La définition du droit d’Aristote PDF

Title La définition du droit d’Aristote
Author Javier Pasr
Course Droit international et européen Droits fondamentaux
Institution Université Paris-Saclay
Pages 2
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Summary

La définition du droit d’Aristote...


Description

La définition du droit d’Aristote Selon Aristote la définition du droit c’est appliqué la justice, et la justice c’est attribué à chacun le sien (suum cuique tribuene). Idée sous-jacente chez Aristote c’est que chacun reçoive ni plus ni moins que ce qu’exige la bonne mesure. Cette idée renvoie à la théorie générale de la vertu comme recherche du juste milieu. 2 justices possibles : justice commutative et justice distributive. 1. La justice commutative Aristote considère qu’il faut attribuer, distribuer à chacun le sien. Cela implique donc l’idée d’égalité. Seulement dans la justice commutative l’égalité est conçue comme une égalité arithmétique « à chacun la même part ». Aristote nous dit que dans l’ordre politique c’est une bonne idée de justice car nous permet de penser qu’un homme égal un homme, concept d’isonomie, et cela permet l’idée que chacun a le droit à un vote, donc un homme égal un vote. Mais pour Aristote cette égalitarisme pur qui peut prévaloir dans l’idéal démocratique peut se heurter au principe d’efficacité dans d’autres domaines. Exemple du commandement militaire, Aristote nous dit qu’il y a des différences entre les hommes et parfois un qui arrive mieux à commander que d’autre. De fait pour Aristote la justice commutative ne correspond pas a la nature de l’Homme qui est celle d’une forme de disparité. De fait se penche vers la justice distributive. 2. La justice distributive Cette justice souhaite aussi l’égalité, mais considère que les hommes sont naturellement différents, ne sont pas égaux, et donc on finit par être injuste, inefficace si on se contente de la logique arithmétique. Aristote nous dit que l’égalité arithmétique imagine un partage égal entre les hommes mais il faudrait que ces hommes-là soient égaux : parce que ces personnes ne sont pas identiques, on ne peut distribuer exactement la même chose. Alors à ce moment la 2 moyens de résoudre cette question et passer à une nouvelle distribution : • Selon les mérites (égalité) • Selon les besoins (équité) Cas Pratique : Ville assiégée, quantité réduite de nourriture, à qui faut-il donner la nourriture ? • Donner la même part de nourriture à tous • Donner plus de nourriture à ceux qui l’on produite ou ceux qui sont aller la chercher • Donner plus de nourriture aux guerriers qui défendent la cité • Donner plus de nourriture à ceux qui sont en faiblesse physique du fait du manque de nourriture cad les nouveaux nés, vieillards et blessés de guerre Cas pratique, n’a pas de solution, a vocation d’éclairer sur la notion de justice, d’égalité, d’équité Démocratie : doit-on être dans une logique commutative ou justement doit-on être plutôt dans une logique distributive —> quel est le système le plus juste ? Si admettons qu’on considère qu’on donne plus à d’autres : sur quel critère se baser ? Ex : intelligence, on peut mesurer l’intelligence de différentes manières. Branthôme nous dit « on est tous le con d’un autre » ; ce serait risqué, aristocrate de dire que certains sont trop bêtes pour voter.

Chez Aristote il n’est pas question de droits fondamentaux, et sa préférence pour la justice distributive semble nous indiquer qu’il ne participerait pas à l’idée de l’égalité selon les droits de l’Homme, en revanche en posant les contours de l’essence de l’homme et les prémices de la loi naturelle il apparait comme la première marche de ce chemin vers les droits fondamentaux....


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