religion. L’industrialisation rend nécessaire l’usage de l’horloge et ce que l’on en fait. Parallèlement apparait une nouvelle notion sociale du tps puisque la vie est consacrée à la vie productive et au repos.  Le temps libre : une invention de la société industrielle  Travail et loisir : une dépendance réciproque : les personnes au chômage vont être en difficulté car l’alternance entre vie au travail et repos n’ont plus d’alternance. Si le travail disparaissait, le temps libre disparait avec lui. Les valeurs associées au temps libre Ce pose toujours la question de l’usage du temps et de l’usage légitime. Un temps pour quoi faire ? Deux manières d’envisager le temps libre. Le temps libre est un temps aliéné ? Selon Marx ce temps libre ne devait pas être un temps qui vient contrebalancer un temps de travail complètement aliéné. Réduire le temps de travail c’était réduire la plu value qui était faite sur son travail. L’ouvrier n’a pas à chercher dans le temps libre des satisfactions qu’il n’aurait pas dans son travail. = réduire la journée de travail pour réduire l’exploitation, c’est occuper son temps libre par des satisfactions qu’il n’y aurait pas au travail. Exploiter au service de l’économie de marché et du capital, ils vont montrer que le temps libre est manipuler par l’industrie culturelle. Temps libre et consommation vont de paires. Temps libre aliéné encore puisque c’est selon nos revenues que l’on va faire des plaisirs et des consommations. Ces personnes voient dans le temps libre un temps de consommation. Une soupape de sécurité au service du capitalisme pour profiter ensuite. On n’a pas accès tous au même loisir selon les revenus. Ou de réalisation personnelle ? L’homme a du temps pour s’équilibrer, s’éduquer. Moindre critique du progrès. Grâce à la technologie l’homme est libéré de certaines tâches. Les fonctions majeures du loisir : les 3 D (joffre dumazedier) Délassement : délivrer de la fatigue, désapprendre avec les loisirs, petites occupations sans but. Divertissement : le loisir nous délivre de l’ennui, de la routine, besoin de rupture avec le quotidien (activités réelles c’est-à-dire changer de lieu, de rythme, de style de vie / activité fictive soit identification à travers film, livre) Développement : développer la personnalité, accéder à d’autres formes de regroupement, développer des aptitudes, créer de nouvelles formes d’apprentissages > épanouir notre personnalité. Les mouvements d’éducation populaire.

Loisir (p28 dans son ouvrage) : ensemble d’occupations auxquelles l’indiv peut s’adonner de plein gré soit pour se reposer, se divertir, développer son information ou sa formation désintéressée, sa participation sociale volontaire ou sa libre capacité créatrice après s’être dégagé de ses obligations sociales, familiales, professionnelles. On peut avoir aujd des activités diverses qui passe par les vacances, le sport, la lecture. Toutes sont circonscrites dans le temps libre. Elles ne sont ni nécessaire, ni obligatoire. Loisir : norme sociale et consommation  La demande de tps libre : régulation entre deux sources d’investissement, travail et famille CREDOC qui signifie centre de recherche pour étude et observation des conditions de vie. On superpose le + souvent les notions de temps libre et de loisir. Rien ne nous oblige à utiliser le temps libre dans les loisirs. Le temps libre se définit d’abord par un vide, il n’est rien. On ne fait rien. Ce temps libre est toujours suspecter d’un temps ou l’on ne fait rien. Par ailleurs, les conditions de travails et stress professionnel génère une forte demande de temps libre. Se besoin de temps libre est à mettre en relation avec la dynamique familiale et les contraintes sociales du ménage. Dès les années 60, les sociologues observaient ds la société américaine la diffusion du modèle bourgeois de la femme au foyer et de l’homme d’affaire acharné pour offrir à son épouse tous les signes possibles de la réussite sociale. Ce modèle va faire rêver le + modeste car cela devient le modèle « des gens biens ». Ce modèle se diffuse tout au long du 20 ème s. (électroménager, machine à laver…). Les publicistes vont prospérer cette figure depuis ½ siècle. Dans les années 80 va se transformer. 60-70 : le mari contribue à la réussite de la famille 80 : le couple doit alimenter se modèle. H et F doivent tous les 2 travaillé. Contribuer à l’accumulation de richesse indispensable pour assurer le cadre matériel de la reproduction familiale. A la fois s’investir dans le travail et au niveau de la famille. Le loisir reste au cœur des productions des ménages et l’investissement familial reste la justification familiale du rapport au travail. Le travail est – une nécessitée. On a le désir d’avoir la possibilité de consommer à travers le temps libre. Dans un couple, les 2 doivent s’investir dans la vie familiale et professionnelle, les deux doivent cumulées les accumulations de richesse. C’est plutôt les loisirs qui vont être la cible du processus de consommation des ménages. Années 80 sont marquées par le chômage de masse. C’est aussi démocratie et massification scolaire. Stress professionnel, les conditions de travails, cela génère une demande de loisir. Récréatif > délassement/ divertissement/ développement Nous n’avons plus de compte à rendre, nous sommes libres. C’est une condition existentielle. Nous décidons de ce que nous faisons pendant ce temps libre. C’est une liberté récréative, on n’en fait quelque chose (pour soi). La norme vient de la contrainte. La norme sociale m’impose d’en faire quelques chose dans une certaine direction. Les loisirs sont un ensemble d’activité socialement construite pour nourrir, occuper le temps libre généré par l’organisation socio-économique. Les loisirs représentent une offre, un cadre qui contribue à la socialisation des indivs au même titre que le cadre familial/professionnel. - Loisir consommation 1 pole : maison, famille, jeux (activités à l’intérieur de la maison et de l’entre soi er

