J.Beauvois, R - FICHE SUR JEAN LEON DE BEAUVOIS ET ROBERT VINCENT JOULE PDF

Title J.Beauvois, R - FICHE SUR JEAN LEON DE BEAUVOIS ET ROBERT VINCENT JOULE
Course Penser la Communication
Institution Université de Franche-Comté
Pages 5
File Size 234.7 KB
File Type PDF
Total Downloads 88
Total Views 134

Summary

FICHE SUR JEAN LEON DE BEAUVOIS ET ROBERT VINCENT JOULE...


Description

Jean Lion Beauvois et Robert Vincent Joule, auteurs du « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens. » Ces deux auteurs parlent d’influence sournoise dans le sens où nous sommes manipulés sans s’en rendre compte. Qui est Jean- Léon Beauvois ?

https://www.goodreads.com/author/show/819921.Jean_L_on_Beauvois → Ce psychologue français est né en 1943 à Aix-en-Provence. Tout d’abord, Jean-Léon Beauvois a été chercheur en psychologie clinique à Paris et à Nancy puis chercheur en psychologie sociale expérimentale à Nancy, Caen, Grenoble et Nice depuis l’année 1994. D’après la source du site de la Fnac, Jean-Léon Beauvois est universitaire et enseignant. Il est connu pour avoir dirigé nombreuses fois les organismes universitaires dont il était membre comme « (UER « connaissance de l’Homme » à Nancy, UFR ‘Sciences de l’Homme de la Société » à Grenoble, Département de psychologie à Nice ». A présent qu’il est retraité, il étend ses recherches aux sciences et à l’analyse politique, mais aussi à l’Histoire et à la Préhistoire. Son dernier livre évoque ces points : « Les Illusions libérales, individualisme et pouvoir social. » Ce n’est pas une biographie très objective puisque le site de la Fnac a pris la biographie sur Wikipédia (une source pas très confiante sur la véracité). Fnac,< https://www.fnac.com/Jean-Leon-Beauvois/ia9335/bio>, 13/03/2018, 2018 LA BIBLIOGRAPHIE : - BEAVOIS, Jean-Léon et al, La psychologie sociale. Tome 1 : Relations humaines groupes et influence sociale. Grenoble, PUG, « La psychologie sociale », n°1, 1995, 373 pages. - BEAUVOIS, Jean-Léon. La psychologie quotidienne. Presse universitaire de France, « Le psychologue », 1984, 224 PAGES. - BEAUVOIS, Jean-Léon et al, Manuel d’études pratiques de psychologie. Etudes pratiques, Presse universitaire de France, « Le psychologue », 1, 1992, 352 pages. -BEAUVOIS, Jean-Léon, Les influences sournoises. Précis des manipulations ordinaires, François Bourin Editeur, 2011, 362 pages. - BEAUVOIS, Jean-Léon. Les illusions libérales, individualisme et pouvoir social. Petit traité des grandes illusions. Presse Universitaire de Grenoble, 2005, 409 pages. - BEAUVOIS, Jean-Léon et al. Perspectives cognitives et conduites sociales. Delachaux et Niestlé/ PU Rennes, « Actualité en sciences sociales », 1998, 9 volumes, 370 pages.

Etc… Qui est Robert Vincent Joules ?

http://www.chairesante.dauphine.fr/fr/researchers/robert-vincent-joule.html

Ce chercheur en psychologie sociale est professeur à l’université d’Aix-Marseille. Il dirige également le Laboratoire de Psychologie Sociale de l’université de Provence. La plupart de ses recherches portent à la question du changement des comportements et des mentalités. Fnac, , 13/03/2018, 2018 LA BIBLIOGRAPHIE : -

JOULE, Robert-Vincent et Pascal Huguet. Bilans et perspectives en psychologie sociale. PUG, « Bilans et perspectives e, psychologie sociale » Tome 2,2007, JOULE, Robert-Vincent et Pascal Huguet. Bilans et perspectives en psychologie sociale. PUG, « Bilans et perspectives e, psychologie sociale » Tome 1,2006,

