Cours soignant soigné résumé PDF

Title Cours soignant soigné résumé
Course Toxicologie
Institution Université Sorbonne Paris Nord
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Cours soignant soigné résumé...


Description

Université Paris 13 / SMBH-UFR médecine Bobigny/PP5-UEL23 MILDECA/DDCS93/ADHOCT93 Michelle CREPIN – psychologue/responsable pédagogique

PP5/UEL23 « Toxicomanie : produits psychoactifs »

Cours soignant/soigné I.

Relation Soignant – Soigné.

: « demande d’un sujet souffrant, adressée à un sujet

disposant d’un savoir » donc, implicitement une demande d’aide et de protection. De ce fait, le malade est doublement en situation d’inégalité : - du fait de l’état du demandeur. - du fait de la souffrance. Respecter les trois « R » :  Respect envers soi-même  Respect de l’autre,  Responsabilités de ses actions. Postures du soignant : Le soignant doit les observer, les voir, les interpréter ; le soignant peut parfois se sentir dérouté ; alors il doit faire preuve d’humilité* tout en restant proche du patient. II.

Relation d’aide selon Carl ROGERS. : sept concepts de base de la relation d’aide,

à savoir : La présence à l‘autre : C’est-à-dire la capacité physique d’être là et la capacité psychologique d’être avec la personne. L’écoute : synonyme de disponibilité dans le temps. L’écoute est à la fois silence et parole. L’acceptation : sentiment d’ouverture à l’expérience de l’autre. Le respect chaleureux : … confiance et respect ; c’est manifester de l’estime au soigné, le traiter avec déférence et politesse. L’empathie (socle de la RdA) : concept important : résultat d’une relation suffisamment proche entre deux personnes pour qu’elles ressentent, de l’intérieur, le vécu de l’autre. C’est le concept clé de l’approche centrée sur la personne de C. Rogers : « l’empathie s’enracine dans la personnalité de celui qui la pratique ». L’authenticité : savoir être authentique, c’est-à-dire tenter (ce n’est pas toujours facile) d’être soi-même. La congruence : manière d’être, mais dans une certaine adéquation entre ce que le soignant ressent et ce qu’il pense, ce qu’il dit et ce qu’il fait.

III.

« Vécu » du soignant : du latin « vivere » « vivre ».

Le vécu un ensemble de sentiments* et d’émotions** qui peuvent devenir, au niveau de l’équipe soignante, les indicateurs de l’état de santé du service. *Définition de sentiment : Faculté que nous avons de connaître, de comprendre, d’apprécier, de sentir directement certaines choses sans le secours du raisonnement, de l’observation ou l’expérience. Le sentiment se distingue de **l’émotion : L’émotion inclut des comportements physiologiques, expressifs et une conscience. L’émotion est associée à l’humeur, au tempérament, à la personnalité, à la disposition et à la motivation (émotion = émouvoir).

… Le stress du soignant : Le vécu psychologique du soignant est une richesse et d’une grande variété relationnelle qui font l’intérêt de son travail et aussi sa difficulté au quotidien. Pensées et émotions, chez le soignant, lors de la rencontre avec le patient, ne se limitent pas seulement à la situation clinique rencontrée, à savoir : Les émotions, dites « positives », les émotions, dites « négatives » ; quelles qu’elles soient, elles doivent être interrogées. L’expérience nous montrera que, plus nous serons à l’écoute de notre vécu émotionnel, mieux nous percevrons une situation donnée et moins nous serons soumis à l’emprise relationnelle. Empathie, Identification, contre transfert Des affects très fort peuvent circuler dans la relation soignant/soigné médecin/malade) ; ceuxci peuvent être en lien avec l’empathie comme « comprendre, être attentif, sensible aux émotions et aux pensées d’un autre ». L’empathie implique que l’on se sente proche du patient, mais ensuite que l’on soit à même de retrouver ses repères. L’identification survient lorsque certaines caractéristiques du patient font écho avec celles du médecin, du soignant… (âge, figures amoureuses, images parentales intériorisées…) d’où l’identification plus ou moins douloureuse pour le soignant. Le contre transfert (+/-) C’est aussi des émotions fortes qui peuvent influencer le jugement du médecin et l‘empêcher de soigner de manière adéquate (approprier, adapter). Il est parfois utile de se faire superviser ou de participer à des rencontres professionnelles telles comme le « groupe BALINT* », par exemple. *C’est un groupe de médecins et/ou d’autres professionnels de la santé qui en général ne dépasse pas quinze participants. Il est animé, si possible, par un analyste (médecin de préférence) ou par un psychiatre et un autre médecin ayant acquis une bonne expérience du Groupe Balint. L’accent est mis principalement sur la relation soignant-soigné où la dimension de soin est capitale. IV.

Méthodologie pour votre EPP* : *Evaluation Production Personnelle Réalisation d’un dossier noté sur 20 - Point IV étudié en cours de Méthodologie....


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