Fiche lecture De la démocratie en Amérique Tome II Partie IV, Tocqueville PDF

Title Fiche lecture De la démocratie en Amérique Tome II Partie IV, Tocqueville
Author Marie Bonniol
Course Français : expression écrite et orale
Institution Université de Montpellier
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De la démocratie en Amérique Tome II, partie IV, Tocqueville Partie IV : Influence générale des sentiments et des idées que l’égalité suggère sur le gouvernement des sociétés humaines. Chap I. L’égalité donne naturellement aux hommes le goût des institutions libres Egalité rend hommes libres & indep -> donne habitude et goût de suivre leur volonté. Indépendance fait qu’ils rejettent autorité et tendent vers idée de liberté politique (ce qui ne sont pas des traits caractéristiques de nat humaine mais produits de hist. -> av Revol Fr, individu ne se conçoit pas comme entité isolée capable de choisir son destin.) Indep met en péril sentiment de former une collectivité soudée par valeurs communes ce qui peut aboutir à dissolution de l’ordre social. Seul esprits timides s’en effraient au point d’en tirer motif de contestation de la démocratie en elle-même alors que c’est plutôt contre ses effets pervers qu’il faudrait contester. Si pouvoir national vient à manquer -> désordre et corps social réduit en poussière. Anarchie n’est pas le mal principal de la démocratie mais au contraire le moindre. Egalité produit deux tendances : -indépendance qui peut pousser jusqu’à l’anarchie -servitude, chemin plus long, secret mais plus certain Les peuples envisagent + facilement la 1ère et y résistent mais se laissent entraîner par la 2 nde sans la voir. Il importe donc particulièrement de la montrer (la 2nde). Egalité inspire indocilité. Ce que Tocqueville admire car indocilité rend possible asservissement de individu par la centralisation administrative. Cela lui permet aussi de prendre conscience de cet asservissement et de le combattre en faisant des propositions de décentralisation (voir chap VII). Chap II. Que les idées des peuples démocratiques en matière de gouvernement sont naturellement favorables à la concentration des pouvoirs Pouvoirs secondaires= tt pouvoir public qui se forme entre souverain et ses sujets (association, famille, collectivités territoriales, presse) Idée de pouvoirs 2ndaire se place naturellement ds imagination des peuples aristocratiques ces pouvoirs renferment des individus ou familles qui sont par naissance, lumière ou richesse destinés à commander. Cette idées est absente de l’esprit des hommes dans les siècles d’égalité car on ne peut l’introduire qu’artificiellement (par opposition volontaire à tendance « naturelle » d’un système) alors que idée d’un pouvoir central et unique est logique. En politique comme en philo et en religion, intelligence des peuples démocratiques reçoit les idées simples et générales (cet amour des idées simples est une conséquence de la tendance democ à placer sa confiance ds opin° pub qui exprime la maj et s’adresse à la maj) Après idée d’1 pouv unique & central, celle qui se présente le + spont dans les siècles d’=é c’est idée d’une législation uniforme -> refus des privilèges, des diff dans les institut° pol. Uniformité législative parait ê cond° 1ère d’1 bon gouv.

Aristocratie permet d’appliquer des règles diff à des individus semblables, démoc s’efforce d’appliquer des règles identiques à des indiv diff. + il y à égalité + les indiv sont petits et la société grande. Les gens accordent donc que le pouvoir qui représente la société et bcp plus important et sage que chacun des indiv qui la compose et que son devoir et droit et de guider les citoyens. Américains croient que dans chaque Etat le pouvoir social doit venir du peuple mais 1* le pouvoir constitué, ils ne lui imaginent aucune limite et reconnaissent volontiers qu’il a le droit de tout faire. Ils ne conçoivent pas qu’on ne puisse pas appliquer uniformément la même loi à ttes les parties du même Etat et à ts les H qui l’habitent (cela laisse de côté traite des Noirs et relation colons/indiens d’Amérique). En Europe même opinions cependant origine du pouvoir diff des américains mais envisagent le pouvoir de la même façon. Chez les 2 not° de puissance intermédiaire s’efface, idée d’1 droit inhérent à certains indiv disparait et idée du droit unique et tt puissant de la société le remplace. Même opinions en France pdt la révolution. La plupart pensent que gouv agit mal mais pensent =t qu’il doit agir sans cesse. Unité, ubiquité, omnipotence du pouvoir social = caractéristiques ppales de ts les syst pol. Pour Tocq il y à 1 importance de imag° en pol pour mettre en garde qu’elle prétend innover alors qu’elle reproduit préjugés enracinés ds catégories de la pensée et du jugement pol existant. Si ces idées se présentent à esprit des particuliers, elles se présentent encore + à imag° des princes. Souverains comprennent pour la 1ère * que la puissance centrale qu’ils représentent peut/doit administrer par elle-même et de façon uniforme ttes les affaires & ts les H. Les H ajd st donc – divisés, ils se disputent sans cesse pour savoir qui sera souverain mais s’entendent sur les droits et devoirs de la souveraineté. Pour eux gouv= pouvoir unique, simple, providentiel et créateur (propriétés trad appropriées à Dieu= manière de suggérer que gouv centralisé est 1 forme de religion laïque). Cette idée est une condition naturelle de l’E actuel des H. Chap III. Que les sentiments des peuples démocratiques sont d’accord avec leurs idées pour les porter à concentrer le pouvoir Habitudes & sentiments prédisposent à reconnaître pouvoir société & à le supporter. Les H se considèrent isolément (individualisme) et ils ont donc du mal à se préoccuper des affaires communes (comparé aux affaires perso) ils préfèrent naturellement laisser le représentant -> E s’en occuper car ils ont ni le goût ni le tps de le faire à cause du passage à une civilisat° qui valorisait l’oisiveté à 1 civ° ou on promeut le loisir pour se reposer du travail. Tocq soutient qu’1 force secrète dvp ces penchants ds le cœur H et qu’il suffit de ne pas les arrêter pour le remplir. Amour du bien-être et nature mobile de la propriété fait redouter désordre matériel. Amour de tranquillité publique ê la seule pass° pol conservée par ces peuples ce qui dispose nat les citoyens à donner sans cesse ou à laisser prendre de nvx droits au pouv central et les moyens de défendre de anarchie en se défendant lui-même (pour T, H ê le 1er à combattre cette menace sans voir qu’elle n’ê pas la + inquiétante).

