L1 AES - Histoire de la société française - La gauche en france jusqu\'en 1945 PDF

Title L1 AES - Histoire de la société française - La gauche en france jusqu\'en 1945
Course Histoire de la société française 1
Institution Université Toulouse I Capitole
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L1 AES - Histoire de la société française - La gauche en france jusqu'en 1945...


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La gauche en France, en tant qu'idéologie et parti politique jusqu'en 1945 La gauche en France entre réforme et révolution entre 1900 et 1921 C'est de 1789 que date en France l'opposition droite-gauche. A l'origine c'est une question de place au sein d'une salle. En effet, la "gauche" était la partie de l'assemblée située à gauche du président et où siège les députés de l'opposition. Le concept droitegauche est loin d'être universel. Tout au long de l'histoire de France, la gauche apparaît singulièrement divisée, et lorsqu'elle s'unit on a souvent parlé des gauches au pluriel. Il n'est pas aujourd'hui non plus démontré qu'il existe une gauche et non des gauches. Historiquement, la gauche a presque toujours été moins unie que la droite. On ne peut pas donner de définition intemporel de la gauche. Elle ne peut se définir qu'historiquement et relativement. La gauche française a un passé chargé avec les philosophes du XVIIIe siècle, la Révolution française, la Révolution de 1848, la Commune de Paris en 1871, l'affaire Dreyfus en 1877. Ces périodes constituent les cinq grandes périodes de références qui constituent la tradition de la gauche française. Le parti politique prédominant dans les années 1900 est le parti radical fondé en 1901. Il n'a cependant pas la majorité à lui seul à l'Assemblée Nationale. Il pourrait l'avoir s'il s'alliait aux socialistes mais, dans le contexte de 1900, cette alliance paraît impensable. Le parti radical est contraint de s'allier à la droite. Le parti radical s'oppose violemment aux socialistes sous le ministère de Clemenceau. Dans les années 1900, les radicaux semblent plus proches des républicains modérés que des socialistes. Entre 1900 et 1921, la gauche en France - entendue alors comme les socialistes, compte tenu du rapprochement des radicaux de la droite - est partagée entre des idées réformistes et des idées révolutionnaires. Ces tendances sont personnifiées par de grands hommes. Les socialistes réformistes vont se trouver, avec les socialistes révolutionnaires, unis et séparés au fil des périodes. On a donc une tendance naturelle à la scissiparité du socialisme qui aboutira à la naissance du communisme en France.

Comment les origines du socialisme vont mener, à la suite d'une unification sans précédent, à une rupture historique ? A l'aube du XXe siècle, le socialisme (I) est scindé entre une tendance révolutionnaire (I.A) et une tendance réformiste (I.B). Sous l'impulsion de l'Internationale ouvrière, les socialismes vont se lier (II.A). Mais près de quinze années plus tard, suite à la Révolution russe une rupture du socialisme français va se produire (II.B).

I. Un socialisme divisé par deux tendances... A. Le socialisme révolutionnaire de Jules Guesde Avant 1901, les partis socialistes se revendiquant révolutionnaires n'étaient pas unis. On

comptait alors deux partis. Le Parti ouvrier français, était dirigé par Jules Guesde (les partisans en seront appelés les "guesdistes") et Paul Lafargue. Ce parti ce réclame du marxisme, cependant on y trouve peu d'idées de fond et beaucoup de slogans. Le second parti est celui des vaillantistes, le Parti socialiste révolutionnaire. Ils envisagent un programme de synthèse intégrant le marxisme au socialisme républicain. En 1901, les militants du Parti ouvrier français et du Parti socialiste révolutionnaire vont se retrouver pour former un unique parti. Ce parti est celui du Parti socialiste de France. Ce parti rassemble les marxistes intransigeants et va incarner le fer de lance de l'avènement du parti socialiste. Dans ce début des années 1900, la tendance dominante à l'intérieur du mouvement socialiste en France est le guesdisme. Pour les guesdistes, le socialisme est "fatal". Ils insistent sur le caractère scientifique du marxisme. Pour eux, le mouvement syndical doit être subordonné au parti. Pour ce parti, il n'y a que deux camps (classes) ennemis face à face : la bourgeoisie et le prolétariat.

