CM Sociale - Le Soi PDF

Title CM Sociale - Le Soi
Course Psychologie Sociale
Institution Université Rennes-II
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Summary

Partie 1 intégrale de psychologie sociale de L2 sur le fonctionnement du soi : prise de note détaillée au sein de laquelle vous retrouverez le plan intégral du cours, les définitions, les composantes du soi, etc. ...


Description

L'approche du soi en psychologie sociale Cours de Sophie Brunot – Licence 2 (Année 2016-2017) Exercice de mise en situation : • •

Répondre 10 fois de suite à la question « Qui suis-je ? » en proposant à chaque fois une réponse différents en 6 minutes = La technique du Qui suis-je ? ◦ Initialement proposée par BUGENTAL et ZELEN (1950, 3 réponses ) ◦ Développée par Khun & co ( 20 réponses, 12 minutes )

Introduction : •

Le soi : un objet social ?

– L'image que l'on construit de soi-même est élaborée progressivement au fil d’interactions avec autrui. Le soi est une construction sociale. ( Charles Horton COOLEY (1902) ; George Herbert MEAD (1934/1963) – Étiquettes sociales, appartenance à tel groupe sociaux, catégories sociales = élément important dans la définition du Soi. – On parle d'identité sociale : partie du Soi provenant de l’appartenance à un ou plusieurs groupes sociaux. – Identité personnelle : caractéristiques spécifiques que l'individu s'attribue – Prise en compte du Soi nécessaire pour comprendre l'impact des situation sociales sur les comportements individuels.

1. Le soi et ses composantes 1.1 Définition générale •

Williams JAMES (1890) : Principes de Psychologie Le soi-objet (le « moi ») ◦ ou Soi connu ◦ connaissance et évaluation de soi. Le soi-agent (le « je ») ◦ ou Soi connaissant ◦ guide et contrôle les expériences, les pensées et les comportements.



Définition générale du soi (objet de connaissance) : Ensemble des croyances (descriptives et évaluatives) qu'un individu entretient à propos de lui-même. 2 principales composantes : Le concept de soi : ◦ composante cognitive ◦ ce que l'on sait sur soi-même (description de soi) L'estime de soi ◦ composante affective ◦ la façon dont on s'apprécie (valeur associée au soi)



2. Les sources de la connaissance du Soi 4 Sources – L'observation et la remémoration de nos comportements – Les réactions internes (pensées, émotions...) (Intrapersonnelle) – Les réactions d'autrui (ce qu'ils disent les autres de nous, verbalement ou non) – Les comparaisons à autrui (Interpersonnelle) 2.1 L'observation et la remémoration de nos comportements •

Théorie de l'auto perception de BEM (1967) ◦ L'observation de nos propres comportements nous apporte des informations sur nousmêmes. ◦ Le rappel de souvenirs de comportements personnels devrait donc avoir un impact sur la description de soi et les jugements à propos de soi-même



Expérience de Fazio, Effrein & Fallender (1981) ◦ Pose des questions biaisées au participants. (rappel de souvenirs évoquant seulement des comportements introvertis(1) ou extravertis(2) ) ◦ Puis tâche d'auto-description. Résultats : ◦ Les participants de la condition 1 se jugent plus introvertis et moins extravertis que ceux de la condition 2.

Comportement produit sous la contrainte peu révélateur de qui l'on est. Importance du sentiment d'avoir agi librement (Deci, 1971) : ◦ Les comportements perçus comme le résultat de contraintes extérieures sont considérés comme peu révélateurs de la personne que l'on est. ◦ Notions de motivation extrinsèque (Pratique de l'activité pour une motivation externe à elle, récompense externe) et de motivation intrinsèque (pratique de l'activité pour elle même). ◦ Quand on récompense quelqu'un, s'il aime l'activité au départ, cela réduit sa motivation pour l'activité. Expérience de Lepper greene & Nisbett enfant de maternelle • •

2.2 Les réactions internes •

Les indices internes seraient considérés comme de meilleurs indicateurs du soi que les comportements ( dans la mesure ou ces derniers sont plus influencés par les pressions extérieures )



Expérience d'Andersen (1984) ◦ 2 groupes de participants : ◦ Groupe 1 : Ils entendent des personnes qui évoquent leurs pensées et sentiments dans des situations de la vie quotidienne. ◦ Groupe 2 : Ils entendent des personnes qui ne font que décrire leurs comportement dans les même situations.

