Exposé crise de cuba PDF

Title Exposé crise de cuba
Course Analyse des relations internationales à l'époque contemporaine
Institution Université de Lille
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Exposé sur la Crise de Cuba pour l'UE 5, Cours sur les Relations Internationales de L3 Histoire avec Mr Depreneuf ...


Description

Analyse et sources des relations internationales

La crise des missiles de Cuba

LA CRISE DE CUBA Introduction : La crise de Cuba fut une période d’extrême tension durant la Guerre Froide. Cette crise de 13 jours du 14 au 27 octobre 1962 détériore totalement les relations internationales entre le bloc américain et le bloc soviétique. Elles oppose en effet les deux superpuissance de l’époque autour de l’île de Cuba qui se situe à quelques centaine de kilomètre des Etats Unis mais qui se revêt du socialisme. Nous allons nous demander en quoi la crise de Cuba illustre t’elle les relations internationales entre le bloc soviétique et le bloc américain de la Guerre Froide ? Tout d’abord nous verrons les causes de la crise des missiles puis les faits et le déroulement de cette crise, finalement nous verrons les conséquences de la crise autant dans le monde que sur le futur. Cuba : L’île de Cuba devient indépendante vis à vis de l’Espagne en 1898. Les Etats Unis étaient intervenu dans la guerre d’indépendance cubaine. Ainsi, les USA vont se servir de l’île pour y étendre leur domaine d’influence dans la mer des Caraïbes. Les Etats Unis mettent en place un dictateur, Batista. Fidel Castro prend la tête d’une armée rebelle et renverse le gouvernement en place. Il prend le 1er janvier 1959 le pouvoir à Cuba. Les Etats Unis reconnaissent le gouvernement de Fidel Castro toutefois les rapports entre les deux pays vont se détériorer. En effet, Castro rejette l’influence américaine et veut appliquer son projet collectiviste. Il se rapproche de l’URSS avec qui il va signer des accords bi-latéraux. Le 17 avril 1961 a lieu ce que l’on appelle le Débarquement de la Baie de Cochons : 1400 hommes soutenus par une force aérienne tentent de renverser Castro. Ces hommes sont en majorités des exilés cubains entrainées par la CIA au Guatemala. Différentes villes sont bombardées toutefois mais les forces castristes viennent au bout de cette invasion.

I) Les causes de la crise des missiles : 1) L’opération Mongoose : Suite à l’échelle de du Débarquement de la Baie des Cochons, la CIA ne recule pas à l’idée de détruire le régime de Castro. Le document qui s’intitule « The Cuba Project » montre le projet de la CIA dont le but est d’occuper Cuba et d’établir un gouvernement provisoire avec à sa tête un commandant militaire. Dans ce document, le générale Lansdale propose au gouvernement américain de renverser Castro en octobre 1962 et en suggère l’aide de l’armée américaine. Une fois que le gouvernement agressif de Castro aurait été détruit et qu’un gouvernement sensible au besoin de la population de Cuba aurait été mis en place, les forces armées américaine se retirerait et les relations d’amitié entre l’île de Cuba et les Etats Unis seraient assurées. Prévu en octobre 1962, l’opération Mongoose fut annulé en raison de la crise qui se déroula sur le territoire cubain à ce moment là. A l’occasion des 55 ans de la crise des missiles de Cuba, ‘The National Security Archive’ a rédigé un article dans lequel il explique que l’analyste William Burr a récemment demandé une déclassifications des documents sur le projet d’occupation de l’armée américaine. document 2 : CINCLANT Message to Joint Chiefs of Staff, "Proposed Leaflet," 20 October 1962, Top Secret. http://nsarchive2.gwu.edu//dc.html?doc=4110088-Document-2-CINCLANT-Message-to-JointChiefs-of !1 sur !11

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La crise des missiles de Cuba