B. Le socialisme réformiste de Jean Jaurès Avant 1901, il n'y a pas d'unité non plus au sein des partis socialistes à tendance réformiste. On trouve le parti de Paul Brousse : la Fédération des travailleurs socialistes de France qui a été fondé en 1882. Le socialisme que ses partisans prônent est plus raisonnable et le collectivisme sera l'issu de la libre transformation du capitalisme. Ses adhérents sont partisans d'un socialisme législatif et municipal. On compte également un parti très peu organisé qui est celui des socialistes indépendants. Il regroupe ceux qui ne se reconnaissent dans aucun parti que ce soit les broussistes, les allemanistes, les vaillantistes ou les guesdistes. Les leaders en ont été successivement Malon, Millerand et Jaurès. En 1901, la création du Parti socialiste français regroupe des socialistes modérés (association des broussistes et des socialistes indépendants), les socialistes à tendance réformatrice. Ce parti est vite dominé par Jean Jaurès qui va conduire le parti entre 1905 et 1914. Jean Jaurès est un homme modéré. Il souhaite faire une synthèse assemblant les idées socialistes et démocratiques ainsi que le socialisme et l'individualisme et le nationalisme avec l'internationalisme. Le socialisme de Jaurès est lié au souvenir de la Révolution. "C'est le socialisme seul qui donnera à la Déclaration des droits de l'homme tout son sens et qui réalisera le droit humain".

II. ... qui vont s'unir et se défaire A. 1905 : L' unification du socialisme, la création de la SFIO En 1904, l'Internationale ouvrière (fondée en 1889) se réunit en congrès. Le congrès donne raison au révolutionnaire Jules Guesde contre le «réformiste» Jean Jaurès, choix inverse de celui des élections qui donnent 31 députés à Jaurès et 12 à Guesde. L'internationale ouvrière oblige alors les deux courants socialistes à faire leur unité. Les socialistes réformistes et révolutionnaires finissent par s'unir et fondent, en 1905, le Parti de la section française de l'internationale ouvrière, communément appelé la SFIO. Cette formation politique a un caractère internationale. Ce parti va mener une action de classe. Elle va défendre la classe prolétaire. Ses membres ont l'obligation d'appartenir au syndicat socialiste de sa profession (la CGT créée en 1895). La SFIO est un petit parti face au parti radical. En 1906, on compte à l'AN 1 député socialiste pour 5 députés radicaux. Le succès socialiste en 1914 est grand mais la force électorale des radicaux reste supérieure.

Le programme est officiellement marxiste, mais c'est la tendance de Jaurès qui va déterminer l'action du parti jusqu'en 1914 (mort de Jean Jaurès à la vieille du premier conflit mondial). La position face à la guerre change. La SFIO dans ses statuts est plus gesdiste que jaurèsien et parle de lutte des classes et ses définit comme un parti de classe. Dans les régions qui ne sont pas du tout des régions industrialisées, la SFIO prend le relais du radicalisme. Un socialiste, dans les années 1900 pense que l’ordre social est injuste, veux substituer à la propriété capitaliste la propriété collective, il ne se satisfait pas de la l'état de la société, il est anticapitaliste (c'est la différence essentielle avec les radicaux). Le socialistes sont partisans de réformes sociales et sont antimilitaristes. Mais pour le reste, les socialistes misent comme les radicaux sur la démocratie parlementaire. La SFIO est un parti qui ne pèse pas lourd dans le mouvement socialiste international.

