La passion de jeanne d\'arc analyse de sequence PDF

Title La passion de jeanne d\'arc analyse de sequence
Author Mélodie Le Ray
Course Analyse De Séquences
Institution Université Rennes-II
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Summary

Film La passion de jeanne d'arc - analyse de séquence...


Description

LA PASSION DE JEANNE D’ARC, 1928 DE CARLTHEODOR DREYER Filmographie de Carl Theodor Dreyer Muet 1918!: Le Président 1919!: Pages arrachées au livre de Satan 1920!: La Quatrième Alliance de Dame Marguerite 1922!: Aimez-vous les uns les autres 1922!: Il était une fois 1924!: Michaël (Mikaël) 1925!: Le Maître du logis (Du skal ære din hustru) 1925!: Les Fiancés de Glomdal (Glomdalsbruden) 1927!: La Passion de Jeanne d'Arc Sonore 1932!: Vampyr (Vampyr – Der Traum des Allan Grey) 1943!: Jour de colère (Vredens Dag, également connu sous le titre Dies Irae) 1945!: Deux Êtres (Två människor) 1955!: Ordet 1964!: Gertrud Réalisateur!: Carl Theodor Dreyer, assisté de Paul La Cour Scénario!: Carl Theodor Dreyer et Joseph Delteil genre: Historique, drame Images!: Rudolph Maté Décors!: Hermann Warm (qui fut décorateur sur Le Cabinet du docteur Caligari) et Jean Hugo Costumes!: Valentine Hugo et Jean Hugo Production!: Société Générale des Films (France) Pays d'origine!: !France /!Danemark Format!: 35 mm - Noir et Blanc 1,33:1 muet - 1,37:1 version sonorisée une piste optique Durée!: 114 minutes Distribution:

Renée Falconetti!: Jeanne d'Arc Eugène Silvain!: l'évêque Pierre Cauchon André Berley!: Jean d'Estivet, le Procureur Maurice Schutz!: le chanoine Nicolas Loyseleur Jean d'Yd!: Guillaume Evrard Louis Ravet!: Jean Beaupère Gilbert Dalleu!: Jean Lemaître, le vice-inquisiteur Michel Simon!: un juge Paul Fromet!: un juge Armand Lurville!: un juge Antonin Artaud!: Jean Massieu, l'huissier audiencier, Doyen de Rouen Camille Bardou!: Lord Warwick, capitaine anglais de la place de Rouen

Restauration: La restauration de la version d'origine tient presque du miracle, puisque le premier négatif avait subi des coupures exigées par la censure, puis avait été perdu dans un incendie. Dreyer avait alors réussi à en reconstituer une seconde version à partir de chutes restantes, lesquelles devaient pourtant elles aussi disparaître dans un autre incendie. Il ne restait plus alors que des copies douteuses, et ce n'est qu'en 1981 que l'on retrouva dans un asile psychiatrique d'Oslo un double oublié du premier négatif, non censuré, à partir duquel la Cinémathèque française reconstitua en 1985 le film et les intertitres dans une version probablement très proche de celle montée par le cinéaste pour la première de 1928. synopsis En 1431 débute le procès de Jeanne dans le château de Rouen, devant un tribunal ecclésiastique au service de l'occupant anglais. Enchaînée, avec une simplicité désarmante, elle explique ses gestes devant une foule qui a décidé de la condamner avant même le début de son jugement. Le récit du procès de Jeanne d’Arc en 1431, où elle fut accusée d’hérésie par des juristes ecclésiastiques décidés à lui faire abjurer ses prétentions de visions saintes, et au terme duquel elle fut brûlée sur le bûcher. CRITIQUE PRESSE Film reconnu comme l'un des dix chef-d'œuvres du cinéma CRITIQUE SPECTATEURS La mise en scène de Dreyer est simplement géniale, les contre plongées magnifiques sur Jeanne D'arc entrain de pleurer et puis la musique qui vient renforcer cette beauté Conçu pour être dans le silence complet, le film se tient au carrefour de trois mouvements contemporains : l'impressionnisme français, l'expressionnisme allemand et le montage soviétique. Dreyer utilise décors expressionnistes et théâtralise les angles de vues. Sans parler de la performance de Maria Falconetti qui marque le cinéma à la pierre blanche pour son dernier rôle. Elle exprime l'humanité d'une jeune fille par des plans rapprochés, s'imprégnant magistralement de la psychologie du personnage. Chaque plan est d'une beauté à couper le souffle, chaque mouvement de caméra étonne par son audace, chaque geste s'avère d'une harmonie confondante, chaque regard nous transperce... Et dire que Dreyer réalisera encore 3 ou 4 films de cet acabit par la suite! Je ne peux que vous inviter à vous plonger corps et âme dans ce film, l'un des seuls à être véritablement indispensable! Un chef-d'oeuvre terriblement émouvant, l'un des plus grands du XXe siècle tous arts confondus. Chef d'oeuvre incontesté du muet, "La passion de Jeanne d'Arc" de Carl Theodor Dreyer fait parti des dix plus grands films des années 20! La plus grande partie de

