Communication et ville digitale intelligente CM PDF

Title Communication et ville digitale intelligente CM
Course Communication et ville digitale intelligente (pour LSA)
Institution Université Bordeaux-Montaigne
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Summary

Communication et ville digitale intelligente CM –Franck Cormerais12hCM 6 séances - Évaluation : contrôle terminalIntroduction à l’hypervilleOrganisation généraleL’hyper ville est une ville connectée à internet.! Nous remplacerons la ville digitale dans le contexte d’une globalisation qui bouge les f...


Description

Communication et ville digitale intelligente

CM –

Franck Cormerais 12hCM 6 séances - Évaluation : contrôle terminal

Introduction à l’hyperville Organisation générale L’hyper ville est une ville connectée à internet. !

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Nous remplacerons la ville digitale dans le contexte d’une globalisation qui bouge les frontières en produisant une urbanisation mondialisée. L’hyper ville ce n’est pas le devenir tentaculaire des villes, la ville selon Simmels augmente nos sensations et nos perceptions. Nous approcherons les territoires pour la question de la valeur et des modes d’existence. A travers la formation de la richesse seront approchées les conditions favorables d’une création collective située. La ville digitale montre que le territoire a intérêt à devenir le lieu de l’essor des capabilités de la population en lien avec les données et la communication. Si on considère que les data sont la clé de l’hyper ville ça va se faire avec un mode d’existence transformée en lien avec la communication. On doit quitter le paradigme publicitaire c’est-à-dire transformer un produit ou une marque en problème auquel on va donner une solution. On essaye de créer de la confiance, la ville numérique peut nous donner des conditions de félicité c’est-à-dire d’être bien et joyeux. Finalement nous exposerons de nouveaux formats de service et de gouvernementalité. Au modèle marketing nous opposerons un contrat de ville garant d’une attractivité basée sur un renforcement des technologies relationnelles liée au numérique. Aujourd’hui on vend la ville comme un produit.

Les smarts city : Certains nombres de service peuvent être monétisé dans les villes de tel sorte que la ville entière peut être au service de la ville. De grands groupes internationaux vendent la smart city, des villes parfaites clés en main. Les traces et les données : discours publicitaire, comment vs avez rencontré des données depuis le début de la journée. Que fait-on de nos données ? A partir du moment où on rentre dans un technologie communicationnel / relationnel. Trois questions sont abordées ! ! !

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Une première a trait aux méthodes digitales dont un nouveau groupe Il est aujourd’hui nécessaire de conduire une réflexion sur ces méthodes digitales et notamment sur les implications de leur emploi dans les études territoriales Une seconde a trait aux questions plus théoriques soulevés=es par la rencontre des traces et des territoires. Un des éléments les plus problématiques dans l’application de ces méthodes est la gestion des rapports de continuité et discontinué entre trace numérique et espace Une troisième se confronte aux conséquences de l’utilisation des traces pour l’aménagement et la gestion des territoires. Le décideur public doit intégrer les données traditionnelles aux nouvelles données générées, selon une approche bottom-up par les acteurs du Web 2.0

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On assiste à l’avènement d’un impératif participatif dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques territoriales.

Intervention de Alberto Romele / « Traces numériques et territoire » : Un philosophe s’intéresse au rapport entre traces numériques et territoires. Le territoire de la communication part d’une question philosophique entre le sens et la référence et le signe. Des fois on a plusieurs mots dans une langue pour deux références. Avant il n’y avait pas de distinction entre le sens et la référence. Aujourd’hui à travers le numérique nous vivons dans une nouvelle époque de nominalisme. L’utilisation des traces numérique : elles ont la prétention d’être le sens et la représentation de la réalité. Jusqu’à la fin du 20e siècle c’était compliqué d’avoir des traces des gens mais aujourd’hui tout le monde laisse des traces et cela a une double conséquence sur le sens. Aujourd’hui un nouveau signe qui est la trace numérique qui est analogique à la réalité, qui sont représentation de la réalité sociale. On parle de topologie et topographie / espace et territoire : topologie = sens et topographie = référence. La seule chose qui compte c’est la relation entre des entités. Rapport entre le territoire (espaces physiques), la manière dont les agents sociaux crées des relations à l’intérieur de ce territoire et les représentations de ces territoires (notamment numérique). Y a-t-il des différences entre ces trois couches ? !