B. 1920 : La rupture de la SFIO, la création de la SFIC Les prémices de la rupture / de la radicalisation : En Russie, suite à l'action menée par Lénine et les bolcheviks en octobre 1917, la République russe, issue de la révolution de février devient le République socialiste fédérative soviétique de Russie qui est le premier État communiste du monde. En 1919, La Russie créée la IIIe Internationale ou l'Internationale communiste dirigée par le Parti communiste de l'Union soviétique. La rupture de la SFIO : En 1920, se créée la scission au sein de la SFIO créée 15 ans plus tôt. Cette scission intervenue lors du congrès de Tours le 25 décembre 1920 est due à la Révolution russe d'octobre 1917. Il faut aussi ajouter le rôle de la conjoncture défavorable qui a mené à cette radicalisation soudaine, ainsi que la question de l'implication dans la guerre mondiale débutée en 1914 et enfin le fait que la voie du réformisme semble durablement bouchée. Lors de ce congrès, on assiste alors au fractionnement du socialisme français. On a d'un côté une minorité qui reste fidèle à la SFIO, issue de la IIe Internationale et la majorité qui se rallie à un nouveau mouvement : la Section française de l'Internationale Communiste (SFIC), ancêtre du Parti communiste français. La SFIC se rallie à la IIIe Internationale. Les adhérents s'engagent par tous moyens à lutter contre le régime capitaliste. La SFIC est très mal perçue en France car il a une origine étrangère. Durant les premières années, soit vers 1921, le parti ne défend que les prolétaires et s'oppose à la bourgeoise. Ils s'opposent radicalement à la politique française et ne participent pas au jeu électoral. Le communisme est de fer.

TITRE 2 – Les outils pour la conquête du pouvoir Les partis politiques n'ont pas toujours existé, c'est une notion absente dans l'ancien régime. C'est dans les années 1900-1920 que se crées les principales structures politiques. Il faut attendre 1930 pour voir un phénomène de massification des partis politiques.

Leçon 1 : Les partis politiques de gauche La gauche recouvre les partisans de la république. Au fur et à mesure que le régime républicain s'installe en France, le fait d'être républicain ne vous positionne pas forcément à gauche. Au 20ième siècle, la gauche se décline en deux courants principaux, les radicaux et les socialistes. L'arrivée en 1920 du parti communiste va bouleverser ce paysage.

1. Le parti radical et radical-socialiste : Ce parti radical a une histoire qui se décline en plusieurs mouvements :

A. La ''préhistoire'' du parti radical : Le radicalisme est la dénomination que prennent sous la monarchie de juillet, les républicains qui s'opposent aux régimes. C'est surtout sous le second l'empire que l'opposition républicaine s'organise.

a) Sous le second empire : le programme de Belleville Dans ce document, on retrouve ce que souhaitent les républicains radicaux. Gambetta demande d’abord la liberté d'expression, la séparation de l'église et de l'état (vieux principe de 1789), la séparation de l'école et de l'état. On retrouve aussi déjà l'idée de l'impôt sur revenu (qui n'existe pas avant 1940), les républicains sont contre les armées permanentes. Ils sont également opposés aux colonialisme et enfin dans ce programme ces radicaux limite pour avoir une seule assemblée.

b) Sous la 3éme république : des comités électoraux à 1901 Les partisans se réunissent en 1901 dans des comités électoraux. Ces réunions sont composées seulement d'hommes. Le succès est au rendez vous. En 1885 ces comités se constituent au moment des élections, vont se rassembler dans une fédération. C'est le début de l'organisation. En 1890 est fondé un comité d'action pour les réformes démocratiques. Ce comité d'action essaye de stabiliser les hommes des réformes radicaux. Il y a aussi des associations (ex : ligue des droits de l'homme) qui rejoint ce comité d'actions, il y a aussi la ligue de l'enseignement. Donc toutes ces ligues rentrent dans ce comité.

