Title | Examen 2018, questions et réponses |
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Course | Climatologie |
Institution | Université Laval |
Pages | 39 |
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Question examen 2 climatologie Cours 6 Comprendre le fonctionnement du ballon-sonde (N);Le ballon-sonde (figure 6) est constitué d’un ballon gonflé avec un gaz léger (ex. hélium) et équipé d'une radiosonde. La radiosonde est un boitier de plastique qui contient les instruments de mesures serva...
Question examen 2 climatologie Cours 6 Comprendre le fonctionnement du ballon-sonde (N); Le ballon-sonde (figure 6.2) est constitu d’un ballon gonfl avec un gaz lger (ex. hlium) et quip d'une radiosonde. La radiosonde est un boitier de plastique qui contient les instruments de mesures servant & effectuer le radiosondage. Pendant son vol, la radiosonde est en contact avec le sol gr*ce & un metteur radio. Le ballon gonfl avec un gaz lger fait monter la mini-station mtorologique dans l'atmosph-re. Le ballon s'l-ve & une vitesse d'environ 18 km/h et les instruments contenus dans la ministation mtorologique mesurent la temprature, la pression et l'humidit. Les informations sont transmises par un metteur radio & la station de lancement du ballonsonde et sont ensuite achemines vers un centre de prvision. les l*chs de ces ballons s'effectuent deux fois par jour, & 0h temps universel (TU) et 12h TU, selon une convention de l’Organisation mtorologique mondiale (OMM). Tous les pays du monde effectuent leurs l*chs aux m9mes heures, ce qui permet aux scientifiques d’utiliser ces donnes instantanes de plusieurs endroits de la plan-te pour raliser des prvisions mtorologiques & partir d’un mod-le numrique du climat Nommer et définir les cinq composantes du diagramme aérologique (N);
Les trois premi-res composantes servent & dfinir l’tat du fluide atmosphrique : la pression, la temprature et le rapport de mlange (humidit).
pression (altitude) La pression est une force qui agit sur une unit de surface. En mtorologie, c’est la force exerce par l'atmosph-re sur une unit de surface de la Terre Sur le tphigramme, les lignes de pression sont reprsentes en vert (figure 6.5) et l’unit est l’hectopascal (hPa) ou le millibar (mb). En fait, 1 hPa est gale 1 mb. La premi-re chose que l’on constate en regardant sur le tphigramme c’est que la pression diminue avec l’altitude. En fait, plus on s’l-ve plus la hauteur de la colonne d’air audessus de nos t9tes diminue (figure 6.6). Par ailleurs, l’expression mathmatique de Laplace montre que la pression dcro>t de fa?on logarithmique avec altitude (Figure 6.7): Z – Z0 = 67,5 T log (p0/p) ou Z – Z0 : épaisseur de l’atmosph)re entre le niveau Z0 et Z T : température dans la couche d’air p0 : pression au niveau Z0 p : pression au niveau Z
En mtorologie, on utilise plutBt un multiple du pascal, l'hectopascal (hPa), pour les mesures de la pression atmosphrique (1 hPa = 100 pascals). Cependant, on utilise encore tr-s souvent l’ancienne unit qui est le millibar (mb) (1 millibar = 1hectopascal). La pression atmosphrique moyenne au niveau de la mer est d'environ 1013,25 hPa (ou 1013,25 mb). En fait, cette valeur moyenne est dfinie pour l’atmosphre standard ou normalise. C’est d’ailleurs cette valeur de pression (1013,25 hPa) que l’on retrouve & l’altitude 0 m-tre sur le tphigramme
temprature Sur le tphigramme, les lignes d’gales tempratures appeles aussi isothermes sont reprsentes par des lignes obliques de couleur verte (figure 6.8). L’unit principale utilise est le degr Celsius mais on retrouve aussi l’unit Fahrenheit
rapport de mlange saturation (Rvs) L’air ne peut contenir qu’une certaine quantit d’eau & l’tat de vapeur, compte tenu de sa pression et de sa temprature. Lorsque cette quantit est dpasse, on voit appara>tre l’eau sous forme de gouttes liquides, on dit que le point de condensation (ou point de rose) est atteint et que l’air est satur en eau. Le rapport de mlange & saturation indique donc le nombre de grammes de vapeur d’eau ncessaire pour saturer 1 kg d’air sec & une temprature et une pression donnes.
