Ethique des affaires - Notes de cours 1 PDF

Title Ethique des affaires - Notes de cours 1
Author MLB
Course Ethique Des Affaires
Institution INSEEC School of Business and Economics
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ETHIQUE DES AFFAIRES Introduction et définition de l’éthique des affaires L’éthique des affaires est située entre deux théories de la responsabilité de l’entreprise qui sont concurrentes et tout aussi erronés.

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D’une part, défendu par le prix Nobel d’économie Milton Friedman, l’entreprise n’a de réelles obligations morales qu’envers ses seuls actionnaires. D’autres part, selon la théorie normative des partenaires, l’entreprise a l’obligation morale de veiller aux intérêts d’un éventail de communautés.

5 grandes orientations sont proposées pour répondre à ces défis. Poser les fondements d’une éthique managériale en suivant 2 perspectives :

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Distinguer l’éthique du respect pour inviter les étudiants à développer leurs propres questionnaires, irréductible à la simple application de lois externes. Promouvoir un ensemble de valeurs qui alimenteront les professions de foi, règlements et autres chartes.

Définitions : L’éthique des affaires peut être comprise comme une forme d’extension de la philosophie née des scandales répétés dans le monde des affaires. C’est avant tout envisager une variété de positions. Nietzsche et Heidegger déjà avaient des difficultés avec l’idée d’un bien ou d‘une justice qui transcenderaient leurs contextes d’émergence et d’application. L’éthique des affaires a souvent suivi le chemin d’une opposition caricaturale entre le bien et le mal, entre le juste et l’injuste, conduisant à l’édiction de charte et de codes de conduites. Là ou la morale dit le bien et le mal, l’éthique les interroge. C’est la perspectives qur prennent par exemple Painter-Morland et Ten Bos dans leur ouvrage.

Qu’est ce que l’éthique des affaires ? Si l’éthique doit bien se confronter aux notions de normes de valeur ou de principes, elle le fait de manière dynamique et contingente pour examiner els situations dans lesquelles le bien et le mal ne sont pas si facilement et clairement distinguables.

Le principe fondamental Les affaires n’ont pas une vocation morale, mais de profit. L’association de l’éthique et des affaires dérange les entrepreneurs même si elle les interpelle.

L’éthique dans les affaires semble se traduire dans la qualité des relations avec els parties prenantes, dans le souci de la transparence et la vérité dans les opérations. Question majeure : Quelle cohérence existe-t-il entre action de bienfaisance et action commerciale ? o o o

L’éthique (dit Elisabeth Ducollet PDG du groupe Thuasne) doit imprégner toute l’activité, une éthique qui s’invente tous les jours, parfois au point de transgresser les règles. Michel Bon pense que dans les affaires, l’éthique doit s’étendre autant sur les employeurs que sur les employés. Bernard Collomb pense que les valeurs éthiques ont une portée universelle et se matérialisent dans des principes d’action qu’il faut conjuguer avec l’efficacité économique.

P. Ricoeur ne partage pas cette position, pense que l’éthique des affaires ne peut etre qu’une subtilité de l’idéologie productiviste lorsqu’elle est couplée a la demande d’adhésion à des valeurs d’entreprise définis par la direction. Malgré la controverse autour de l’éthique, l’attitude des trois managers ci-dessus laisse penser qu’un management en cohérence avec l’éthique développe les affaires, accroit les profits et crée des conditions favorables pour l’épanouissement de l’homme. Il est difficile de concilier éthique et affaires, l’éthique comprend deux versants opposés :

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Le versant de bienfaisance Le versant du calcul économique

1) Ethique er affaires La morale est disuète et l’éthique mis en confiance. On peut définir l’éthique comme ce qui concerne les principes de la morale. 2 questions se posent tout naturellement : 1. Quelle est la quintessence de l’éthique ? 2. Comment l’éthique s’est-elle déportée sur les activités de l’homme, et notamment sur les affaires et à l’entreprise ? 2) Le concept éthique

Du grec « Etik » avec un autre mot latin, « mores » moral ils constituent un couple de synonyme qui a l’origine a le même sens. POUR e ; Durkheim on a fait rentrer la civilisation dans la morale. Mais il faut que le domaine éthique soit aussi indéterminé. Durozoi et Roussel abordent l’éthique sous l’angle de la distinction entre le bien et le mal. Leur définition rejoint celle de Lalande mais contrairement à ce dernier, ils précisent par la suite que l’éthique est liée à la métaphysique, et par conséquent différentes de la morale appliquée. Pour Platon l’éthique était la recherche du bien suprême entendu comme la plus noble des formes transcendantales immuables et éternelles. Aristote se penchera plutôt sur l’éthique comme recherche des moyens pour atteindre le désir de l’homme, qui est le bonheur. Comte-Sponville dit que l’éthique est un discours normatif même un impératif, qui résulte de bon et du mauvais considéré comme valeurs simplement relatives. Elle est faite de connaissances et de choix : c’est l’ensemble réfléchit et hiérarchisé de nos désirs.

