Fiche Grammaire Forme Impersonnelle PDF

Title Fiche Grammaire Forme Impersonnelle
Author Kévin Bonnel
Course Lettres
Institution Université de Pau et des Pays de l'Adour
Pages 2
File Size 189.6 KB
File Type PDF
Total Downloads 9
Total Views 130

Summary

Fiche Concours CAPES Lettres...


Description

La forme impersonnelle Sources : Grammaire méthodique du français Grammaire du français INTRO : Selon la GMF, les verbes dits impersonnels dont les verbes qui ne s'emploient qu'à la troisième personne du singulier. Des verbes personnels peuvent aussi recevoir ce type de construction : on englobe tous les cas sous l'appellation d'unipersonnels (= impersonnels purs et constructions impersonnelles). Les unipersonnels sont obligatoirement précédés de la forme pronominale sujet il, dont les caractéristiques sont : ▪ forme pronominale invariable (n'est pas remplaçable par un autre pronom) (*elle pleut) ▪ n'admet aucune substitution (ni pronominale, ni nominale) (*le temps pleut ; *rien ne pleut) ▪ il impersonnel vérifie deux propriétés formelles du sujet : précède le verbe dont il ne peut être séparé que par une forme pronominale personnelle conjointe et par le premier élément négation (il ne lui en faut pas beaucoup) et i il est étonnant / *étonnante qu'elle n'ait pas réagi) Il n'est pourtant pas à considérer comme un pronom personnel : il (certaines grammaires le considèrent comme appartenant au verbe au même titre que les désinences verbales). (Il faut du temps → *Qui faut du temps ?), ni Il existe toutefois des cas où F. Corblin) (pour étendre le prédicat à l'ensemble de la situation ambiante : ça pleut ! ; avec des verbes de phénomènes d'ambiance rapportés à des sujets humains : ça sonne ; ça bouchonne sur la route ; ça boume?) (il faut y aller / je ne crois pas qu'il faille y aller). Toutefois, (le participe et le gérondif sont exclus car ils nécessitent un support nominal avec lequel ils réalisent un véritable rapport prédicat sujet).

I] Les verbes impersonnels Concerne toutes les formes verbales qui ne s'emploient qu'avec un sujet impersonnel. 1. Les verbes sans complément : verbes météorologiques (ce sont des verbes dits défectifs) il pleut, il mouille ; il neige. 2. Les verbes et locutions à complément obligatoire : Le complément peut être nominal (ou pronominal), ou bien propositionnel, et être construit directement ou indirectement. a) verbes type falloir, s'agir de et des locutions verbales telles être question de, aller de soi, y aller de, en aller ainsi / de même / autrement pour, s'en falloir de peu

b) avoir, être et faire lorsqu'ils forment le noyau verbal de diverses locutions verbales impersonnelles. ➔ Il y a (variante littéraire il est, et il se trouve) ➔ le verbe faire se combine avec des adjectifs, des noms, des syntagmes nominaux pour former des locutions impersonnelles dénotant des conditions météorologiques ou des moments de la journée (il fait beau ; il fait un temps de chien ; il fait nuit) ➔ le verbe être figure dans des constructions similaires fournissant des indications temporelles (il est tard)

II] Les constructions impersonnelles Cette catégorie rassemble des verbes personnels qui peuvent fonctionner comme pivots verbaux dans des constructions personnelles. Ces occurrences se définissent, contrairement aux verbes impersonnels, en référence à une construction personnelle (active, passive ou pronominale) : elles en constituent une variante possible (Un grand malheur est arrivé / il est arrivé un grand malheur) → Ces verbes sont obligatoirement suivis d'une séquence (complément du verbe impersonnel ; parfois appelé régime, mais ce dernier terme est plutôt utilisé pour le complément du présentatif) : la construction impersonnelle impose la présence d'un élément (= séquence) venant la compléter (occupant la position normalement réservée au complément d'objet). Il faut donc que ce même verbe exclue la présence d'un complément d'objet dans la construction personnelle. Ainsi, seuls les verbes monovalents peuvent figurer dans ce genre de construction. Il y a une dissociation entre fonctions syntaxiques et rôles sémantiques : il, sujet apparent (ou grammatical) est vide de sens, tandis que la séquence du verbe impersonnel représente le sujet réel (ou logique). 1. Cas de postposition du sujet d'un verbe personnel ( = locutions ou verbes intransitifs) Trois livres restent → il reste trois livres Avec des verbes intransitifs → position du CO est lire et peut être occupée par le sujet (que l'on appelle alors sujet réel /!\ ce n'est pas le sujet grammatical dans les constructions impersonnelles). 3 conditions : – position préverbale canonique du sujet est occupé par le il impersonnel : plusieurs accidents sont arrivés → il est arrivé plusieurs accidents ( ? sont arrivés plusieurs accidents) – le verbe introduit dans l'univers du discours le référent du sujet réel postposé : il pose son existence ou sa non existence, sa survenance, son mode de manifestation : il n'est venu personne ; il en sort du pétrole – le déterminant du GN postverbal est souvent indéfini ou négatif : il n'y pousse aucune plante / il a surgi des (*les) difficultés ANALYSER la séquence du verbe impersonnel : GN, pronom, complétive, construction infinitive, etc. /!\ cas de dislocations des GN séquence : Des survivants, il n'en reste que deux Toutefois, les GN séquences ne peuvent se prêter à la relativisation : *Les accidents qu'il m'est arrivé → on dit : les accidents qui me sont arrivés // Il me reste du temps → Le temps qui me reste / *Le temps qu'il me reste 2. Les formes impersonnelles du passif En une semaine, il a été publié plus de dix GMF ! (Wahouu!) → phrase impersonnelle ET passive (peut être pourvu d'un complément d'agent, qui est le sujet réel du verbe : par le même éditeur) C'est une paraphrase de Plus de dix grammaires ont été publié (par le même éditeur) : passive seulement, et de Le même éditeur a publié dix grammaires (active)...


Similar Free PDFs