On observe sur la figure 6.9 que plus l’air se refroidit plus R vs devient petit. On peut imaginer Rvs comme tant le contenant et Rv comme tant le contenu. Quand les tempratures diminuent, Rvs ou le contenant se rduit et finit par atteindre la m9me taille que le contenu (Rv). Autrement dit, c’est que le contenant (Rvs) devient rempli (Rv) jusqu’& pleine capacit. Cette galit se produit lorsque l’on atteint la temprature du point de rose. HR= (Rv/Rvs) x 100 ou HR : humidité relative Rv : rapport de mélange réel (g de vapeur d’eau/kg d’air sec) Rvs : rapport de mélange 0 saturation (g de vapeur d’eau/kg d’air sec) Sur le tphigramme, les lignes d’gal rapport de mlange & saturation sont indiques par des lignes obliques de couleur orange, qui sont moins inclines que les isothermes et qui les recoupent. L’unit utilise est le gramme de vapeur d’eau par kilogramme d’air sec (g/kg). En observant les valeurs de R vs sur le tphigramme, on constate que le rapport de mlange & saturation augmente avec les tempratures. En effet, l’air chaud peut contenir beaucoup plus de vapeur d’eau que l’air froid.
Exercices sur les trois premires composantes du tphigramme
adiabatique (ou adiabatique sche) pour l’air non satur Les deux derni-res composantes du tphigramme indiquent quel sera le taux de refroidissement d’une parcelle d’air lors d’un soul-vement vertical. Deux cas de soul-vement sont possibles : celui d’une parcelle d’air non satur et satur. Selon l’tat de saturation, le gradient vertical de temprature sera diffrent. Concr-tement, les adiabatiques vont nous servir & chaque fois que nous ferons un soul-vement vertical de l’air. L’adiabatique s-che devra 9tre utilise lorsque le soul-vement concerne de l’air non satur (HRnent est plus apparent en hiver. Un Chinook peut durer une heure ou plusieurs jours
Exercice
Tout d’abord, les prcipitations abondantes sur le versant Ouest ont fait perdre 3g d’eau par kg d’air sec (7,7 – 4,7 = 3) & l’atmosph-re et la temprature de l’air a chut de 11°C, soit un taux de 5,5°C par 1000 m d’altitude. Sur l’autre versant, quant l’air a commenc sa descente, il s’est rchauff au taux de l’adiabatique s-che soit 10°C par 1000 m. L’air est descendu de 1500 m (soit jusqu’& 500 m), il s’est donc rchauff de 15°C (14 – -1 = 15) au total pour s’tablir & 14°C & 500 m d’altitude . l’humidit relative est passe de 100% au sommet de la montagne & 45% sur le versant Est & 500 m d’altitude. Cette chute est attribuable au fait que le rapport de mlange & saturation a passablement augment entre le sommet et le bas de la montagne car l’air, en se rchauffant, augmente sa capacit & contenir de l’eau Comprendre les processus de stabilisation et de déstabilisation de l’air et prévoir 0 l’aide du téphigramme, la formation ou non de nuages convectifs ainsi que la hauteur de la base et du sommet (plafond) des nuages s’il y a formation de ceux-ci (N);
Ainsi, une parcelle d’air non-satur qui s’l-ve et se refroidit suivant le taux de l’adiabatique s-che (10°C/1000 m) peut arriver dans une couche plus froide ou plus chaude qu’elle-m9me : si la parcelle d’air est plus chaude que l’air ambiant, elle va continuer son ascension car plus lg-re que l’air ambiant → on est donc en condition d’air instable; si la parcelle d’air est plus froide que l’air ambiant, elle tend & redescendre & son point de dpart → on est donc en condition d’air stable. Pour qu’un soul-vement vertical se ralise, l’atmosph-re doit 9tre en condition instable. P l’oppos, si l’atmosph-re est stable il n’y aura pas de soul-vement.
Pour vrifier si un profil thermique mesur avec un ballon-sonde est instable il faut faire un test de soul-vement de la parcelle d’air. Pour ce faire, on soul-ve un chantillon d’air ambiant situ dans le bas du profil. Sachant qu’une parcelle d'air non-satur souleve se refroidit au taux de l’adiabatique s-che, on examine si la parcelle d’air demeure plus chaude (instable) ou plus froide (stable) que l’air ambiant.