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De quel manière le langage sur le territoire a influencé notre manière de comprendre le numérique ? Dans notre façon de parler d’internet il y a une terminologie qui relève d’une question territoriale. Réfléchir sur la question d’internet et du temps (question du passé avec l’archivage sur internet et du futur). De quelle manière le territoire exerce une pression sur le numérique ? On croyait avant que internet n’avais pas d’espaces, pas de règles. Mais aujourd’hui il a des forces sociales politiques sur cet espace que l’on pensait libre. Territorialisation d’internet ces dernières années, notamment avec la création de lois territoriale sur internet et de différences de contenus suivant le territoire. De quelle manière le numérique change notre perception et imaginaire du territoire et de la ville ? De nouvelles méthodologies qui nous donnent une nouvelle compréhension de la ville on parle du passage d’un imaginaire du territoire comme qqc de solide a quelque chose de plus fragile. Le numérique influence alors notre connaissance du territoire. Les limites, de quelle manière la compréhension numérique du territoire à des limites ? Dans le sens et la technique numérique qui a des limites, limites de la régularité urbaines, limites de la visualisation des données numériques et de l’analyse critique des résultats obtenue. Il faut revoir la manière dont certaines données représentent la ville et comment elles peuvent être utilisé et ré organisé.

Cours 1 : Traces numériques - l’avenir de soi et des données personnelles Introduction Problématique : "Hyperville et traces numériques : les enjeux d'un design territorial contributif " Aujourd’hui le design est partout, rendre les objets beaux et même dans des domaines où on ne l’attend pas comme par exemple le design politique. Il y a un lien entre design et territoire.

Paradigme de « l’homme trace » et les datas

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Le comportement est défini comme le signe-trace d’un « entre-deux » qui relève à la fois de l’externe (que l’on peut, à ce titre, observer) et de l’interne (sur lequel on ne peut que porter des hypothèses interprétatives). Le paradigme des signes-traces permet de revisiter les rôles respectifs du visible/invisible, vu/ressenti, raison/émotion dans l’interprétation humaine. On aboutit à l’idée que l’échoisation des signes-traces de deux individus ne peut jamais être parfaite. Les datas sont les traces qui prenne de plus en plus de place dans notre vie. Les modes d’existence sont en grand changement.

Homme Traces et réseaux ! !

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Les réseaux les plus important sont ceux liés aux télécommunications. Schéma systémique, pensée du système. Penser le réseau = notre relation avec le réseau. Autour de ce schéma va se construire une relations complexe des modalités d’engagement des existences, avec des réseaux primaires, secondaire, tertiaire. Le premier réseau dans lequel on se construit est le réseau parental (ingroupe), groupe d’intériorité qui va passer progressivement vers un groupe d’extériorité (l’outgroupe) qui est les amis. Aujourd’hui l’in-groupe se modifie profondément autour de l’out-groupe. Il y a une inversion des liens fort et des liens faibles, surtout quand on pense le réseau numérique. Mutations très importantes des relations psychosociologiques. La temporalité est incertaine et n’est pas vécu de la même manière lors d’une relation plus ou moins intense avec le réseau social. La complexité du développement et de la non maitrise produit une fin des certitudes et produit donc des effets secondaires sur le plan psychique, suivant le degré de sollicitation. Le réseau a comme effet de rapprocher des dimensions avant éloignés spatialement, entre le local et le global qui était deux extrémités. Dans le local peut surgir le global comme étant ce qui n’est plus à distance mais peut surgir au cœur même du local. La notion de distance parcouru est profondément transformée car les données peuvent se déplacer à la vitesse de la lumière. Interaction entre écologie / économie / sociale. Dans le traitement de la ville intelligente on se pose des question sur une écologie mentale, sociale, environnementale. Comment peut on se soigner dans un monde qui est incertain, propice à la vitesse, au non contrôle dans tous les domaines ? approche pharmacologique, approche qui développe le soin. Le soin pas porté à la nature mais celui porté aux autres et à soi-même. idée du slow, un principe de lenteur, de se laisser porter par le courant pour contrer le principe de vitesse.

Généalogie des traces Les traces peuvent êtres explicites, implicites. Cette notion est large et diffuse. La trace écrite est une empreinte statique qui est très simple par rapport aux traces digitales. Ce schéma montre la complexité des traces :

Termes autour des datas Les datas/données vont être une représentation entre « le donné » lié à une perception donc qui est un signe et qui témoigne d’une représentation du réel, alors que la donnée informatique data va venir le recouvrir. Il y a donc un nouveau rapport du réel. Aujourd’hui la science des data n’existe pas cependant il y a une prolifération des données avec l’informatique mais nous sommes dans une transformation importante car l’homme n’a pas encore entre la science pour les qualifier.