Comme ds siècle d’= personne ne s’aide, chacun ê à la * indep & faible et il ne faut pas séparer ni confondre ces 2 états qui donnent au citoyen des instincts fort contraires. Indep -> confiance, oorgueil et faiblesse ->besoin d’un secours étranger qui n’arrive jamais et il se tourne donc vers l’E. La haine pour les privilèges augmente au fur et à mesure que ceux-ci diminuent. Passion de l’égalité et égalisation effective s’entraînent dans un mvt de surenchère ce qui favorise conc° de ts les droits politiques à l’E. Gouv central aime =é car facilite act° puissance & l’étend & l’assure. Indep indiv et libé locales seront tjrs produit artificiel & centr° ser le gouv nat. Chap IV. De quelques causes particulières et accidentelles qui achèvent de porter un peuple démocratique à centraliser le pouvoir ou qui l’en détournent Si peuples democ entraînés vers centr° pouvs ils y tendent cependant de manière in=. Cela depend des circonstances particulières qui peuvent dvp ou restreindre effets nat de etat social. Pour peuples qui ont vécu lgt libres avant d’ê = (ex amérique) les instincts donnés par libé combattent (jsq à un certain pt) penchants que suggère = & bien que pouv central augmente ses privilèges, particuliers ne perdent jamais complètement indep. Quand c’est ds un peuple qui n’a jamais connu libé ou très peu (ex Europe) anciennes habitudes se combinent naturellement aux habitudes et doctrines nouvelles, ts les pouvs semblent accourir seuls au centre. Comme Amérique colonisée par Angleterre, libé est ancienne et =é nouvelle alors qu’en Europe c’est inverse =é introduite par pouv absolu (avec les rois) ê déjà ds les habitudes avant la libé. Ds les democ ou =é triomphe après 1 revol° violente on a encore + idée nat d’1 pouv unique et central. Centr° devient necessaire car les gens n’ont pas encore l’organisation& habitudes pour prendre en main administration c’ê donc E qui s’en charge. Centr° se dvp selon progrés =é & la manière dont =é s’ê fondée. Puissance administrative de E s’étend sans cesse car il est le seul assez habile pour pouvoir administrer. La première des causes accidentelles qui aide a la centr° du pouv ê l’origine du souverain & ses penchants. Ds les sociétés democ, la centr° sera + gde que le souverain sera – aristocratique. La seule con° nécessaire pour arriver à centraliser puissance publique ds 1 socié démoc ê d’aimer l’= ou de le faire croire : sociétés arist st pétries de conflits d’intérêts & de valeurs ce qui donne au despote ttes les peines pour rallier à lui les diff castes, les socié démoc sont réunies sous 1 seule bannière l’= voilà pq il faut & suffit que le despote s’affiche comme son partisan (sincère ou non) Chap V. Que parmi les nations européennes de nos jours le pouvoir souverain s’accroit quoique les souverains soient moins stables Democ° ne s’accompagne pas d’1 émancip° de l’indiv mais de sa mise sous tutelle d’autant + dominatrice qu’il en ê le complice. Démocraties en Europe ont ttes les tendances générales & permanentes qui portent les américains vers centr° pouv et de + elles st soumises à multitude de causes 2ndaires & accidentelles que américains ne connaissent point. L’E a repris attributs nat de puissance souveraine. Ancienne sépar° des pouv exécutif, législatif & judiciaire ê remis en cause par la