Quelques œuvres communes aux deux auteurs : - BEAUVOIS, Jean-Léon et al, 20 ans de psychologie sociale expérimentale francophone. Presse universitaire de Grenoble, 1998, 397 pages. - BEAUVOIS, Jean-Léon et al, La soumission librement consentie. Presse universitaire de France, 2010, 224 pages. - BEAUVOIS, Jean-Léon et Robert-Vincent JOULE. Gra w manipulacje. Wywieranie wpływu dla uczciwych, Gdańskie Wydawnictwo Psychologiczne, 2002, 224 pages. - BEAUVOIS, Jean-Léon et Robert-Vincent JOULE. Soumission et idéologies. Psychosociologie de la rationalisation. Presse Universitaire de France, 1981, 208 pages. → Pour ce qui concerne les biographies et les bibliographies, il faut savoir qu’elles ne sont pas exhaustives.

Le livre que j’ai choisi de lire est un livre dirigé par Jean-Léon Beauvois et écrit également par Gabriel Mugny et Dominique Oberté. Il se nomme : « Relations humaines groupes et influence sociale » de la collection « La psychologie sociale » de l’éditeur PUG en 1995. C’est le premier Tome de la collection

sur les 6. J’ai choisi de lire le chapitre 7 puisqu’il est écrit que par Jean-Léon Beauvois et qu’il parle de l’interactionnisme (11 pages). Pour influencer quelqu’un ou un groupe, il y a de l’interaction directe ou indirecte puisqu’il y a une réelle relation entre les médias et nous. QUE RETENIR DE PLUS IMPORTANT DANS CE CHAPITRE ? L’interactionnisme. Le mot « interactionnisme » fait partie des mots souvent utilisés dans les discussions métathéoriques des sciences humaines et sociales. La métathéorie appuie les théories. On peut distinguer plusieurs types d’interactionnismes à partir de la signification de la notion. Dans tous les cas, cette notion garde une signification primitive « d’influence réciproque ». La question est de savoir qu’est ce qui s’influence réciproquement et quelles sont les conséquences de cette influence. Pour répondre à cette question, nous verrons trois principaux mouvements qui peuvent être distingués. Tout d’abord, il y a l’interaction entre un sujet et une situation et la définition d’une situation. Pour de nombreux psychologues, sociologues ou encore des philosophes, qui s’intéressent aux sciences sociales, l’idée est que les gens agissent pour modifier la situation dans lesquelles ils se trouvent. Mais nous avons là le premier complexe d’une situation. Une situation peut avoir des éléments interne (ex : ma soif) et externes (ex : une rivière à sec). Ensuite, le degré de « réalité » n’est pas toujours décidable. Puis, le mot « situation » est complexe puisqu’on a du mal à bien définir la frontière entre ce qu’il faut prendre en compte et les éléments négligeables pour caractériser une situation actuelle. Et enfin, il est difficile de savoir de quelle situation parle-t-on : « objective » qui est celle qu’un analyste extérieur voit ou la situation telle que je la vois vraiment avec des significations que je lui prête. L’interactionnisme symbolique, le socle de la psychologie sociale, caractérise le courant qui s’est formé par les chercheurs en sciences humaines et sociales dû à ces questions. Avec un peu plus d’analyse, on pourrait plus parler des interactionnismes symboliques. Cependant, il y a des différences qui se font entre les chercheurs du courant en ce qui concerne les fondements de cet interactionnisme. On retrouve des différences sur l’importance de la « définition de la situation » par un sujet pour comprendre comment son comportement se met en route. On peut retrouver également des différences sur la situation objective et subjective. Jean-Léon Beauvois explique en quoi le cadre métathéorique est un interactionnisme. Il l’est lorsque le comportement est perçu comme la conséquence de la situation qui est le résultat d’une interaction entre un sujet qui a des savoirs, des attitudes et une situation objective faite de contraintes physiques internes et externes, de règles et de valeurs sociales. L’attribution de significations est le processus de cette interaction. Le choix d’une signification subjectives dépend du langage et des autre systèmes symboliques (les mythes et les rituels) qui fondent la vision du monde de chacun, de la place que le sujet occupe. A présent, il y a l’interaction entre les personnes. Il y a une chose qui se créée dans un échange communicationnel ou conversationnel. Les activités de communication sont « génératrices » lorsque deux personnes interagissent du fait que le dispositif interpersonnel est plus grand après un échange. Le brainstorming est la première grande technique de créativité créée par le publicitaire américain Osborn qui suppose les pouvoirs générateurs de l’interaction. Plus récemment, l’Ecole de Palo Alto considère que c’est une forme radicalisme puisque l’élément le plus important à prendre en compte selon l’école n’est pas l’individu mais l’interaction. En 1932, Marjorie Shaw a appliqué la notion d’interactionniste à la « performance de groupe ». Elle veut montrer que le fait d’être en groupe avec des sujets qui s’aident et coopèrent permet une meilleure performance que d’être seul. Le problème était que les individus d’un groupe n’arrivaient pas