La figure 7.10 illustre le cas inverse oW l’air ambiant prsente un profil stable. C’est-&-dire que le test de soul-vement de la parcelle d’air confirmerait que celle-ci se retrouve toujours dans de l’air ambiant plus chaud qu’elle. Cela signifie que la parcelle d’air plus froide retournerait & son point d’origine parce que plus froide, donc plus dense.
Prvision de la formation ou non de nuage convectifs et prvision de la hauteur de la base et du sommet (plafond) des nuages 3 situations
Processus de stabilisation et dstabilisation Tous d’abord il existe deux processus de stabilisation (figure 7.14): Rchauffement en altitude : il peut 9tre caus par l’arrive d’une masse d’air chaude en altitude ou par compression adiabatique; Refroidissement prs du sol : il peut 9tre de nature radiative (pertes par rayonnement infrarouge tr-s importantes) ou 9tre associ & l’arrive d’une masse d’air froide. Au sol, la stabilisation s’accompagne souvent d’une diminution de la vitesse du vent. La dstabilisation s’op-re aussi de deux fa?ons (figure 7.15): Refroidissement en altitude : qui peut 9tre caus par une advection d’air froid; Rchauffement au sol : rchauffement radiatif, le jour. Le processus de dstabilisation est souvent accompagn d’un changement du caract-re du vent (ce dernier souffle en rafale et sa direction change par saccades). L’occurrence simultane d’un rchauffement au sol et d’un refroidissement en altitude est & l’origine des orages les plus violents. Le jour, les couches infrieures de l’air s’chauffent rapidement sous les rayons du soleil. L’air devient alors tr-s instable et des «bulles» d’air chaudes se dtachent du sol, s’l-vent, et par mlange avec l’air ambiant, rchauffent des couches d’air de plus en plus hautes. Si le niveau de condensation est atteint, il se forme des nuages convectifs.
la nuit, sous un ciel dgag, le sol et l’atmosph-re se refroidissent & cause des pertes importantes de chaleur par rayonnement infrarouge et frquemment, si le temps est clair et calme, une inversion thermique appara>t. Une telle situation est synonyme d’air tr-s stable oW la convection est nulle. Énumérer et décrire les principaux types de soul)vements verticaux (N);
Il existe quatre grandes catgories de soul-vements verticaux : Soulvement orographique : ce type de soul-vement se produit lorsque l’air rencontre un obstacle physique naturel comme une cha>ne de montagnes. C’est ce type de soul-vement qui est & l’origine de la formation du Chinook; soulvement frontal : ce type de soul-vement se produit lorsque deux masses d’air aux proprits thermiques diffrentes se rencontrent. Il y a deux sous-types de soul-vement frontal. celui associ & un front froid, c’est-&-dire lorsqu’une masse d’air froide en mouvement rencontre une masse d’air chaude P ce moment, l’air froid plus dense, provoque le soul-vement de l’air chaud plus lger, et & leur contact, on voit appara>tre une formation nuageuse & fort dveloppement vertical (cumulus). il y a celui associ & un front chaud, c’est-&-dire lorsque de l’air chaud en mouvement se dirige vers une masse d’air froide (figure 7.16-B). Comme cet air chaud est plus lger, il chevauchera la masse d’air froid (passera par-dessus). Dans la zone de contact on verra aussi la cration de nuages mais se dveloppant plutBt & l’horizontal (stratus);
Soulvement d! au frottement : en frottant le sol, l’air se brise en une srie de tourbillons que l’on appelle turbulence mcanique. Ces soul-vements se produisent aussi & cause d’obstacles physiques naturels ou artificiels (b*timents en hauteur) et sont donc de la m9me nature que les soul-vements orographiques
Soulvement dynamique : ce type de soul-vement est caus par une variation dans l’espace de la vitesse ou la direction du vent, ou des deux simultanment. P chance, ce type de soul-vement engendre la formation de zones de convergence et de divergence qui donneront & leur tour des cellules de convergence/divergence.
Nommer les masses d’air qui touchent nos régions et connaître leurs caractéristiques générales (N).
