Introduction Prof: Raphaël ECKERT. Master Droit 1ere année – 1er semestre PDF

Title Introduction Prof: Raphaël ECKERT. Master Droit 1ere année – 1er semestre
Course Histoire des idées politiques
Institution Université de Strasbourg
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Summary

TITRE 1. LA MODERNITE POLITIQUE (XVIIe-XVIIIe SIECLES)
CHAPITRE 1. LES THEORICIENS DU CONTRAT SOCIAL AU XVIIe SIECLE
CHAPITRE 2. ENTRE CITE, LIBERTE ET INTERET :
LA PENSEE ANTI-ABSOLUTISTE FRANÇAISE AU XVIIIe SIECLE
CHAPITRE 3. L’ENTREE DE L’ECONOMIE EN POLITIQUE : LES PHYSI...


Description

INTRODUCTION Histoire des idées politiques de l’antiquité grecque au 17e siècle. L’antiquité grecque et romaine nous ont transmis, plusieurs choses, d’abord, l’expérience politique, différentes formes politiques, la cité d’Athènes à partir du 6e et 7e siècle après notre ère, a connu une forme politique appelée la démocratie. Cette forme de démocratie n’a rien à voir avec celle actuelle, à l’époque les sujets du pouvoir prennent des décisions. Le véritable pouvoir appartient aux citoyens qui prennent la décision. Il y a des milliers de personnes qui se réunissent régulièrement pour leurs idées politiques. Il y a aussi un modèle dominant, le plus diffusé, c’est celui de l’oligarchie, c’est le pouvoir qui appartient à peu de nombre, chez les auteurs, on va le retrouver tout au long de l’histoire, c’est un petit nombre de personnes qui ont le pouvoir. C’est l’oligarchie aristocratique. L’occident va être fasciné par l’antiquité, d’avantage celle romaine que grecque. Tous les intellectuels, ils seront fascinés par l’antiquité, il y aura des récits, des auteurs grecques et romains seront lu jusqu’au 19e siècle. Ces formes politiques d’Athènes et de Rome vont rester dans l’esprit de tous ces auteurs. Rome n’est pas une démocratie, deux types de régimes politiques, jusqu’à notre ère. Une partie de la population, Rome est une grande cité, il y aura une oligarchie, il va se transformer en empire, une monarchie, là aussi il va fascinés les lettrés occidentaux. Le modèle impérial romain va servir de référence en occident. L’antiquité a légué au moyen-âge à la renaissance trois formes politiques. L’antiquité à travers les ouvrages a livré des concepts, des idées, des modèles politiques, des réflexions politiques. L’auteur le plus influent est Aristote. Les cadres conceptuels de la pensée antique vont aussi façonner la pensée médiévale et même moderne. C’est à partir des concepts, qui sont déterminé dans l’antiquité qu’on va partir du MA et de la renaissance. On trouvera aussi des idées importantes : communauté politique -> manière de voir la cité, la société sont des groupes qui ont une communauté de destin, elle a un fil commun, un dirigeant On peut dégager deux conceptions de la politique à l’opposé entre Platon et Aristote. La république de Platon est le modèle, un gouvernement, D’expert, dans lequel le pouvoir est confier à ceux qui savent où conduire le peuple, ils savent où ils vont. C’est le savoir, ce qui est le bien commun qui se voient confier le pouvoir. Aristote a une vision beaucoup plus relative du droit commun, la politique est de s’adapter aux circonstances, caractère spécifique à chaque circonstance, il y a des décisions qu’on prend concrètement et non abstraitement.

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La fin du Moyen Age, la première chose, ce n’est pas une période d’obscurantisme. Du MA nous viens plusieurs concepts, par ex : l’état, on a dissocié les structures politiques des sujets du pouvoir, un des apports de la pensée médiévale. Livre à lire « les deux corps du roi » Ernst Kantorowicz On retient surtout au MA ce sont des modèles politiques, le modèle dominant n’est pas l’absolutisme mais plutôt l’oligarchie. Ex : Venise, système compliqué d’élection, le vote des plus riches comptes plus. Jusqu’au 17e siècle, une élection, est caractéristique d’un système oligarchique, alors que la démocratie est le tirage au sort ou on décide. Beaucoup de ville au MA qui sont dirigé de manière oligarchique. Le système en UK est un type d’oligarchie par exemple. Ensuite, le modèle absolutisme, toute la modernité politique va se construire contre lui, on ne peut pas comprendre la révolution française, la pensée des lumières, le libéralisme politique ce à quoi il s’oppose, un certain modèle politique qui est le modèle absolutisme.