2ème pôle : sorties, voyages, relations sociales et participation associative (activité de l’extérieur est vers autrui) Les loisirs vont changer selon les personnes par rapport aux revenues. Plus on va sur des personnes faiblement diplômés, on est au premier pôle. Et pour les + diplômés, on est sur le pôle 2.

1) De quoi est-il question dans le texte ? Désormais le temps libre est un bien de consommation. 2) Histoire Il y a eu un engouement pour les loisirs. Il y a désormais des temps libre en masse ou il est crées des infrastructures exprès pour cela. Le temps libre créer désormais des emplois pour les personnes qui en créer du bénéfice. Aujourd’hui « la durée du temps libre dans un cycle de vie allongé à dépassé la durée du temps de travail avec ou sans chômage ».

3) Présenter l’analogie – pour quelle raison ? On compare les parcs d’attractions à des supermarchés. Ce sont des espaces clos délimités ou désormais on consomme et où l’on se sent en sécurité. 4) Caractéristique du public ? Les types de loisirs sont plus ou moins choisis selon l’âge. En effet, allée en boîte de nuit correspond plus à un jeune public. Tandis que se balader dans les parcs et regarder la nature est plus un loisir pour les familles avec des jeunes enfants ou en couple. 5) Idée « gestion du temps » ? Les personnes gèrent leur temps libre. C’est-à-dire qu’ils vont faire un maximum de choses pendant leur temps libre pour l’occuper d’un maximum de désir. Ils veulent « rentabiliser leur temps libre », ils veulent associés plusieurs choses dans leur temps libre, soit être avec la famille et faire des activités qui leur plaisent ainsi que se sentir en sécurité.

Tourisme et loisirs Alain Corbin Georges Vigarello  Ligne d’évolution est grandes tendances L’avènement des loisirs en Grande-Bretagne : dès le 17ème siècle, « ennui » de la Gentry et de l’aristocratie sur leurs terres : inventent des activités de loisirs, sports ruraux, voyage (le grand tour) sur le continent de la villégiature sur la côte. Urbanisation et peur de la grande ville dès le 19 ème : le loisir pour « fuir les pathologies de la ville ». Recherche d’espaces ouverts. -

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L’entre deux guerres : mouvement d’encadrement des loisirs du peuple.