◦ Résultats : Dans le groupe 1, les impressions forgées par les participants à propos des personnes sont plus en accord avec les concepts de soi de ces personnes que dans le groupe 2. (ask en TD about body langage?) 2.3 Les réactions d'autrui •



Le « soi-miroir » ou « soi réfléchi » (Cooley, 1902) ◦ Autrui nous renverrait le reflet de la personne que nous sommes, à travers ses réactions à notre égard que nous allons interpréter dans tel ou tel sens. (Verbal ou non verbal) ◦ L'image de soi résulterait de l'intériorisation des jugements, des opinions des autres à propos de nous mêmes. Selon Mead (1934/1963), on intérioriserait d'abord les jugements des personnes significatives puis ceux d'un autrui généralisé. (→ inférés à partir des normes du groupe sociale d'appartenance ; « ce que la société dans son ensemble pourrait penser de nous »)



Expérience de Miller, Brickman, & Bolen (1975) ◦ 3 groupes d'enfants d'écoles élémentaire (grade 5 = CM2) ◦ Programme expérimental d'une durée de 8 jours ◦ Groupe 1 : Le maître et d'autres membres de l'équipe éducative complimentent régulièrement les élèves sur la propreté de leur environnement. (C'est bien, vous êtes des élèves soigneux blabla..) ◦ Groupe 2: Le maître et d'autres membres de l'équipe éducative essaient régulièrement de persuader les élèves de la nécessité de garder leur environnement propre. (Vous devriez faire blabla.. ) ◦ Groupe 3 : Groupe contrôle, on ne leur dit rien. ◦ Résultats : Les enfants du groupe 1 sont ceux qui produisent ensuite les comportements les plus soigneux. Deux semaines plus tard la différence se maintiens entre les 2 groupes. (Différence entre groupe 2 et groupe 3 ?? à demander)



Rôle de la perception de l'approbation des autres à notre égard dans la construction de l'estime de soi. (Harter, 1990) ◦ Corrélations de .50 à .65 entre la perception de l'approbation de la part d'autrui et l'estime de soi. ◦ 4 principales sources d'approbation sociale d'importance différentes selon l'âge de l'individu : ▪ Les parents (Plus influents chez les jeunes enfants puis les adolescents) ▪ Les enseignants ▪ Les camarades de classe (Influence importantes chez les adolescents puis les jeunes) ▪ Les amis. (Influence importantes chez les adolescents puis les jeunes)



Le modèle du soi-miroir doit être nuancé. ◦ L'impact des réactions d'autrui sur le soi dépend : ▪ des caractéristiques d'autrui, ▪ des caractéristiques des informations délivrées, ▪ et de la conception de soi initiale du sujet. ◦ Un feed-back à propos de soi délivré par autrui est plus susceptible d'être pris en compte si : ▪ Autrui est perçu comme compétent pour émettre le jugement, ▪ Le feed-back est validé par d'autres

▪ Le feed-back est en accord plutôt qu'en désaccord avec la conception de Soi de l'individu. ▪ Le sujet possède un concept de soi peu clair. (effets plus marqué chez les enfants) ▪ Relation entre estime de soi et concept de soi : Estime de soi élevée → Concept de soi clair. ◦ Ce qui importe ce n'est pas tant ce que l'autre pense de nous mais ce que nous pensons qu'il pense de nous. ▪ Nos conceptions de soi sont en fait peu reliées à ce que les autres pensent réellement de nous. ▪ Notre perception de ce que les autre pensent ne nous refléterait donc pas toujours la réalité. 2.4 La comparaison sociale •

Théorie de la comparaison sociale de Festinger (1954) ◦ Les individus s'informent sur leurs caractéristiques personnelles et les évaluent en se comparant à autrui. ◦ Les comparaisons sociales permettent de repérer les attributs qui nous distinguent des autres, de construire notre sentiment d'unicité, de nous voir comme une personne distincte au sein du groupe. De construire notre identité, nos caractéristiques personnelles. ◦ La comparaison sociale joue aussi un rôle dans l'évaluation de soi, d'estimer sa valeur dans un ou plusieurs domaine. La comparaison sociale va participer à la construction de l'estime de soi.