Source: MDR release from U.S. Navy “Blue Flag Messages,” U.S. Navy Heritage and History Command Archives → Les chefs du projet prévoyaient afin d’avertir les citoyens de la prise de Cuba à travers des tracts. Le document suivant est une proposition de brochure dans lequel on prévient les Cubains de «rester à la maison» parce que «tout ce qui bouge est une cible». Le dépliant les informera que «dans les prochains jours, les forces armées américaines prendront provisoirement en charge votre pays». document 3 : CINCLANT Message, “Leaflet Target List,” 20 October 1962, Top Secret. http://nsarchive2.gwu.edu//dc.html?doc=4111488-Document-3-CINCLANT-Message-Leaflet-Target-List Source : MDR release from U.S. Navy “Blue Flag Messages,” U.S. Navy Heritage and History Command Archives → Le document-ci, lui, explique le déroulement de la chute des tracts : une première dans les zones urbaines et métropolitaines ainsi que les campagnes à travers le pays, y compris La Havane, Santa Clara, Matanzas et la moitié nord de l'île des Pins. Le plan de largage prévoyait une «charge maximale de bombes par avion et une altitude d'éclatement qui assurerait une large diffusion des tracts». Un type de feuillet accompagnerait une invasion terrestre, un autre serait utilisé «en conjonction avec des opérations aériennes». 2) Les missiles Jupiter déployés en Turquie et en Italie : Le PGM-19 Jupiter est un missile balistique de portée intermédiaire de l’armée de l’air américaine développé dans les années 1950. En avril 1959, l’armée de l’air américaine déploya en Italie deux batteries de Jupiter IRBM au total 30 missiles qui furent déployés entre 1960 et 1963 sur dix sites différents. En octobre 1959, la Turquie et les Etats Unis signèrent un accord pour installer ces missiles sur les bases militaires de l’OTAN dans le sud de la Turquie. Ainsi, quinze missiles furent déployés entre 1961 et 1963. Les missiles turques étaient essentiellement tournés l’URSS et pouvaient frappé le territoire soviétique. Toutefois, les missiles Jupiter étaient faibles : ils devaient être tenu à la verticale pour tout lancement et ils avaient besoin de beaucoup de temps de préparation. De plus, ils pouvaient facilement être détruit. Les Etats Unis avaient donc déployés des missiles presque obsolètes en Europe mais qui aurait pu frapper l’URSS.

3) L’opération Anadyr En mai 1962, Nikita Khrouchtchev, alors dirigeant de l’URSS décide de mettre en oeuvre des opérations secrètes. Le but est de préserver le prestige de l’Union Soviétique, alors menacé par les missiles américains en territoire Turque et Italien. Au début, l’idée germe dans la tête du dirigeant soviet de riposter. Toutefois, au vue de la distance de l’URSS et des puissances balistiques de cette époque, il fallait trouver un territoire plus proche. Khrouchtchev pense alors à l’île de Cuba, qui se revendique comme étant communiste et qui a récemment subit une tentative d’invasion par la CIA ( le Débarquement de la Baie des Cochons ). Le plan original de l’opération Anadyr est présenté au présidium ( autorité suprême de l’URSS ) le 24 mai 1962 et finalement approuvé le 10 juin suivant. document 3 : Memorandum from Malinovsky and Zakharov on deployment of Soviet Forces to Cuba, 24 May 1962. Translated by Raymond L. Garthoff for CWHIP !2 sur !11

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http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB449/docs/Doc%203%201962.05.24%20Memorandum%20from%20Malinovsky%20and%20Zakharov%20on%20deployment%20of%20Soviet%20Forces%20to%20Cuba.pdf Source : http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB449/#_ftn6 → Il s'agit du plan original du personnel de l'opération Anadyr. Dans le cadre d'un déploiement à grande échelle du Groupe des forces soviétiques à Cuba, ce plan fourni 16 lanceurs de missiles de croisière au sol et cinq têtes nucléaires «spéciales» pour chaque lanceur - 80 au total - d'une portée allant jusqu'à 180 kilomètres (111 milles). document 5: Memorandum from R. Malinovsky and M. Zakharov to Commander of Group of Soviet Forces in Cuba, 8 September 1962. Translated by Raymond L. Garthoff for CWHIP http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB449/docs/Doc%205%201962.09.08%20Memorandum,%20R.%20Malinovsky%20and%20M.%20Zakharov%20to%20Commander%20of%20Group%20of%20Soviet%20Forces%20in%20Cuba.pdf Source : http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB449/#_ftn6 → En septembre, Khrouchtchev décide de renforcer le groupe des forces soviétiques à Cuba et d'augmenter la partie nucléaire du déploiement avec 12 lanceurs tactiques Luna (Frog) à double usage avec 12 ogives nucléaires et 6 bombes nucléaires spécialement adaptées. Ce matériel est accompagné par une force armée d’environ 51000 hommes et du matériel, dont le déploiement exige 85 transports, des navires marchands pour la plupart, mais aussi quelques paquebots. L'opération Kama (en russe : Операция «Кама») est une opération militaire soviétique lancée le 1er octobre 1962, sur ordre de Nikita Khrouchtchev, dans le cadre de l'opération Anadyr. L'objectif initial de l'opération est de positionner sept sous-marins lanceurs de missiles de la marine soviétique dans le port de Mariel (Cuba). L'opération sera un échec pour les Soviétiques.