B. Le parti 1900-1914 Le parti radical domine la vie politique jusqu'en 1914 Création : ce parti se constitue à Paris avant l'adoption de la loi du 1er juillet 1901 qui pose le principe de la liberté d'association. Objectif de cette création : il s'agit de gagner les élections législatives, du pouvoir. L'année suivant ils enregistrent un succès important : 219 députés radicaux sur 586 membres Les thèmes : ce parti s'intitule ''parti démocratique et laïque'', il est d'une part hostile au libéralisme économique mais aussi hostile au collectivisme, il ne veut pas faire disparaître le capitalisme. En 1901 , être radical s'est d'abord être héritié des grands ancêtre de 1789 = justification de demander la séparation de l'église et de l'état. Donc le parti radical mène enfin son programme et mettent entre place en 1905 la loi sur la séparation de l'église et de

l'état (très importante) « république ne reconnaît ni ne salarie aucun culte » = article 2 L'article 4 de cette loi de 1905 est importante car il transfert les biens mobilier des églises à des associations de lègue. Cette loi sera difficile à être exécuté et va entraîner des réactions violentes de la part des catholiques. Dans cette exécution la loi a été virulante. En 1914, l'impôt sur le revenu sera relevé en 1914 par Caillaux qui a été le porteur de ce projet de loi. Ce parti est aussi un parti qui se défend comme celui qui défend la propriété privé mais il défend surtout les petits propriétaires. Les élus radicaux d'une manière générale ont été les porteurs du défenseur des préoccupations de ces administrés. Il se situe donc à gauche dans la ligné de 1789 et qui a réalisé pratiquement tout son programme. Après ce temps de république radical qui s'achève avec le conflit de la 1er guerre mondiale, car avec la guerre meurt le temps des idéologies pour quelques temps et ces 1 radical George Clémencaux qui conduit le pays à la victoire. Donc on est plus dans cette république radicale mais dans la guerre des tranchées terrible.

C. Le parti radical de 1914 à 1940 Le parti radical reste la plus grande formation politique française pendant cette période. Donc c'est un parti du gouvernement qui a un parti de gauche, donc comme il a pas la majorité absolu. Il participe au gouvernement de Point Carré en 1926 et en 1924. Donc là les radicaux entres 1914 et 1940 se situe à gauche, ils gouvernent. Donc une alliance entre la gauche et le cartel de droite. En 1936, les radicaux représente plus du quart du corps électorale français. Pendant la victoire du front populaire, ils ont fait une alliance avec les socialistes. Alors on trouve à la fois les socialistes, puis les radicaux. Le problème est que le front populaire échoue, donc les radicaux partagent l'echec ave »c les socialistes. 1936 est aussi le moment ou commence à diminuer le parti radical, alors pourquoi ce parti s'effondre t-il lentement, cela est à cause de sa structure . Donc le lendemain de la guerre, le parti radical est un parti provinciale de personnalités locales et un parti surtout qui est un parti d'homme qui est adapté à la société française, donc c'est une société rurale et l'ont comprend que le parti radicale qui défend la population et portent à l'assemblée qui porte les préoccupations du peuple. C'est aussi un parti qui est partisans de la paix donc il n'a pas envie que l'ont prépare la guerre. Donc c'est un parti provinciale.

D. Après 1945 Le parti radical en 1945 a 25 élu alors qu'au moment de la guerre il en avait 214. Cette émoragie correspond à une société rurale qui a subit des transformations profonde. Tout ceci modifie le jeu électorale alors que le parti électorale dort. Sous la 4éme rep, un certains nombres de radicaux participent aux gouvernement. Le parti radicale donnera 7 présidents du conseils. Ce sursaut est lié à l'abandonne de la clientèle méridonale. En + Pierre MendesFrance En 1971, un technocrate Servan Schreider (défenseur de l'entreprise)qui essaye de rénover le parti radicale mais en suscitant un certains nombres de division à tel point que le parti radicale se sépare en 2, entre l'aile centre et l'aile gauche du parti. Le centre du parti radical valoisien qui a été conduit par Jean Louis Borleau, ce parti rejoint l'UMP et l'UDF. Il est aujourd'hui intégré à l'UDI. L'aile gauche du parti radicale constitue le mouvement des radicaux de gauche qui apporte leurs soutient au programme commun de la gauche de 1974 qui permet l'arrivé au pouvoir de François Mitterand. Une gauche qui existe donc depuis longtemps.

Le Parti radical CCL : La présence de parti est discrète car il ne fait plus partit des partis du gouvernement. Il a incarné l'idéologie de la IIe République. Il ne s'est jamais remis de sa disparition. Aujourd'hui, ces radicaux se situe au centre et rêvent d'une VIe République qui redorerait le rôle du Parlement. Il se présente comme une gauche moderne qui place l'individu au centre de la question politique.