Expérience de Morsey et Gergen (1970) ◦ Participants : des étudiants qui candidatent pour un poste ◦ Procédure : on fait attendre chaque étudiant dans une salle en présence d'une autre personne, complice de l'expérimentateur. Chaque étudiant doit compléter un dossier de candidature comprenant une échelle de l'estime de soi. ◦ VI : L'apparence du complice : Mr. Clean vs Mr. Dirty ◦ Résultats : ▪ Présence de Mr. Dirty → Hausse de l'estime de soi. ▪ Présence de Mr. Clean → Baisse de l'estime de soi.



On a constaté dans des études plus récents que l'on obtenait pas toujours des résultats similaire. Effet de la direction de la comparaison. Direction de la comparaison sociale et estime de soi ◦ 2 directions de comparaisons : Comparaison ascendantes → Comparaison à mieux loti que soi Comparaison descendantes → Comparaison à moins bien loti que soi ◦ Parfois le fait de se comparer à mieux loti pouvait avoir des répercussions positive, et se comparer à moins bien peut avoir des effets négatifs. Les effets des comparaisons sur l'estime de soi ne sont pas inhérents à leur direction. ◦ Effet de contraste (ex : Morse & Gergen, 1969) Comparaison ascendante → effet négatif Comparaison descendante → effet positif. ◦ Effet d'assimilation (ex : Buunk et al.. 1990 ; Brown, Novick, Lord & Richards, 1992) Comparaison ascendante → effet positif, vertu motivante. (modèle)





Comparaison descendante → effet négatif ◦ Variable susceptibles d'orienter les effets de la comparaison sociale : ▪ Le sentiment de contrôle sur la situation en question ▪ La proximité psychologique avec la cible de la comparaison •

Étude de Brown, Novick, Lord & Richards (1992) ◦ Étude sur les effets de la comparaison sociale sur la façon dont des femmes évaluent leur apparence physique et sur leur estime de soi. ◦ Comparaison induite en montrant aux participantes la photo d'une femme. ◦ VI1 : L'apparence physique de la femme – Avantageuse vs peu avantageuse ◦ VI2 : La proximité psychologique de la cible – forte vs faible → Information sur la date d'anniversaire de la femme sur la photo « même date que la participante » ou « date différente » ◦ Résultats : ◦ Condition de proximité psychologique forte : → Effet d'assimilation sur l'évaluation de l'apparence physique et sur l'estime de soi. ◦ Condition de faible proximité psychologique → Effet de contraste sur l'évaluation de l'apparence physique.

3. La composante cognitive : le concept de soi 3.1 Un concept de soi multidimensionnel •

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Nos comportements, nos réactions internes, les comparaisons sociales que nous effectuons et les réactions des autres à notre égard varient selon les contextes, les situations, les rôles que nous jouons. Le concept de soi posséderait des facettes ou des aspects multiples. Une facette du concept de soi renvoie aux connaissances de ce que nous sommes dans un domaine, un rôle social... La complexité du soi (Linville, 1985) = Le nombre et la diversité des aspects du concept de soi développés en fonction des situations ou des rôles sociaux.

Relation entre complexité du concept de soi et équilibre psychologique ? ◦ Résultats empiriques hétérogènes ◦ Argument en faveur du rôle protecteur de la complexité du concept de soi : Des facettes du soi indépendantes et nombreuses → atteinte d'une des facettes ne remet pas en question les autres. ◦ Arguments en faveur de l'impact négatif de la complexité du concept de soi : Trop forte complexité → conflit de rôles, demandes multiples et stressantes pour l'individu → concept de soi trop fragmenté. (sentiment de ne pas savoir qui on est) 3.2 Établissement d'un concept de soi cohérent



On possède des sources de connaissance de soi multiples, un concept de soi multidimensionnel et pourtant une vision de soi unitaire et cohérente ! ◦ On s'intéresse aux processus participant à l'établissement au maintien de cette cohérence