Une éthique répond à la question « comment vivre ? »

Les grandes théories morales de l’éthique des affaires Présentation générale : En quoi consiste l’éthique des affaires ? Le concept est flou :

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D’un côté, il y a des donneurs de leçons qui non conscients des difficultés quotidiennes auxquelles sont affrontés les hommes d’affaires ou les managers face aux décisions. Et de l’autre côté, il y a des hommes d’affaires et les managers qui peuvent récupérer l’éthique pour justifier certaines de leurs pratiques et décisions

Deux définitions serviront de chef pour appréhender le concept de l’éthique des affaires :

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Kerhuel fait de l’éthique des affaires une analyse des modes d’application des normes morales des individus aux décisions concrètes prises dans l’entreprise. « La business ethics est une éthique appliquée »

Ces 2 définitions font entrevoir que l’éthique des affaires comporte en son sein plusieurs démarches. Elles présentent des visions différentes de l’éthique :

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De culture francophone, s’articule sur l’analyse des décisions à prendre dans l’entreprise. Le décideur ici s’appuie sur des normes ou des principes qui guident son jugement quant aux décisions à prendre. La compréhension que l’on se donne de ce qui est bon et juste et qui n’est pas appliqué dans l’entreprise ou dans ses activités.

Les 2 définitions évoqué ne disent cependant pas ce qu’est l’éthique des affaires et quelle est son origine. L’entreprise citoyenne devient acteur dans la cité. Elle affirme encourir en cela des responsabilité économiques, financières, fiscales, sociales et sociétales qui lui permettent de prétendre légitimement se substituer à l’action publique. Quels sont donc les critères d’un « bon comportement » ? W Baumol en récense trois:

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Maintien de l’intégrité du produit Poursuite volontaire d’objectifs sociaux Refus de toute discrimination raciale, sociales, religieuse ou sexuelle en matière d’emploi

Contexte et organisation

Dans un contexte national le cadre juridique et règlementaire détermine le minimum des normes de conduite acceptable dans la pratique des affaires. Dans les économies des marchés avancées le cadre règlementaire peut être très global en ce qui concerne les demandes qu’il impose sur les exigences de divulgation d’une entreprise, de reporting et de gouvernance d’entreprise.

La meilleure façon de protéger la culture éthique d’une organisation est de la promouvoir activement, en la pratiquant, en formant, la mettant à jour, et en la rendant réelle et visible aux parties prenantes externes et internes.

L’éthique des affaires et corruption Pour lutter contre la corruption dans le contexte privé, une variété d’outils juridique et règlementaires sont souvent proposé, dont certains sont plus efficace que d’autres. L’éthique des affaires en un sens peut etre considéré comme un moyen qui garantit que les personnes travaillent dans les organisations vont agir de manière positive et confirme à la primauté du droit et à d’autres principes qui sous tendant l’économie de marché et la gouvernance démocratique. Comme outils de lutte contre la corruption d’éthique dans un échantillon de pays :

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Codes de conduites Communication des normes à travers la formation Méthodes pour encourager les employés à signaler les infractions possibles à l’administration Mécanismes d’exécution par le biais d’enquête et de la discipline Surveillance et examen pour obtenir une amélioration continue

Les différentes conceptions de la RSE, le concept développement durable Présentation générale : L’origine des recherches en RSE remonte à l’ouvrage de Bowen intitulé « social responsabilities of businessman » (1953) Pour Matten la RSE se distingue en opposant à la seule obligation d’être profitable et de respecter les lois, 2 responsabilités supplémentaires aux entreprises :

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La nécessité d’avoir une démarche éthique pour suppléer aux vides juridiques La possibilité d’une démarche philanthropique pour contribuer au bien être de la société