II) Le déroulement de la crise des missiles : La période que l’on appelle « la crise des missiles de Cuba » se déroule sur une période allant du 14 au 28 octobre 1962. On l’a compris elle oppose l’URSS et les Etats Unis à propos des missiles nucléaire disposé sur l’île de Cuba pointé en direction des Etats Unis. 1) La découverte des rampes de lancement Le 29 août 1962, un vol U-2 au-dessus de Cuba avait détecté la présence d'un site soviétique de missile sol-air. Un autre vol, le 5 septembre, détecte plus de sites SAM. Ce serait le dernier vol U-2 à l'ouest de Cuba jusqu'au 14 octobre 1962. Dans ce document le président Kennedy demande au secrétaire à la Défense McNamara d'étudier la possibilité de construire un modèle de missile surface-air et de s'assurer que les plans d'urgence cubains sont maintenue à ce jour. document 1: Kennedy Wants Model SAM Site. Memo from President Kennedy to Secretary of Defense McNamara, 21 September 1962, Top Secret http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB397/docs/ doc%201%20rg%20330%20sec%20def%20cmc%20bx%205%20Cuba%20318%20slash%2022%2 0Oct%20thru%2029%20Oct.pdf

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La crise des missiles de Cuba Source: National Archives, Record Group 330 (Office of Secretary of Defense, "Sensitive Records on Cuba, The Cuban Missile Crisis," (hereinafter cited as RG 330, Sensitive Records), box 5, 381 22 October thru 29 October. Le U-2 est un avion de reconnaissance qui fut utilisé intensivement durant la guerre froide par les États-Unis, notamment pour observer les territoires soviétiques. Il est toujours en service aujourd'hui, bien que modifié.

Source: National Archives, Still Pictures Branch, Record Group 342-B, box 1402 → Site soviétique de missiles surface-air près de La Havane, dans le modèle de déploiement caractéristique en forme d'étoile. Cette photographie a été prise lors du vol U-2 du 29 août 1962. La découverte des sites SAM a soulevé une inquiétude à Washington au sujet de la nature de l'édification militaire soviétique. Le 6 octobre, avec des soupçons grandissants sur l'activité militaire soviétique, McNamara a soutenu la reprise des vols U-2 sur le territoire cubain, suspendu depuis début septembre. document 2: McNamara Ready for Overflights. Memo for the Record from Julian J. Ewell, Executive to JCS Chairman Maxwell Taylor to the Director of the Joint Staff, 6 October 1962, Top Secret http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB397/docs/ Doc%202%2010-6-62%20McNamara%20request.pdf Source: National Archives, Record Group 218 (Joint Chiefs of Staff), Records of Chairman Maxwell Taylor (hereinafter cited as Taylor File), box 6, October 1962 Le 16 octobre 1962, McGeorge Bundy annonce à Kennedy que, deux jours plus tôt, un U-2 a repéré à l'Ouest de la Havane, la construction de rampes de lancement de missiles. C’est alors le début de la crise des missiles de Cuba. 2) Le blocus maritime : a) La réflexion de l’ExComm Le lendemain, le Comité exécutif (ExComm) est une cellule de crise chargée d'élaborer, sous la direction du président, les ripostes américaines. Le comité pense plusieurs solutions : une attaque aérienne sur le site de missiles ou un blocus naval. McNamara, secrétaire de la défense plaide pour un blocus naval de Cuba. document 4-B : B: Duty Officers Journal, 17 October 1962. !4 sur !11