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et unité. Cohérence grâce à la limitation de l'accessibilité. (fermer les portes pour ne voir que ce qui va bien ensemble) Lorsque l'on pense à soi on a pas accès à l'ensemble des connaissances stockés à propos de soi même. Ce que l'on mobilise va bien ensemble. ◦ Seule une partie de l'ensemble du concept de soi est accessible à la conscience à un moment donné = Le concept de soi de travail (Markus& Kunda, 1986) (=Le soi phénoménal = Le soi spontané )



Expérience de Fazio, Effrein, & Fallender (1981) ◦ Condition 1 : Rappels de souvenirs de comportements reflétant l'introversion ◦ Condition 2 : Rappels de souvenirs de comportements reflétant l'extraversion ◦ Questionnaires biaisés puis tâche d'auto-description. ◦ Résultats : participant de la condition 1 se jugent plus introvertis et moins extravertis que ceux de la condition 2. ◦ Hypothèse : impact sur la partie activée du concept de soi, concept de soi de travail affecté par la manipulation. ◦ Observation : comment se comporte l'individu avec un complice de l'expérimentateur ? ◦ Les participants de la condition 1 se comportent de façon plus introvertie et moins extravertie que ceux de la condition 2. ◦ Le concept de soi de travail oriente les comportements de l'individu.



Un autre processus permettant la Cohérence du concept de soi est la mémoire sélective et la reconstruction de souvenirs. Quand on pense à nos comportements passés, on ne se souvient pas de n'importe quel comportement, mais principalement de ceux cohérent avec notre concept de soi actuel, voir de les reconstruire de façon à ce qu'ils soient cohérent pour maintenir un sentiment d'unité du Soi. ◦ Deux processus en jeu : ◦ Sélection en mémoire des souvenirs en accord avec la conception de soi actuelle. Sélection biaisée des souvenirs en mémoire ▪ ▪ ▪ ▪ ▪

Étude de Swann et Read (1981) VI1 : Conception de soi : aimable vs peu aimable (VI inter) VI2 : Valence des jugements d'une autre personne : positive vs négative (VI intra) Tâche de rappel incident : rappeler les jugements qu'ils ont entendus à propos d'eux. Résultats : Meilleur rappel des jugements en accord avec la conception de soi du participant. (Aimable => positif et inversement) (Un processus attentionnel est probablement en jeu aussi. )

◦ Reconstruction des souvenirs pour les rendre compatibles avec la conception de soi actuelle. Reconstruction des souvenirs en fonction des croyances, des théories développées à propos de soi. ▪ Selon Ross (1989), les individus reconstruiraient leurs souvenirs en utilisant des théories implicites à propos de soi (TIPS) ▪ Ces TIPS renverraient aux croyances que les gens développent à propos de la stabilité ou du changement de leurs caractéristiques personnelles. ▪ Ex : Récupération de souvenir orientée par le sentiment d'avoir beaucoup changé. ▪ Si forte perception de changement

→ Exagération des différences entre le présent et le passé. ▪ Si faible perception de changement : → Exagération des similitudes entre le présent et le passé. ▪ Étude de KATZ (1989) ▪ Phase 1 : Les participants indiquent leur niveau d'expertise en base-ball, puis font des prédictions sur le classement final des équipes d'un championnat. ▪ Phase 2 (6 mois plus tard) : Le championnat est achevé, on leur demande de se souvenirs des prédictions qu'ils ont fait 6 mois plus tôt. ▪ Résultats : Les participants qui se sont estimés experts rappellent des prédictions plus en accord avec le résultat du championnat que ne l'étaient leurs prédictions initiales. (ce n'est pas le cas des non-experts.) ▪ La reconstruction de l'histoire personnelle, comme la réécriture de l'histoire par un gouvernement totalitaire, traite les contradictions en les effaçant (GREENWALD, 1980) •