2. Le Parti socialiste Son histoire est faite de divisions et de ruptures, de guerres et de réconciliations. Il y a une pré-histoire à l'histoire socialiste.

A. de la division à l'unité socialiste Les divisions Après l'écrasement de la Commune en 1871, il semblait que le rêve socialiste s'était évanoui. Mais à partir de 1880, les exilés de la Communes sont amnistiés. Ces hommes qui ont lutté reviennent.

a. Jules Guesde et le parti ouvrier français Il prône la révolution. C'est parti de type marxiste. Il propose à ses électeurs un programme de nationalisation. Il propose les crédits populaire. Il se pose comme un disciple de Marx. Marx n'a pas reconnu ce marxisme. On trouve beaucoup de slogans et peu d'idées de fond dans ce parti. Il certain nombre d'adhérents vont le quitter pour rejoindre Paul Brousse.

b. Partisans de Paul Brousse : Fédération des travailleurs socialistes de France Fondé en 1882. Ce socialisme est plus raisonnable. Il va emprunter la voie législatif. Pour P.B le collectivisme viendra de la libre transformation du capitalisme.

c. Les allemanistes : Jean Allemane 1890 : Parti Ouvrier Socialiste J.A est un authentique ouvrier. Il a été déporté durant la Commune. Il propose dans le cadre de son parti ouvrier socialiste de donner la primauté à l'action syndical. Il se fait le propagateur de la grève générale. La devait permettre la paralysie du régime et ainsi mettre fin au capitalisme. On y trouve des propos anti-militaristes.

d. Les vaillantistes : Edouard Vaillant 1898 Parti socialiste révolutionnaire. L'intérêt est le ralliement de l'action syndicale et de l'action parlementaire.

e. Les indépendants : Malon, Millerand Ceux qui ne se retrouvent pas dans un parti politique.

Le chemin vers l'unité de 1905 Dans les années 1900, tous ces militants se retrouvent au sein de 2 partis.

a. 1901 : Parti socialiste de France réunit les partisans de J.Guesde et

d'E. Vaillant. Rassemble des marxistes intransigeants doctrinales. C'est le parti politique sui doit représenter l'organisation du prolétariat. C'est le fer de lance pour l'avènement du parti socialiste. Le syndicalisme doit être soumis politiquement.

b. Le parti socialiste français (1901) = regroupe les modérés. Pour eux la réforme c'est déjà beaucoup. Ce parti né en 1901 a été très vite dominé par Jean Jaurès. Il conduit le parti entre 1905 et 1914. J.J est un homme plus modéré que J.G, il va essayer de faire une synthèse rassemblant les idées socialistes et démocratiques ainsi que le socialisme et l'individualisme et le nationalisme avec l'internationalisme. Ces deux partis ne s'entendent pas.

c. La création de la SFIO Intervient en 1904 l'international socialiste (fondé en 1899) qui se réunit en congrès à Amsterdam. Et oblige les deux courants socialistes à faire leur unité. Les socialistes finissent par s'unir et fondent en 1905, à Paris, le Parti de la Section française de l'internationale ouvrière = SFIO Cette formation politique a un caractère internationale. Ce parti va mener une action de classe. Elle va défendre la classe prolétaire. La base de l'organisation nouvelle créée en 1905 est ce qu'on appelle le groupe. Ses membres ont l'obligation d'appartenir au syndicat socialiste de sa profession = la CGT créée en 1895. Ces groupes locaux sont rassemblés dans des sections départementales, qui sont ensuite réunis en fédérations qui envoient des délégués au congrès national (grande réunion du parti). L'administration du parti est confié au conseil national qui délègue au bureau. Le programme est officiellement marxiste mais c'est la tendance de Jaurès qui va déterminer l'action du parti jusqu'en 1914. En 1905, être socialiste = croire que l'ordre social est injuste + vouloir la disparition de la ...


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