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En 1891 : une loi vient limiter la durée quotidienne du temps de travail des femmes et enfants à 11h. 1936 : on réduit encore, à 8h pour les -18ans Congés payés, les billets collectifs de voyage. On crée un ministère de loisir, Léo Lagrange (1 er ministre) va fortement contribuer à l’organisation des loisirs sportifs touristiques et culturels. Ce mouvement d’avènement des loisirs fortement lié à l’urbanisation (ville qui fait peur, et avec bcp de pathologies) Création des auberges de jeunesse en 1930. Développement des colonies de vacances, centre d’entraînement Le terme loisir commence à remplacer le terme « repos ». Avant l’entre deux guerre, il était utilisé par les bourgeois et après cette période il est plus populaire. La 2nd GM met en suspens toutes ces activités et met à la mal la confiance dans les mouvements de jeunesse/ sportif. Il faut attendre l’après guerre pour voir se dvlpt les sociétés nationales de loisir et culture populaire. C’est aussi dans cette après guerre que l’on assiste à un mouv d’individualisation des temps libres. Nouvelle forme de l’aménagement du temps : tous les salariés depuis 36 on un droit au loisir. Les fr commencent à se déplacer. Cela va être faciliter par le réseau ferroviaire, la SNCF. En 51 : 5 millions de personnes. Dans les années 50 on est sur une idéologie de programmer et comptabiliser le temps consacré au loisir/congé (idée de rentabiliser le temps des loisirs). Responsable de l’éducation et loisir des jeunes : les enseignants, entraineur sportif. Morale civique : utiliser au mieux son temps. 1960 : transformation du temps social Priorité aux plaisirs et l’instant et temps plus spontané. Idée du retour au « naturel », on voit fleurir les voyages (1 M de campeurs en 56 et 7M en 64) On essaye de concilier le rapport à la nature et le désir de sociabilité. Le marché des caravanes commencent à se dvlpé à cette période. Développement des infrastructures routières et de la vitesse automobile. L’autoroute devient le départ des vacances obligées. Espace temps : la durée du voyage plus que les kilomètres. Le voyage devient aussi une durée abstraite. On peut aller + facilement à un point grâce aux moyens de locomotions. On voit se multiplier les guides de voyages proposant des voyages à la carte, des vacances personnalisées -> marché du tourisme aventure. On recherche l’insolite à travers des paysages/ odeurs/ sensations/ épreuves corporelles. Recherche de confrontation à soi même (exister). 31% en 1956 partent en vacances contre 60.7% de 1989. Dès qu’il y a une période de crise économique, les départs baissent et après cela repart. C’est devenu quelque chose de fondamental dans la vie des français. Cependant on part cela sont niveau de revenus et du temps dispo. A revenu identique = pas les mêmes pratiques. Il faut prendre en compte différentes variables (âge, sexe, lieu de résidence, niveau de diplôme, effet de génération).

Séjour en France : 80% A la mer : 40%, parents et amis : 55% 7% pour exercer activité physique, 7% de visites culturelles, 15% « se reposer, sans activité particulière ». Les cadres sup et pro libérales, classes moyennes partent + que les autres CSP dans des hébergements marchands, destinations + lointaines et séjour + long. Même sur des formules de vacances comparables (camping par ex) on ne part pas pour les mêmes raisons/même prestations et pas même attentes. L’expression du tourisme sportif est assez flou puisque elle recouvre des métiers et des produits variées. L’intérêt pour le tourisme sportif né d’un double mouvement qui est d’une part l’intégration de pratiques, valeurs, traditionnellement véhiculés par le sport en tant que loisir dans les produits touristiques. D’autre part, amplification sociale de loisir sportif en dehors de tous univers sportif. Le tourisme sportif intéresse en raison de son impact économique, réel ou supposé. La communication institutionnelle du tourisme se réalise de plus en plus avec le support des activités sportives. Le fait de participer aux grands évènements sportifs associés des prestations touristiques à des services sportifs même si le consommateur est assez passif (coupe du monde, JO). Sur un lieu de vacances, participer à des pratiques, des loisirs sportifs. Visite de lieux culturels en rapport avec le sort : musée, monument, installation sportive, attractions. Parallèlement les motivations des vacanciers sont devenues simples, en termes d’aspirations (repos, convivialité, dépaysement) et complexe en termes de disponibilité et pouvoir d’achat. De plus en plus, il y a fractionnement des vacances. Les frontières sont de + en + flous en terme de travail et loisir. On voit augmenter les cours séjours pour rompre avec le rythme du quotidien. Et en même temps des aspirations à des séjours plus long, pour prendre le temps de vivre. Cela se traduit par des aspirations ou l’on va consommer de l’offre touristique tout en recherchant de nouvelles émotions, rencontre. Souvent il y a une mise en scène commerciale (parc à thème, on reconstitue des villages typiques des lieux). Tourisme veulent du repos et en même temps accéder à des activités lors du séjour. La consommation des services sportifs a fortement augmenté et s’est transformée en France avec des attentes de service de qualité. Le tourisme sportif a un rôle fort dans le développement social économique des territoires. On voit les imbrications entre le sport et le marché du tourisme mais aussi le marché des vacances. Rechercher les communes qui mettent en avant le tourisme sportif comme facteur d’attractivité....


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