Le sentiment de cohérence est aussi maintenu grâce à la sélection de quelques traits. ◦ L'individu repérerais quelques attributs centraux dans la définition de soi, auquel on accorde une grande importance et qui nous différencies généralement des autres, qui caractérisent notre unicité par rapport aux autres et leur cohérence à travers les situations. ◦ Les connaissances liées à ces attributs constitueraient des schémas de soi (MARKUS, 1977) = Très fortes croyances sur soi-même qui guident le traitement des informations liées à soi. = Généralisation à propos de soi dérivées de multiples expériences passées. ▪ Exemple : Schéma lié au poids du corps : personnes qui accordent de l'importance à leur poids et qui se considèrent comme trop grosses ou trop maigres. Si pas de schéma sur cette dimension : on parle d'individus aschématiques. (sur cette dimension) ◦ Quelques propriétés d'un schéma de soi : ▪ Il dirige l'attention vers les informations qui lui sont reliées. ▪ Il oriente l'interprétation des informations ambiguës. ▪ Il conduit à rejeter rapidement ou à ne pas considérer les informations contreschématiques. ▪ Il facilite la production des jugements sur soi qui lui sont reliés, ▪ Il facilite le rappel des souvenirs autobiographiques qui lui sont reliés. ▪ Il permet à l'individu de prédire son comportement dans des situations futures et oriente donc ses décisions et ses choix.



Cohérence grâce à l'attribution. ◦ Attribution causale : Terme proposé par Heider (1958) pour désigner le processus par lequel une personne attribue une cause expliquant le comportement d'une autre personne (hétéro-attribution) ou son propre comportement (auto-attribution.) ◦ Pour expliquer un comportement, on peut être amener à utiliser 2 types de causes : ▪ Des causes « internes » ou facteurs dispositionnels (traits, inclinations, humeur)

▪ Des causes « externes » ou facteurs situationnels ◦ On peut expliquer un comportement en désaccord avec un schéma de soi en l'expliquant par des causes externes. ◦ Tendance à attribuer à des causes internes les comportements personnels qui confirment la conception de soi et à des causes externes ceux qui l'infirment. •

Cohérence grâce à des stratégies de gestion des interactions sociales ◦ Recherche de partenaires susceptibles de confirmer la vision de soi. ▪ Étude de SWANN et PELHAM (1987) ▪ Participants : Étudiants en cités U partageant leur chambre avec un autre étudiant. ▪ Tâche demandé : S'auto-décrire et décrire leur partenaire de chambrée en début d'année ▪ Résultats : Les étudiants qui demandent le plus à changer de chambre sont ceux qui la partagent avec un partenaire qui a une vision d'eux en désaccord avec leur concept de Soi. ◦ Sollicitation des partenaires pour obtenir des feed-back confirmant les croyances sur soi. ◦ Tendance à dévaluer la crédibilité d'une source délivrant un feed-back contraire à la conception de soi. ▪ Études de Swann & Al (1987) ▪ VI1 : Conception de soi des participants: à l'aise vs mal à l'aise socialement ▪ Lecture d'un discours derrière une vitre sans teint. ▪ Évaluateur qui voit le participant sans l'entendre ▪ VI2 : Type de feed-back délivré : favorable (bonne adaptation sociale) vs. Défavorable (manque de confiance en soi) ▪ Résultats : Évaluateur considéré comme plus compétent si le feed-back est conforme à la conception de soi du participant. ◦ Conclusion : ▪ Les individus sélectionnent, interprètent et rappellent les informations à propos d'eux mêmes de façon à favoriser celles qui confirment leurs croyances sur soi. ▪ La théorie de la vérification de soi de Swann (1983,1987) : les individus seraient motivés à établir et maintenir des conceptions de soi stables pour pouvoir prédire et exercer du contrôle sur ce qui pourrait arriver dans le futur.

4. La composante affective : l'estime de soi 4.1 Définition et mesures •

Définition générale : L'estime de soi (ES) désigne l'évaluation plus ou moins favorable qu'un individu fait de lui même, la considération et le respect qu'il se porte, la valeur qu'il associe à sa propre personne (Rosenberg, 1979 ; Bariaud & Bourcet, 1998)



D'après W. James : L'estime de soi serait le fruit d'un rapport entre nos succès et nos prétentions.



Distinction entre l'estime de soi globale...


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