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http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB398/docs/doc%204B%2010-17-62%20duty%20officer%20rg%20330%20secdef%20CMC%20files%20box%201%20cuba%20381,%201962%20(20% 20Oct-25%20Oct%2062O-9.pdf Sources: la source d'archivage des documents est Archives nationales, Groupe d'archives 330, Archives du Département de la Défense, "Dossiers sensibles sur Cuba, La crise des missiles cubains", case 1. document 4-B : B. Memo from J.S. Holtoner, David W. Gray, and JC. Wylie, Joint Strategic Survey Council, to JCS Chairman Maxwell Taylor, "Prospective Soviet Responses to US Action," 17 October 1962, Top Secret http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB397/docs/doc%204B%2010-17-62%20Jnt%20Strategic%20Survey%20Council%20estimate%20of%20Soviet%20response%20to%20US%20action% 20A%20(2).pdf source : Taylor File, box 6, October 1962 → Le Joint Strategic Survey Council, un groupe consultatif des Joint Chiefs, a passé en revue les réactions soviétiques possibles si les Etats-Unis devaient prendre des mesures militaires directes contre Cuba. En se demandant si l'URSS allait déclencher une guerre générale pour la défense de Cuba, le Conseil a conclu que les Soviétiques ne le feraient pas parce qu'ils ne pourraient pas lancer avec succès une attaque surprise et manquer d'intérêts vitaux dans la région. Le Conseil a également examiné d'autres réactions soviétiques possibles, y compris des actions en Turquie, à Berlin, en Corée, en mer et en Iran. De nombreux documents nous montre les réflexions de l’ExComm mais aussi des chefs militaires et des députés à la défense sur les conséquences d’un blocus naval dans la mer des Caraïbes. L’ExComm semble diviser quant à cette décision. À l'ExCom, le président Kennedy subissait de fortes pressions de la part des chefs d'état-major interarmes pour une action militaire, mais une réunion de suivi, au département d'État, montrait un soutien croissant pour un blocus ou une «quarantaine défensive». Au fur et à mesure que les questions étaient traitées, une grande réunion du soir a examiné de près les procédures de blocus. Selon le compte rendu de la Marine après la réunion, le secrétaire à la Marine Fred Korth a «appuyé de tout cœur» CNO Anderson, qui croyait que le blocus «n'était pas dans le meilleur intérêt des États-Unis». document 6-D : "Friday, 19 October 1962", unattributed diary entry from Office of Chief of Naval Operations, Top Secert http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB398/docs/doc%206D%20entry%20for%2010-19.pdf source : Unless otherwise noted (FOIA release), the archival source for the documents is National Archives, Record Group 330, Records of the Department of Defense, "Sensitive Records on Cuba, The Cuban Missile Crisis", box 1 b) La décision de Kennedy : Finalement, le 20 octobre un consensus se dessine autour du blocus naval. Le journal de Houser montre alors une intensification des préparatifs autour de ce blocus. document 8-C : Duty Officers Journal, 21 October 1962: Capt. William D. Houser, Col. Francis J. Roberts, and Lt. Col. Sidney B. Berry http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB398/docs/doc%208B%2010-21-62%20duty%20officers%20rg%20330%20secdef%20CMC%20files%20box%201%20cuba%20381,%201962%20(20 %20Oct-25%20Oct%2062O-8.pdf !5 sur !11