à trouver une réponse correcte par un « insight » de la situation. Les membres d’un groupe réclament l’échange des ides, l’acceptation, la critique ou le rejet de toutes idées. Pour montrer son idée, Shaw a donc compté lors d’expériences les performances de groupes et de personnes seules... Les résultats ont bien montré que l’interaction est productrice de performance car elle fait avancer le groupe. ON observe une progression dans la résolution des problèmes dans le temps avec une phase d’exploration, d’organisation puis d’élaboration. En ce qui concerne le Brainstorming, on peut dire que c’est un élément de créativité puisque un individu ou un groupe doit séparer la phase de recherche et de production d’idées « la divergence » avec l’évaluation et le choix des idées « la convergence ». Ce processus permet le traitement créatif des problèmes. Le brainstorming comprend 3 phases : une de préparation sur le thème, sur la façon dont on va simplifier les problèmes. On fait alors des exercices de production libre et instantanés qui permet une liberté d’expression Il est conseillé par Osborn de faire des listes inductives qui doivent transformer les idées avec l’agrandissement, la diminution, l’inversement, la combinaison…. . Puis, il y a la phase de production des idées qui est ce qu’on appelle : « la séance de brainstorming ». On applique alors 4 différentes règles avec une règle qui interdit de critiquer, une qui veut une recherche quantitative et non qualitative. On a aussi une règle d’encouragement pour l’imagination et la dernière qui veut une utilisation de toutes les idées pour produire. Le brainstorming en groupe doit se faire avec un animateur qui doit faire respecter ces règles et de maintenir un rythmé et un climat plaisant pour une bonne production. La troisième phase est celle de sélection des idées. Il faut trier les idées construites, les évaluer et en choisir par rapport aux critères et cette phase se fait par les membres du groupe. Les principes de brainstorming est la base de la créativité individuelle et collective. En entreprise, c’est utilisé dans la démarche des « cercles de qualité ». Cependant, la démarche inductive des interactions entre personnes présentent minimum deux limites. D’abord, elle néglige des aspects de la vie de groupe qui n’ont rien à faire dans des relations interpersonnelles. Les statuts formels sont ici négligés. Puis, le groupe est traité comme un phénomène, un processus en une seule totalité. A présent, on peut voir une autre sorte d’interaction, l’interaction entre variables de personnalité et variables de situation dans la détermination du comportement : B=f(P,E). Le comportement (B)est une variable propre à chacun (P) et une variable de situation (E, environnement) selon Lewin. Il y a une interaction entre la variable lorsque l’effet de l’une sur le phénomène qu’on étudie varie avec les états de l’autre. Lorsque qu’il y a interaction entre les facteurs véhiculés par une personne avec ceux de la situation, les facteurs « de personnalité » n’auront pas les mêmes effets suivant la situation. Prenons l’exemple où une personne devient agressive dans une certaine situation et pas dans une autre. Les chercheurs voudraient alors établir une loi d’interaction avec toutes ces variables. Pour finir, nous pouvons voir le dernier type d’interaction : le recours passionné ou paresseux à un interactionnisme souple. C’est interactionnisme est si solide et ses tenants si isolés. Tout d’abord à cause de « choix métathéorique délibéré ». Ici on étudie les déterminations des comportements sociaux. Buss tient à promouvoir l’idée d’une réciprocité des influences sujet-situation et situation-sujet conduisant au comportement. On peut renoncer à l’interactionnisme statistique (interaction précédente) qui relève de la paresse intellectuelle. Pour terminer, le chapitre conclut avec un exemple de leadership. La présence d’un ledaer dans un groupe expliquerait les rapports des interactionnismes. Les chercheurs ont voulu voir les caractéristiques des leaders sans la situation. C’est dans les années 50 que Gibb avce le principe d’interaction statistique où la situation détermine le leader qui a de nombreux attributs qui seront les attributs du leadership à un moment précis. Il y a interaction entre personnalité et système social : EL= f(P,S). Ces significations permettent l’émergence d’une structure de groupe et d’un leader adapté aux