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Hard data : données observées/mesurées Soft Data : données estimées Self data : données personnelles Big data : grosses données », ou méga données (recommandé), parfois appelées données massives, ensembles de données qui deviennent tellement volumineux qu'ils en deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données

L’hyperville Ville qui est le lieu dans lequel s’organise la vie. L’idée c’est de penser le devenir urbain. L’idée est de proposer l’hyperville comme concept (c’est discutable), comme monde qu’on pourrait mettre en face de « smart city ». Hyperville s’opposerait donc à la smart city, et reposerait sur une autre conception que la smart city. Urbaniste suisse qui a inventé le mot d’hyperville. ESCARPIT dit en parlant des dimensions) : le « grand » chasse le « petit » mais l’hypergrand ramène le petit (donc ramène la dimension de proximité). l’hypergrand c’est l’internet. Si le « grand » chasse le « petit » ça veut dire que si on est dans un espace, la capitale, la grande ville va satelliser les petites villes. Et ensuite y a des villages etc. Aujourd’hui l’hypothèse de l’hyperville c’est pas du tout être une grande ville, capitale des capitales c’est plutôt la possibilité pour chaque ville d’un endroit locale d’avoir un contact avec toutes les autres villes du monde. l’hyperville, ça va intensifier ce qu’est la ville au sens de l’urbain donc de de la vie en ville. Trois éléments : !

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Hyperville : alternative à la ville tentaculaire car la représentation qu’on a des villes à travers le 19ème et 20ème siècle, c’est que la ville ne cesse de s’étendre, est tentaculaire. La ville va avoir une connotation négative chez les urbanistes du 19ème siècle. Ville tentaculaire est la forme la plus partagée des aspects négatifs de la ville liée à l’exode rural. Reconsidérer la ville en opposition à la ville tentaculaire. Deuxième élément : l’approche d’une démarche pharmacologique : démarche du soin. Pharmacats : substance soignante. Idée est de dire qu’on peut avoir une démarche pharmacologique apportée aux données càd à ce qui va être le sang qui va circuler dans les artères de la ville. Ce qui va circuler dans l’hyperville, c’est la masse de données. Donc ça veut dire qu’il va falloir s’occuper de ces données car c’est à travers ces données qu’on va pouvoir rencontrer le réel perçu. Invention de nvx arts de faire et arts de vivre. La com va avoir un rôle important à jouer là-dedans. Avant on pensait que les communicants ne disaient jamais la vérité (sophisme : la parole vraie n’est pas la parole qui compte pour eux. La parole qui compte c’est l’art de convaincre) ce n’est plus la vérité qui compte auj, donc on se rapproche de plus en plus de cette vision sophiste. La com si elle veut s’écarter de la sophistique et promouvoir un art de vivre, il va donc falloir dire autrement, faire autrement. Soit on reste dans le paradigme publicitaire d’une sorte de récit de la satisfaction, de la promesse, grand récit de la marchandise, soit on s’écarte de ce grand récit de la marchandise (récit mythique auquel on a envie de croire car on nous raconte des belles histoires).

Il s ‘agit donc de penser à une modification des conditions de l’existence. Donc redistribuer les formes de l’avoir et de l’être et donc les formes de la propriété au sens de l’appropriation et les formes de l’existence.

Les données personnelles Elles sont à la fois mesurées et estimées. Dans l’estimation on donne de la valeur. Chaque signe du réel va se traduire par une mesure et une estimation des données. Une manière de se quantifier sois même. !

Les données personnelles comme élément de l’établissement à venir d’une « culture commune » autour des données afin de redéfinir les conditions des modes d’existences

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« Une culture digitale » qui considère le statut l’information comme un bien commun (la donnée informationnelle)

On produit des traces tous les jours, des centaines qui ne sont jamais totalement anonymisées. Est-ce qu’on peut effacer les traces ? Non, malgré les lois qui existent. Le problème c’est que la race, la data n’est pas considéré comme un bien de la personne. A partir du moment où on a consenti à partager des informations, la loi de protection des données n’est plus applicable. Je continue à avoir ma donnée mais qqn a le droit de l’utiliser à partir du moment où je donne mon accord concernant les conditions d’utilisation d’un système lambda. Le régime de la propriété. Question entre le territoire et la loi, le pouvoir. Quand on donne notre consentement on se réfère à la loi du territoire où on se trouve, ce qui est impossible avec Google car il n’y a pas de territoire précis, ce qui pose un problème en termes de responsabilité de contractualisé. Aujourd’hui quand il y a extorsion de consentement on peut se demander où est le pouvoir car il y a un changement dans son centre de gravité, juridiquement rien n’interdit la contractualiser passé avec les sites, et donc on a un vide juridique avec le pouvoir qui devient de moins en moins puissant à ce sujet.