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source : Unless otherwise noted (FOIA release), the archival source for the documents is National Archives, Record Group 330, Records of the Department of Defense, "Sensitive Records on Cuba, The Cuban Missile Crisis", box 1 Il faut savoir que dans la chartes des Nations Unis, une déclaration de blocus envers un pays est considéré comme une déclaration de guerre. Document Youtube : extrait du Discours de Kennedy sur Cuba - 22 octobre 1962 https://www.youtube.com/watch?v=Z3BKxcESdFo → Le lundi 22 octobre à 19h00, Kennedy prend la parole sur les trois réseaux de télévisions américains. Dans son allocution télévisuelle, Kennedy annonce une « quarantaine » autour de Cuba pour empêcher les navires communistes de livrer le matériel destiné aux bases de missiles. On comprend donc que cette quarantaine est un blocus c’est à dire un acte de guerre qui ne dit pas son nom. Le lendemain, Kennedy signe l’acte de mise en quarantaine. La quarantaine est moins contraignante que le blocus qui interdit tout trafic maritime avec l'État en conflit. c) Le blocus : Le 24 octobre, à 10 h, le blocus est en place. La ligne de quarantaine est située à 800 milles (réduite ensuite à 500 milles) des côtes cubaines. Trente cargos soviétiques sont en route. Parmi eux, quatre ont des missiles nucléaires dans leurs soutes. Deux arrivent sur la ligne de blocus : le Khemov et le Gagarine. À 10 h 25, les cargos stoppent. Khrouchtchev juge inutile de rompre le blocus. Les missiles déjà en place à Cuba suffisent. Le 25 octobre, douze cargos rebroussent chemin. Les autres poursuivent leur route. La marine américaine manque l'interception du Bucarest et renonce à le poursuivre car elle avait la certitude qu'il ne transportait pas de matériel militaire. La tension monte d'un cran quand le Strategic Air Command passe, pour la première fois dans l'histoire, en DEFCON 2, état d'alerte précédant la guerre générale. document 2 : U.S. Navy Department, cable to CINCLANTFLT et al, forwarding State Department notice on Submarine Surfacing and Identification Procedures, 24 October 1962.

http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB399/docs/cable%20on%20ASW%20ops.pdf !6 sur !11

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source : Source: National Archives, RG 330, Sensitive Records on Cuba, box 1, Cuba 381 (20-25 October 1962) → Le message de la marine américaine le 24 octobre 1962 détaille les «procédures de surfaçage et d'identification des sous-marins» suivies par les forces américaines qui imposent la quarantaine de Cuba, y compris le raisonnement de «quatre ou cinq signaux sonores explosifs inoffensifs». 3) La fin de la crise : Le 27 octobre, Khrouchtchev laisse entendre dans une lettre à Kennedy qu’il est prêt à négocier : document : lettre de Khrouchtchev à Kennedy du 27 octobre 1962. : « J’éprouve respect et confiance à l’égard de la déclaration que vous avez faite dans votre message du 27 octobre 1962, selon laquelle il n’y aura pas d’attaque contre Cuba, qu’il n’y aura pas d’invasion, et non seulement de la part des Etats-Unis, mais également des autres pays de l’hémisphère occidental, ainsi qu’il est dit dans votre message. Alors, les motifs qui nous ont poussés à accorder une aide de telle nature à Cuba disparaissent également. Voilà pourquoi nous avons indiqué à nos officiers — et ces moyens, comme je vous l’ai déjà communiqué, se trouvent entre les mains d’officiers soviétiques — de prendre les mesures adéquates pour interrompre la construction des objectifs indiqués, les démonter et les ramener en Union soviétique. » Outre la levée du blocus et l’engagement de ne pas envahir Cuba, Khrouchtchev a obtenu la promesse faite par Kennedy de démanteler des bases de missiles à moyenne portée installée en Turquie. Cette assurance a été donnée en privé à l’ambassadeur soviétique Dobrynine par Robert Kennedy dans la soirée du 27 octobre, peu de temps après que Khrouchtchev en eut fait publiquement la proposition. La Maison Blanche demanda seulement que cette promesse demeurât secrète pour ne pas donner l’impression d’être issue d’un simple marchandage. document 15-C : Gilpatric notes, "10/28/62 White House 9 PM," Top Secret http://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB398/docs/Doc%2015C%2010-28-62%20RLG.pdf → Les notes de Gilpatric sur la réponse de Kennedy à la lettre de Khrouchtchev indiquent des éléments du règlement, notamment le démantèlement des armes, l'engagement de non-invasion, la vérification par l'ONU et les discussions futures sur le désarmement. Le samedi 27 octobre 1962, sans autorisation soviétique, Castro ordonne de tirer sur tout avion américain. Un U-2 est abattu, tuant son pilote, le major Anderson. Le major Rudolf Anderson est la seule victime de la crise. document : Leonid Garbu...


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