besoins. Par cette structure, chaque membre a une position à l’intérieur du système qui est une expression de ses relations interactives avec les autres membres. MON COMMENTAIRE SUR LE SUJET : Je ne connaissais pas ce livre et j’ai choisi ce chapitre car il parlait des interactions. J’avais étudié les interactions très rapidement mais je ne savais pas qu’il y avait toute une recherche derrière. J’ai beaucoup appris sur le brainstorming mais en revanche je trouve que l’interaction entre situation et personnalité n’est pas assez expliquée dans le chapitre. Ce qui fait que j’ai eu du mal de comprendre l’interaction portant sur l’interactionnisme souple puisqu’il fait une critique de l’interaction statistique. Je n’ai pas pu écrire ce que j’ai pas compris. Je n’ai pas bien compris le rapport entre la paresse et l’interaction statistique. Bien sûr, si quelqu’un n’a envie de rien faire, il n’y aura pas ou alors une très mauvaise interaction entre cette personne et d’autres membres. Ça va donc avoir des conséquences sur un travail de groupe. Cependant, la relation sujet-situation n’a pour moi pas de sens avec la paresse si alors elle n’est pas expliquée. Pour moi, ce chapitre est très intéressant car il provient d’un livre très connu pour Jean-Léon Beauvois. Parler des leaders est une très bonne chose dans notre société avec l’influence des médias. Ils touchent ce leader pour qu’il puisse à son tour, influencer les choix, les opinions de ceux qui le connait. Parler du brainstorming est aussi une très bonne chose puisque ça incite sur le fait de travailler en groupe pour avoir une meilleure performance. Pour faire le parallèle avec les médias, je dirais que les médias travaillent ensemble pour être plus efficace. Plus efficace dans le sens où ils vont pouvoir cibler, ils vont pouvoir organiser leurs propos, ils vont pouvoir créer la mise sur agenda des personnes. Pour finir, je ne comprends pas également les limites de la démarche inductive avec les aspects négligés du brainstorming (les individus ne sont pas perçus comme individu mais comme un groupe qui créer).

Pour ce qui est des auteurs, j’ai réussi à m’intéresser aux éléments précédents lorsqu’il y avait des exemples, sinon je trouve leur écriture assez compliquée dans le sens où il y a des termes trop compliqués ou que ce n’est pas assez expliqué pour certaines choses. C’est la raison je pense pour laquelle on pourrait être démotivé à lire ce genre de livre sur la psychologie sociale, domaine très intéressant pourtant dans la communication puisque chacun communique ensemble, chacun à des pensées, des attitudes personnelles mais qui en groupe peuvent changer ou être influencée. Les études servent à comprendre les conséquences de la communication avec par exemple des réactions lors d’une situation, ou encore la présence d’un leader lors d’un groupe qui est capable d’influer des personnes et un groupe....


Similar Free PDFs