La lyrique courtoise - Notes de cours Voix+de+femmes+et+études+de+genre PDF

Title La lyrique courtoise - Notes de cours Voix+de+femmes+et+études+de+genre
Author karim benzegoal
Course Littérature médiévale
Institution Université de Haute-Alsace
Pages 1
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Summary

Voix+de+femmes+et+études+de+genre...


Description

La lyrique courtoise, un genre genré. Lyrique courtoise sont des textes chantés. La poésie des troubadours. La place du féminin et du masculin sont-elles consubstantielles au genre ? C'est de la poésie vernaculaire. Tout repose sur un triangle amoureux. Dame haut placé, mariée à un seigneur, et amoureuse d'un vassale, souvent celui du seigneur. Ces textes circulent dans les Cours, ils participent d'une sociabilité. On apprend à bien se comporter entre nobles. Le vocabulaire de ces textes est transféré du domaine féodale-vassalique : pour que l'homme puisse dire qu'il aime la femme, il fait un service d'amour, il fait un contrat de paix avec elle. Dire l'amour comme un hommage vassalique. Historiens ont étudiés les textes de lyrique courtoise comme des phénomènes sociaux. Grandes tendances critiques (répondent à « est-ce qu'il n'y a pas une promotion de la femme ? ») – Duby. Reconnaît que la littérature n'est pas une copie de la réalité. Ceci dit, il utilise les textes littéraires comme des documents (n'est qu'un phénomène social, lieu de rêve et de réalisations face à une réalité frustrante et insipide). Cette littérature qui chante la dame ne consiste pas en une promotion de la femme, mais d'une homo-sociablité. Les rapports sociaux qui comptent sont des rapports d'hommes. Il constate alors que ceux qui chantent dans ces textes sont jeunes : il compare ces lyriques courtoises au combat , à la joute (dimension de jeu social et littéraire). Sorte d'émulation entre jeunes, orchestré par le seigneur qui met sa femme en jeu. Tous les jeunes de la Cour sont en compétition entre eux pour la femme, qui est la médiation vers le mari. Ils apprennent à être obéissant, à s'humilier, à ne pas répondre... Ce serait une des justifications du fait qu'on condamne l'adultère dans la réalité et qu'on encourage les histoires à adultère dans la littérature. En fait, la lyrique courtoise concerne les hommes. – Anita Jalabert. Néomarxiste, donc pour elle la société concerne les clercs contre les laïcs. Leur chasteté fonde leur supériorité. Le laïc a une sexualité. L'amour courtois serait là pour donner de la valeur, par la sexualité non bestiale, à ceux qui n'en ont pas. Concurrence symbolique avec le discours cléricale : production littéraire savante qui concurrence dans l'espace de l'imaginaire le discours dominant. Il ne s'agit pas de promouvoir la femme. Écrire en langue vernaculaire (en ancien français est une façon de s'opposer au modèle dominant). Chez les laïcs, on distingue les courtois et les vilains → parmi tous les laïcs, certains se distinguent de la masse et disent que eux sont des « courtois » et adoptent des codes courtois, de la Cour. Se distingue par une sociabilité distinguée, une maîtrise du désir. L'autre, le vilain, a un amour bestial. Institutionnalisation de l'adultère : il s'agit de montrer qu'on sait réprimer ses désirs. – L'homme est le sujet de l'échange amoureux. Il est l'auteur et le sujet amoureux. La femme dans la lyrique est réduite au silence le plus souvent. Troubairitz : troubadour femme. Apparaît dans un roman occitan, Flemenca. Il faut situer la féminisation du discours....


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