La rencontre de l’Hyperville et des Donnée et des 3H (Habitat, Habitude, Habitacle) On a au moins trois variables : !

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Habitat : adresses physique et ip qui va nous situer et nous géolocaliser. La traçabilité est liée à la façon dont on est dans un lieux. La ville organise un passage entre différents types d’habitat. La temporalité de l’habitat est relativement longue. Habitudes : L’habitus : habitudes qui correspondent à certains types de comportements répétés, selon Bourdieu, il y a un habitus des classes. L’habitude c’est de la répétition mais jamais à l’identique, ce n’est pas une boutique fermée. Mais comment changer ces habitudes alors qu’elles ne changent jamais radicalement. Le consommateur aujourd’hui devient volatile et à tendance à changer ses habitudes à cause de sollicitations extérieurs. Habitacles : Espaces intérieur dans lequel on va changer ses habitudes. Dans la vie on passe d’habitacles en habitacles. Ils vont produire des ambiances. Concept d’immersion dans la relation avec l’habitacle.

L’expérience produite par les 3H c’est passé d’un espace « en face de » à un espace « dedans »

La culture digitale La culture digitale possède une fonction de reliance (religere) et implique un modèle de société ; retrouve la racine de la communication. Eléments mobilisés : !

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Nouvelle économie psychiques (sujet soi, mœurs) : comment je m’organise dans mon monde intérieur. Transformation de l’économie psychique avec la mutation de la ville.

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Nouvelle économie politique : Les grandes orientations qui préside les politiques d’investissement. Inversion des liens, maintenant c’est l’économie qui dirige la politique, avant c’était l’inverse.

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Nouvelle économie matérielle (non humain) : Liée à l’information. Qui suppose des fermes de stockage de donnée (data center). En France n’y a pas véritablement de politique réfléchi d’investissement dans les données et le stockage des données.

Opposition entre culture classique et culture digitale Opposition entre verticalité et horizontalité : l’organisation classique et verticale vs. l’organisation digitale qui est plutôt horizontale. Il ne faut pas confondre et dire que l’une des cultures va faire disparaître l’autre. Auj on passe d’un monde ou la culture top-down passe à la culture bottom-up. Maitrise vs. lâcher prise : lâcher prise c’est la façon dont on donne son consentement. Culture hiérarchie vs. culture du réseau. Planification (succession d’évènements planifiés) vs. sérendipité (on cherche quelque chose mais on va trouver autre chose. C’est intéressant mais aussi dangereux. Sérendipité trop ouverte aujourd’hui car le réseau est un labyrinthe). Création vs. réutilisation : culture des mèmes comme réutilisation, pas de création originale, recyclage des vieilles formes. Idée de la répétition dans l’habitude je peux introduire une variante en samplant, réutiliser une source pour la transformer. propriété vs. open source.

Sedimentation des datas et mutations ! ! !

La sédimentation est à relier au technique liées filtrage, etc.)

à la « mémoire »

(extraction, contrôle,

Pour aborder le traitement des données / couches et transfert Les couches comme superposition des données

Avoir une vision de la psychologie et sociale. Mutations des relations humaines par le modèle des couches (avec l’idée de la mémoire). Ceux qui vont posséder les datas se sont ceux qui vont conserver les datas et donc être dans la mémoire. Une fois qu’on est dans la mémoire, donc dans la base de données ou dans le data center, y a des actions qui vont permettre d’exploiter les données : L’extraction - Le contrôle - Le filtrage

Metapsychologie La métapsychologie : théorie de la psychologie, donc théorie du fonctionnement de la personne !

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L’importance de la disparition du sublime culturel et son remplacement par la culture mimétique des fans comme les mèmes ou on aime ça parce que les autres aiment ça (ex : pokemon go). La relation entre le processus psychologique de la sublimation (métapsychologie) et les processus historique de la culture (l’avènement de la culture digital est un nouveau moment de la subjectivation ou encore de l’individuation psychique et collective). L’habitat psycho change, ça veut dire que le triangle conscient, préconscient, inconscient, est en train de se voir redistribuer les cartes et que les connaissances, les perceptions, les atmosphères, le travail des pulsions sont en train de se transformer profondément.

Une nouvelle servitude !

La donnée personnelle comme un moyen d’asservir le désir à la jouissance des objets ; la data et son rôle dans le milieu du transfert par lequel et dans lequel se constitue le sujet.

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Le sujet d’aujourd’hui et S2 :

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S1 consommateur ; S 2 citoyen

l’homme nouveau qui s’établit dans la relation dissymétrique entre S1

On peut considérer que la réponse se donne dans la relation dissymétrique entre S1 (consommateur) et S2 (citoyen). La figure du consommateur ...


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