Les masses d’air correspondent & une portion relativement grande (des centaines & des milliers de km) de la troposph-re dans laquelle la temprature et l’humidit ont une certaine uniformit horizontale. La formation d’une masse d’air est troitement lie & sa rgion d’origine et aux rgions au-dessus desquelles elle voyage.
Une masse d’air sec portera le nom de « continental », pour laisser entendre que son passage au-dessus du continent ne lui a apport que peu d’humidit. P l’oppos, le mot « maritime » identifie des masses d’air humides arrivant des grandes tendues d’eau ou des grandes sources d’humidit que sont les ocans ou les grands espaces oW la vgtation est abondante.
Continentale arctique (cA) Les froids intenses et les records de basses tempratures sont souvent associs & cette masse d’air qui constitue la plus froide d’entre toutes. la masse d’air continentale arctique recouvre une rgion glace et enneige. Les basses tempratures qui limitent la quantit maximale de vapeur d’eau que l’air peut contenir font en sorte que cette masse d’air est tr-s s-che. Si cet air se dplace au-dessus d’une grande tendue d’eau telle que les Grands Lacs, il est considrablement rchauff, et son gradient thermique vertical se renforce au niveau des couches infrieures. Cette situation peut donner naissance & des prcipitations neigeuses tr-s abondantes sur le versant Est des Grands Lac qu’on appelle « ceinture de neige » L’t, cette masse d’air a peu d’effet sur l’Amrique du Nord car elle demeure confine au- dessus du pBle Nord.
Maritime arctique (mA) L’hiver, cette masse d’air en provenance de l’Alaska ou de la Sibrie, est compose d’air continental arctique qui atteint la cBte du Pacifique, apr-s une trajectoire relativement courte au-dessus de la partie nord de l’ocan Pacifique. En se dpla?ant au-dessus de
l’eau, l’air devient un peu plus chaud, plus humide, et par consquent instable jusqu’& de hautes altitudes, ce qui entra>ne la formation de strato-cumulus. En t, cette masse d’air provient plutBt de l’Arctique. En gnral, la masse d’air maritime arctique est un peu moins froide que la masse d’air continentale arctique, mais elle demeure plus froide que la masse d’air maritime polaire.
Maritime polaire (mP) Lorsque le froid de l’Arctique pn-tre le territoire ocanique jusqu’aux eaux chaudes des latitudes tempres, cet air devient plus chaud et plus humide que l’air maritime arctique; on l’appelle alors l’air maritime polaire. En hiver, cette masse d’air atteint la cBte du Pacifique apr-s un long voyage en provenance de l’Ouest, au cours duquel elle a gagn un secteur oW l’ocan Pacifique est relativement chaud. Son ascension orographique le long des montagnes donne lieu & des formations nuageuses tr-s tendues et & des pluies abondantes; prcipitations abondante sur le versant Ouest des montagnes Rocheuses et ass-chement sur le versant Est (Chinook). En t, cette masse d’air provient de l’Arctique et les nombreux lacs du Grand Nord l’alimentent en humidit.
Maritime Tropicale (mT) Les rgions d’oW proviennent les masses d’air maritimes tropicales sont le golfe du Mexique, la mer des Cara\bes et les ocans Atlantique et Pacifique, au sud du parall-le 30°N. c’est l’air maritime tropical, tr-s chaud et tr-s humide, qui prdomine au sud du front polaire. L’hiver, l’air maritime tropical gagne rarement la surface au Nord des Grands Lacs, mais il est souvent prsent en altitude. La venue d’une masse d’air maritime arctique le soul-ve et cre une instabilit qui dclenche de la neige abondante, pluie, pluie vergla?ante et risque de givrage. L’t en montant vers les territoires plus froids du Nord, cette masse d’air am-ne souvent la formation de vastes nappes de brouillard. Ce brouillard (qu’on dit d’advection) se forme lorsque l’air passe au-dessus des eaux froides de l’Atlantique Nord. D’oW les brouillards denses qui couvrent les Maritimes et Terre-Neuve. De plus, les pluies associes & cette masse d’air aux tempratures tr-s chaudes et & humidit leve sont abondantes. La canicule estivale y est aussi souvent associe.