Il faut préciser que : La RSE n’est pas assimilés a la stakeholder Theory. La RSE se concentre sur la contribution des firmes à la résolution des problèmes de la société dans son ensemble. Elle est centrée sur la relation de firme avec la société La RSE n’est pas assimilable au développement durable même si les deux notions sont très liées. La notion de développement durable fait référence, notamment depuis le rapport Brundtland de 1987, a un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Intro a la responsabilité sociale des entreprises Elle inclut des notions permanentes entres les enjeux corporate, sociétaux et environnementaux. D’où l’expression utilisés dans ce contexte de Triple Bottom-line qui regroupe ces 3 dimensions de la RSE :

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Economique (profit) Sociale (people) Environnementale (planet)

Toutefois, de nombreuses autres classifications de la RSE existent. Par exemple :

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Aspect éthique (lié au responsabilité légale) Aspect altruiste (lié au bien être) Aspect stratégique (lié à la réputation)

Les standards internationaux de la RSE

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Ce sont des orientations homogènes au niveau mondial répondant à de hauts niveaux d’exigence approuvés par une instance internationale. Elles peuvent contribuer à rassurer les partenaires commerciaux et stratégiques des organisations. Lorsqu’un acteur d’un marché devient affilé à de tels programmes, les compétiteurs sont fortement incités à se doter des mêmes règles afin de ne pas paraitre distancés sur le terrain sociétal. Ces standards sont des outils, incluant des principes, un système de certification et de reporting qui sont adaptés à la prévention des risques.

Le pacte mondial de l’ONU : Mise en place du GRI (Global reporting initiative) Tandis que le Pacte Mondial est fondé sur des principes et des règles, le GRI s’appuie sur un système de reporting. Ce cadre a subi de nombreuses modifications peu disponibles en langue française et apprécie les entreprises avec une série d’indicateurs, économique, sociaux, et environnementaux mais aussi des critères qualitatifs. Pour participer au GRI les entreprises doivent y consacrer certaines ressources parmi lesquelles :

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L’investissement direct des principaux dirigeants Des compétences rédactionnelles et techniques Du temps pour compiler et analyser les actions programmées De la formation pour l’équipe en charge du DD

Bilan societal de la RSE Les codes internationaux ne sont pas els seuls outils de référence en matière de RSE. Des organismes privés notamment des agences de notations environnementales ou de rating social comme VIGEO ou ARESE peuvent également être sollicités pour évaluer la politique de RSE d’une entreprise. Les critiques Les observations notent que les standards internationaux de la RSE ne concernent en général que les multinationales. Ainsi leurs impacts est limités à ces seules entreprises qui se soumettent à l’exercice.

Remarquent également que ces standards sont avant tout des déclarations d’intention. Or, les difficultés propres à la RSE se situen,t moins dans le discours que dans les modalités pratiques d’implémentations. Ces rapports sont moins diserts sur els difficultés trencontrés que sur les bonnes intentions d’origines. Ces outils sont d’abord des instruments de mesure, or l’éthique est elle mesurable ou quantifiable ? Le contenu des estimations est surtout axé sur l’environnement or il est indéniable qu’un management éthique pose de nombreuses autres questions autour de la responsabilité personnelle des managers de la sincérité de leurs intentions de la relation a autrui que n’aborde pas directement la RSE. Le greening cad les stratégies communicantes mettant l’accent sur l’environnement peuvent être présentées comme « amorales » elles n’incluent pas de réflexion éthique proprement dite. D’autres critique remarque au contraire que le souci environnemental et social de ces rapports ne sont en fait que le paravent rhétorique d’objectif qui sont restés les mêmes et qui sont exclusivement centré sur la seule ligne du bas de la performance financière. Le concept de développement durable Naissance d’un concept : Dès 1951 l’UICN publie le premier rapport sur l’Etat de l’environnement dans le Monde, rapport précurseur dans sa recherche de réconciliation entre économie et écologie. A la veille de la conférence des Nations Unies sur l’environnement humain de Stockholm, le réexamen des liens entre environnement et développement animé par Maurice Strong, son organisateur, permet d’introduire un modèle de développement économique compatible avec l’équité sociale et la prudence écologique. En 1987, la publication du rapport Notre Avenir à tous de la commission Mondiale sur l’environnement et le développement consacre le terme de « Sustainable Development ».

Définit comme : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » Le développement durable sera consacré par 182 Etat lors de la conférence des nations unies sur l’environnement et le développement en 1992 à Rio de Janeiro. La conférence mondiale sur les droits de l’homme qui se tiendra a viennes en 1993 insistera sur le droit des populations à un environnement sain et le droit au développement. Le sommet mondial sur le développement social qui se tiendra à Copenhagen en 1995 se réfèrera à cette notion de développement durable en approfondissant le volet social. Représentation d’un concept : Le DD se veut un processus de développement qui concilie l’écologie et l’économie, le social et établit un cercle vertueux entre ces trois pôles : c’est un développement, économique, efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Le DD suppose que les décisions et comportements humains parviennent à concilier ce qui semble pour beaucoup inconciliable. Le DD se fonde sur la recherche d’intégration et de mise en cohérence des politiques sectorielles.

