Fiche de lecture - \"Au coeur des émotions de l’enfant : Que faire devant les larmes ? Comment réagir face aux paniques ?\" PDF

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Fiche de lecture sur ce livre....

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Yann PAPIN – Psychologie de l’éducation J’ai choisi un livre d’Isabelle Filliozat intitulé « Au cœur des émotions de l’enfant : Que faire devant les larmes ? Comment réagir face aux paniques ? » paru en 2013 aux Nouvelles Éditions Marabout. 1 – Ce livre tente d’exposer des réalités auxquelles sont exposés les enfants dans leur quotidien. L’auteure, psychothérapeute de métier, tente d’amener les parents à adopter des comportements adaptés envers leurs enfants pour une meilleure harmonie familiale. La problématique générale de l’ouvrage met en avant l’écoute de l’enfant dans ses sentiments pour chacun de ses parents puissent l’accompagner dans l’accomplissement de soi et donc se développer pleinement dans son enfance. Pour réaliser cette fiche de lecture, j’ai décidé de me focaliser sur deux chapitres de cet ouvrage. Le premier intitulé « La peur » et le second « La joie ». Il me semblait intéressant de pouvoir étudier deux sentiments opposés mais si proches à la fois. L’approche de l’auteure met en avant des pratiques de compréhension et d’accompagnement de l’enfant par l’écoute. 2 – Dans le premier chapitre, l’auteure se tourne vers un sentiment très présent chez les enfants, la peur. Avoir peur est quelque chose de nécessaire dans le développement de l’enfant. Ne pas avoir de peur renvoie à divers refoulements dont, tôt ou tard, l’enfant mais aussi l’adulte qu’il va devenir devra faire face. Mépriser le sentiment de peur chez l’enfant l’empêchera de devenir un adulte courageux et ouvert. Elle démontre qu’importe la nature de la peur, qu’elle soit saine, démesurée ou déplacée, celle-ci doit être respecté par l’adulte pour mieux accompagner l’enfant. Parler de ses peurs, le plus souvent qu’il en a besoin, permet à l’enfant de s’en libérer plus rapidement et donc de se reconstruire. Chaque peur peut être dépassé par l’enfant mais à une vitesse différente, c’est à l’enfant d’en décider et non à l’adulte. L’adulte a une place de médiateur entre son enfant et sa peur, il doit l’écouter mais aussi le stimuler en utilisant un ton de voix rassurant pour ne pas que l’enfant se sente agresser dans les propos que l’adulte peut utiliser. En définitive, pour que l’enfant se sente capable d’affronter ses peurs, il doit le faire à son rythme mais aussi lui proposer divers moyens pour qu’il y arrive. Le second chapitre montre les apports que procure la joie dans la vie d’un individu au quotidien. Il est important que l’enfant développe en soi ce sentiment de joie qui lui permettra de vivre dans une dimension de bonheur indispensable à son bien-être. Cependant, pour que l’enfant puisse éprouver ce sentiment il doit évoluer dans un environnement familial sain. Les problèmes que les adultes peuvent rencontrer au quotidien ne doivent pas interférer dans leur vie de famille et donc dans le développement de l’enfant. Pour développer ce sentiment de joie, l’enfant doit tout d’abord le ressentir. « Il y a de la joie à simplement se sentir vivre ». La joie est un

Yann PAPIN – Psychologie de l’éducation sentiment qui se ressent en groupe, il y a de la joie partout où l’enfant peut la vivre mais aussi la transmettre. De plus, ce sentiment de joie lui permet de développer de nouvelles émotions telles que l’amour mais aussi une sensation de liberté. Lorsqu’un enfant est joyeux, cela lui permet de grandir psychologiquement mais aussi un signe de bonne santé physique et psychique. 3 – L’auteure présente son ouvrage comme « un livre-ressource » et c’est ce que je trouve intéressant dans ce livre. Ce n’est pas simplement un livre mais un guide pour tout parent pour accompagner leurs enfants dans les moments les plus compliqués mais aussi les plus joyeux. Traiter chaque sujet à travers des exemples de l’expérience personnelle de l’auteure permet de se situer parfaitement dans la vision de l’adulte. Les deux chapitres que j’ai choisis, mais aussi l’ouvrage dans son intégralité, permet à nous, futurs professeurs des écoles, d’appréhender de nouvelles manières d’accompagner l’enfant dans son apprentissage. Le verbe « éduquer » n’est plus le bon terme, dorénavant « accompagner » correspond mieux à la vision que je me fais de mon futur métier. Repenser l’éducation est nécessaire pour que le travail de développement de l’enfant se fasse en harmonie avec son développement familial. Isabelle Filliozat montre l’importance des parents dans l’accompagnement de leurs enfants. Cependant, aujourd’hui, de plus en plus de familles ne correspondent plus aux schémas familiaux des années 90. Elle ne développe présente pas les différences de développement de l’enfant à l’intérieur d’une famille traditionnelle, d’une famille recomposée, d’une famille monoparentale... De plus, pour qu’un parent puisse aider l’enfant à traverser, par exemple, ses peurs, l’adulte doit lui-même ait fais le même travail sur lui en amont. Vis-à-vis de la société actuelle, de nombreuses étapes sont encore à franchir pour que nous puissions accéder à la vision de l’auteure. Bien que je sois en accord avec l’ensemble des procédés qu’elle met en avant pour respecter l’enfant et donc l’accompagner, sa vision doit s’installer dans le temps pour permettre aux adultes de s’imprégner des différents changements dont elle fait état. Aujourd’hui, a regard de mon expérience personnelle, il me semble important que l’on prenne conscience des changements nécessaires au bon développement de l’enfant au sein du schéma familial mais aussi éducatif. Comme j’ai pu l’observer lors de mon stage, les enfants sont ancrés dans leur rôle d’élève. A nous, futurs professeurs des écoles, de construire leur avenir en accord avec leurs attentes et leurs envies. Les considérer individuellement et non comme un groupe....