Cours 8 Expliquer la logique de la nomenclature et du classement des nuages (N);
Le syst-me d’appellation des nuages de Luke Howard repose sur deux principes : 1) l’altitude de la base des nuages; 2) leur forme. Tout d’abord, on proc-de & un premier classement des nuages qui les divise en quatre groupes, selon l’altitude de leur base. Les trois premiers sont dfinis selon le concept qui introduit l’existence d’tages dans l’atmosph-re : l’tage infrieur, l’tage moyen et l’tage suprieur. Le quatri-me groupe, quant & lui, inclut les nuages qui se retrouvent sur plus d’un tage & la fois. Ainsi, on associe un prfixe par tage : Stra- tage infrieur Alto- tage moyen Cirr- tage suprieur Cum- dveloppement vertical Dans un second temps, on distingue trois formes principales de nuages qui sont chacune associes & un suffixe. Stratus signifie un nuage en forme de nappe ou de couche d^ au refroidissement de l’air. Cumulus correspond & un nuage de forme arrondie (qui ressemble & un chou-fleur) cr par des mouvements verticaux en air instable. Puis, Cirrus est associ & une forme de nuage ressemblant & des cheveux et qui se retrouve uniquement & l’tage suprieur. Pour identifier les nuages qui donnent des prcipitations, on peut ajouter nimbo comme prfixe ou nimbus comme suffixe. Selon la classification gnrale, on distingue dix genres de nuages distincts
Etrage supérieur (6 km) Etage moyen 2 km Etage inférieur moins de 2km Vertical 500 m
Forme de nappe cirrostratus
Forme arrondie cirrocumulus
filament cirrus
altostratus
altocumulus
x
Stratus nimbostratus
stratocumulus
x
Cumulus
x
cumulonimbus Reconnaître les genres de nuages (+ exceptionnellement l’esp)ce altocumulus lenticulaire et la variété mammatus) et en décrire les caractéristiques principales (les autres esp)ces et variétés ne sont pas 0 reconnaître) (N);
Altocumulus : Nappe de nuages blancs ou gris de forme arrondie ou aplatie. Se prsentent en groupes, en lignes ou en vagues.
Altocumulus lenticularis : Nuage orographique cr sous le vent des montagnes, compos de superpositions de lentilles. Il se forme sans cesse du cBt du vent et se dsint-gre de l’autre, ce qui fait de lui un nuage stationnaire.
Mammatus : Nuage rsultant de l’apparition de poches sous des nuages tels que les altocumulus et les cumulonimbus. De couleur bleu-gris, le mammatus est gnralement associ & des orages. Toutefois, il peut parfois 9tre observ sous des nuages non violents comme les altostratus.
Distinguer les différents types d’instruments utilisés pour mesurer les précipitations de pluie et de neige et décrire bri)vement leur fonctionnement (N);
Pluviomtre manuel : L’instrument le plus simple pour mesurer la quantit de pluie tombe dans un temps donn est le pluviom-tre manuel . Il s’agit d’une prouvette gradue que l’on dispose & l’extrieur et dans laquelle la pluie s’accumule lors des prcipitations. Le pluviom-tre manuel permet de mesurer l’accumulation de pluie une lecture & la fois. Pluviographe1 ) augets basculeurs : Cet instrument de mesure recueille la pluie & l’aide d’un rceptacle en forme de cBne . l enregistre de mani-re automatique la hauteur de la pluie accumule gr*ce & un dispositif de comptage & augets (rcipients) basculants. Chaque mouvement de bascule transmet une impulsion lectrique vers un dispositif d’enregistrement. Une fois la donne enregistre, l’eau est libre de l’appareil. Pluviographe Fisher-Porter : Cet appareil (figure 8.3) recueille l’eau de pluie dans un rcipient dpos sur une balance. Ainsi, l’eau accumule est pese automatiquement & intervalles rguliers. Comme l’eau reste un certain temps dans le rcipient, ce dernier contient de l’huile pour emp9cher l’vaporation. Table ) neige: La table & neige est l’outil le plus simple pour mesurer la hauteur des prcipitations de neige. Elle est compose d’une planche carre d’environ 30 cm et d’une tige en mtal insre perpendiculairement qui sert de rep-re apr-s la chute d...