Le pays le plus absolutisme est la France, il s’est construit progressivement, à partir de la fin du MA avec une très grande continuité. Par ex : l’église médiévale est absolutiste. Les caractéristiques de l’absolutisme sont : -

L’universalité du pouvoir politique cad qu’il s’applique ç tout le genre humain Si on peut penser le pouvoir comme universel c’est que le monde comme un providentiel. On considère que le monde a été créé par Dieu de même procède de la volonté divine et d’une certaine rationalité divine. Tout s’explique par la volonté divine. S’il y a une unité de l’Europe occidentale, c’est parce que tout le monde partage la même religion. (Le christianisme latin) La légitimité du pouvoir politique repose sur une légitimité religieuse, si le pouvoir est là c’est que Dieu l’a voulu.

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Le pouvoir politique est sacré mais pas véritablement au sens de la religion. Le pouvoir participe à la divinité et la sacralité du monde. Le pouvoir est qqchose qui relève de la volonté de la bonté divine.

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Il y a une hiérarchie sociale, cela veut dire que les hommes en fonction de leur place dans la société valent plus ou moins. Une société hiérarchique, égalitaire. Cette hiérarchie sociale se traduit par l’application de droit différent selon les catégories sociales.

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La société n’existe qu’en référence à un groupement, c’est une société de corps, cela peut être n’importe qu’elle groupe social. La société est pensée comme un assemblage de corps et rouage qui fonctionne ensemble.

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Ce sont des sociétés traditionnelles, une société dans laquelle a vocation à demeurer, le passé a une valeur normative et l’ancienneté vaut titre. Elle donne la supériorité sur le nouveau, l’ancienneté fait droit. On a les traits principaux du système politique ancien

Concrètement, le modèle politique qu’on appelle absolutisme, c’est un modèle confié à une seule personne généralement a un roi. Une personne qui recentre tous ses pouvoirs entre ses mains. Généralement, dans la pensée absolutiste, Le despotisme, c’est celui qui fait ce qui veut, qui peut même faire le mal, régime mauvais, le despote suis que son intérêt personnel et agis mal. Le souverain, le roi est contraint par la religion. Il ne peut pas faire le mal car agis pour le bien commun. Il n’y a pas de limite juridique. Cependant, il y a des contraintes dans lequel s’inscrit le monarque, il se limite lui-même avec la religion. Il va limiter ses propres actions au bien commun dans la pensée absolutiste. La manière dont on qualifie le pouvoir, on rend compte du pouvoir politique. Il va marquer toute la tradition politique. La notion même de souveraineté est une notion médiévale. A partir du 14e siècle, le terme employé pour parler d’un pouvoir royal par rapport à tous les autres centres du pouvoir.

La notion de souveraineté est importance, Jean Bodin a donné un éclat a la souveraineté mais ne l’a pas inventé. Il va être dans la pensée occidentale difficile de penser le pouvoir comme une souveraineté, le pourovir est totalisant et le pouvoir politique qui par définition se diffuse absolument partout, total et général, question de savoir qui est le savoir qui est le souverain mais assez peu. « La souveraineté est la puissant absolue et perpétuel d’une république » jean Bodin, la république est un état, la souveraineté est la caractérisque du pouvoir politique. Il n’y a pas de limite dans le temps, pas de limite juridique. N’est limité par personne. A partir du moyen, on va concevoir le pouvoir politique comme un pouvoir souverain et objet de toutes les personnes qui font l’objet de ce pouvoir. C’est une manière particulière et spécifique de concevoir le pouvoir politique qui va influencer des auteurs tout à fait opposer. C’est un concept creux, a des implications fortes de la manière dont on perçoit le pouvoir politique, les droits qui sont attachés aux titulaires du pouvoir.

§ 3. L’apport du XVIe siècle Au XVIe siècle, c’est une manière non pas de détacher le pouvoir de la religion mais de l’en éloigner. Avec la modernité, le pouvoir devient de plus en plus l’affaire des hommes. On légitime toujours le pouvoir par la volonté divine mais ce sera plus une affaire des hommes. Dès le 17e siècle, la religion et la transcendance s’éloigne.

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On va procéder de plus en plus comme le pouvoir une forme de rationalité, une forme de mystère de la décision politique. Progressivement à partir de l’époque moderne, on n’en vient à dire que le pouvoir est une science du pouvoir, avec des faits scientifiques. Ce qui va se développe le siècle suivant, au 17e siècle on va considérer que la pensée politique doit répondre à une science mathématique. Et la fin de l’utopie du pouvoir universel, c’est l’époque des états. Le pouvoir se conçoit au sien d’une communauté politique définit, On comprend le monde occidental comme une. Juxtaposition d’états et non plus comme une communauté de fidèles qui ont vocation à être dirigés par une seule personne. On va restreindre le pouvoir a une communauté beaucoup plus petite. Le pouvoir politique s’inscrit dans une finalité de pouvoir politique qui deviens sa propre finalité.

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