Le DD repose en fait sur une nouvelle forme de gouvernement, ou la mobilisations et la participation de tous les acteurs de la société civile aux processus de décisions doit prendre le pas sur le simple échange d’informations. Les acquis du Sommet de Rio : Accords multilatéraux sur l’environnement et conventions contraignantes  La convention cadre sur le changement climatique a pour objet la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique du système climatique.  La convention sur la diversité biologique reconnait pour la première fois que la conservation de la diversité biologique est une préoccupation commune à l’humanité et qu’elle fait partie intégrante du processus de développement.  La convention sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et ou la désertification, en particulier en Afrique sera adopté dans la dynamique de Rio. Finalités et nouveaux principes d’actions de la Déclaration de Rio  

Finalités du développement durable Principes de la Déclaration de Rio

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Précaution en matière d’environnement Intégration de la protection de l’environnement comme partie intégrante du processus de développement Responsabilité et solidarité internationale Pollueur-payeur Participation pour une nouvelle gouvernance

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Programme d’action : agenda 21 Conservation et préservation des ressources Création de participation : réseaux de partenariat, de gouvernance, Mise en œuvre d’actions transversales

Réflexion et prospective du développement durable Les stratégies de développement durable Les indicateurs phares de développement durable : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Taux de croissance du PIB Emissions totales de gaz à effet de serre Part des énergies renouvelables dans la consommation intérieure brute d’énergie Conso d’énergie des transports Productivités des ressources Indice d’abondance des pop Prises de poissons en dehors des limites biologiques

8. Espérance de vie 9. Taux de risque de pauvreté 10. Taux d’emploi des travailleurs âgés 55-64 ans 11. Aide publique au développement Les indicateurs composites du développement durable : Elles ont abouti à deux grandes catégories d’indicateurs : -

Indicateurs composites obtenus par agrégation d’indices élémentaires Et les indicateurs globaux obtenus par sommation a l’aide d’une unité de mesure unique

L’éthique et le salarié : contexte et enjeux, approfondissement thématique 1. Evolution de la condition humaine dans l’entreprise et l’éthique L’éthique est un enjeu.   

La rentabilité Mondialisation Flexible ce qui nous engage à nous adapter au marché

Ethique véritable enjeu, très discuté, on parle de principe de liberté. Ce n’est pas phénomène de mode c’est un nouveau positionnement de l’humain face à l’entreprise car on estime qu’il y a des menaces : sociales, politique, économique et personnelle ou interpersonnelle

1.1 De l’entreprise protectrice a l’individu exposé Le progrès : source de croissance : le progrès technique (exemple du déclin de Ford aujourd’hui 5ème mondial) La salariée peut soit subir soit vouloir, si le salarié subi l’engagement : souffrance au travail La responsabilité

1.2 Exigence de qualité de conduite du personnel

Comment l’entreprise s’exprime ?

Le discours de l’entreprise c’est trois mots : initiative ; créativité ; prise de responsabilité Initiative : c’est la base d’une entreprise aujourd’hui, être créatif en entreprise : le monde change, L’entreprise demande de ‘l’implication de l’engagement du salarié » Quelle posture pour le salarié ?   

De la qualité de soi : va être soumis à des pressions, menaces : sur la rentabilité, la pression du temps (argent) Capacité de se conduire pour s’ajuster aux aléas de la vie professionnelle. De la question de l’autre : l’aspect relationnelle va créer des collaborations/ compétition, des enjeux, des affinités : permet aux employés d’améliorer leurs compétences relationnelles De la question de l’entreprise : soumis au changement continu

L’entreprise va conduire ses salariés a une légitimé individuelle et collective, il va y avoir des principes d’autonomies, le salarié sera autonome et aura des respo de plus en plus importante en ayant des comptes à rendre.

1.3 Caractéristiques d’une éthique opérationnelle en situation de travail 2 façon : Ethique normative/ standard : avec des normes (ISO) rassurant pour l’entreprise et le salarié. Ethique : création de système de valeur par des chartes et codes déontologiques. Font aprticiper toute l’entreprise.

2. Une éthiq...


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