centr°. Tocqueville s’attache ici aux dangers de democ car ses avantages sont connus, il ne blâme pas mais expose. En Europe, bcp de rev° qui se ressemblent en 1 pt : ts ont ébranlé ou détruit pouv 2ndaires. Si =é ê 1 bonne chose, elle conduit au nivellement & à uniformité qui doivent ê endigués ds la mesure où ils restreignent diversité et liberté. Gouv confisque biens (matériels et spirituels) de l’Eglise -> sécularisation -> emergence du pouv pastoral. Pouvoir du souverain s’étend, pouv democ peut ê comparé à 1 fleuve en crue qui sort de son lit pour investir les sphères jusqu’ici inaccessibles. Focalisé sur intérêt national, pouv des socié aristocratique pèche par sa compréhension trop resrictive de oppos° entre public & privé ds mesure où il renonce parfois à traiter affaires indiv qui en réalité concernent collectif. Pouv democ va ê caractérisé par tendance inverse. -> Paternalisme : vouloir le bien d’autrui en croyant juger mieux que lui ce qui lui est profitable ou non. Administrat° publique ê devenue + centralisée & + inquisitive (= fait ingérence ds vie privée) & + détaillée. Il y à 1 renversement éco qui en dit long sur changement ds structure du pouv. E devient débiteur des riches et centralise ds ses mains les + gds capitaux. E fait ingérence ds vie eco jusqu’à intervenir ds la manière même dont sujets gèrent leur argent. Souverain devient le + gd des indus. Comme citoyens + faibles car =aux ils ne peuvent plus rien faire en indus sans s’associer or selon Tocq, assoc° sont 1 des formes les + importantes de contre-pouvoir capable de modérer centr°, raison pour laquelle souverains veulent les contrôler ou les empêcher. Souverains s’approprient ainsi de + en + et mettent à leur usage la + gde partie de cette force nouvelle que indus créée. On a usé de la libé au service de =é tant & si bien qu’au triomphe de cette dernière finit par porter préjudice à libé. Rev° risquent de donner naissance à syst encore + menaçant pour les libés que celui qu’elles ont combattu auparavant. Chap VI. Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre Democ exerce un pouv insidieux qui rend homogènes comportements & manières de penser. Democ exerce violence diffuse & quasi imperceptible car elle s’applique à ensemble des citoyens. Despotisme democ dégrade progressivement et avec une forme de douceur la libé des indiv. Ceux-ci sont d’autant + disposés à lui aliéner leur pouv de décis° que cet abandon paraît assurer leur confort sous la tutelle bienveillante du pouv public. L’espèce d’oppression dont les peuples democ sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédé ds le monde, nos contemporains n’en ayant pas fait l’expérience sont plus enclins à s’y soumettre car passé n’éclaire plus avenir. Idée d’humanité prend le pas sur appartenance patriotique mais c’est une fausse humanité car elle s’arrête là où s’arrête la sphère de nos proches. Le paternalisme d’E serait acceptable si, comme le pouv paternel, il conduisait vers âge adulte en formant à la robustesse du corps et de l’esprit. Ici, le paternalisme renvoie à un père qui maintient indéfiniment sa progéniture dans l’enfance. Il rend moins utile et plus rare emploi du libre arbitre -> inaliénabilité de indiv réside ds capacité qu’il a de prendre lui-même en charge ses menus soucis.

Il ê difficile de concevoir comment de H qui ont renoncé à se diriger eux-mêmes pourraient réussir à bien choisir ceux qui doivent les conduire. Chap VII. Suite des chapitres précédents Despotisme ê à redouter ds les âges democ. Fonctionnaires d’un E centralisés lui sont soumis car ils lui doivent leur place et fonction. Pour que démocratie reste démocratique Tocq imagine des pouv intermédiaires. -

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Au lieu de remettre pouv adm au souverain, on peut en confier une partie à des corps 2ndaires temporairement formés de citoyens, de cette manière libé particuliers sera plus sûre sans que leur =é sois moindre. Remplacer hérédité du pouv par élections qui ê le critère democ. Cela assue indep du fonctionnaire vis-à-vis du pouv central. Créer assoc° citoyennes qui ê democ et leur pouv équivaut à personne aristocratique -> apporterait ts les avantages aristocratie sans inconvénients. Libé presse précieuse car guérit plupart des maux que =é produit. =é isole, affaiblit mais presse place à côté de chacun d’eux une arme très puissante dont le plus faible peut faire usage-> opin° pub. Autonomie pouv judiciaire -> importance des formes.

Rev° plus dangereuse ds pays democ. Ppal effort ds aristocratie était de fortifier pouv social et resserre indep indiv et subordonner intérêt particulier à intérêt général.

Chap VIII. Vue générale du sujet Les biens & les maux se répartissent assez =ment ds monde. Gdes richesses disparaissent, desirs et jouissances se multiplient, moins d’extrêmes au niveau des richesses. Ambition = sentiment univ, chaque indiv ê isolé & faible, société ê agile, prévoyante & forte, particuliers font petites choses & E des gdes. Mœurs douces, violence rare, vie pas très ornée mais plus longue et paisible. Tous les extrêmes s’adoucissent -> uniformité universelle. Ce qui compte c’est le bien ê de tous. Il ne sait pas si ce nouvel état de société est mieux que l’ancien mais il est différent....


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