l'oeuvre est composée de premiers plans; les acteurs n'utilisèrent aucun maquillage, ce qui donna au film un accent de vérité que l'on n'avait pas encore vu auparavant! Dreyer qui sut introduire, dans le cinéma, l'esthétique de l'expressionnisme! Le cinéaste centra la totalité de son oeuvre sur le procès lui-même, laissant de côté l'histoire politique et la biographie de la Pucelle d'Orléans! Le procès est raconté sous forme de chronique: le traitement formel appliqué aux juges et à l'accusée fait de ce film une oeuvre chorale! Dreyer nous fait ressentir avec force la sublimation du personnage de Jeanne par sa force religieuse, ce qui donne une vision à la fois artistique et humaine de la souffrance, de l'angoisse d'un être en contradiction avec les moeurs et les idées de son époque! L'oeuvre tend donc à dénoncer les mauvais traitements, physiques et moraux, dont l'être humain a été l'objet à travers l'histoire! Dans le film de Dreyer, les gros plans prédominent et le rôle de Jeanne est interprété de façon magistrale par Marie Falconetti qui reste de très loin la Jeanne d'Arc par excellence! De plus, Dreyer a su dégager l'essentiel: la foi et la souffrance de Jeanne que Falconetti nous envoie comme un uppercut! Voilà pourquoi, après plus de trois quarts de siècle, en dépit de sa forme archaïque, "La passion de Jeanne d'Arc" garde pour un public averti toute sa force et toute sa grandeur… Une référence. Il faut reconnaître que le talent de Carl Dreyer est incontestable, mais il n'est presque rien comparé à celui de Renée Falconetti ( sa prestation est plus qu'extraordinaire ). Une larme coule, un regard implore, une lèvre tremble : c'est la parfaite incarnation de la souffrance au cinéma, sublimé par un enchaînement de gros plans. Cela dit, la première partie du film de Dreyer est parfois ennuyante et répétitive, mais cette sensation est nécessaire pour montrer le caractère pesant, pénible du procès de Jeanne D'Arc. La dernière demi-heure tient du prodige, on ressent immanquablement la torture que les ecclésiastiques infligent à la Pucelle d'Orléans. Un film majeur dans l'histoire du cinéma muet, puissance sur le plan du montage avec une superbe coordination des mouvements de foule notamment. Dreyer fait lui le choix de mettre l'accent sur le sacrifice de Jeanne, très explicitement mis en parallèle avec la Passion du Christ. le film du danois touche très directement l'affectivité, le sens de l'émotion étant éclairé par les symboles et par les intertitres. Relevant d'une esthétique ouvertement expressionniste, la mise en scène de Dreyer est prodigieuse et donne lieu à une véritable symphonie de gros plans, suggérant la morgue, la colère, la haine, la pitié, la fièvre, l'angoisse ou la douleur par des angles de vue tous plus insolites les uns que les autres. La Passion de Jeanne D'Arc est un film muet magnifiquement réalisé par Carl Theodor Dreyer ( Vampyr ). L'histoire raconte les dernières heures de Jeanne D'Arc, qui va de son ignoble procès jusqu'à sa terrible mort au bûcher. La mise en scène du réalisateur de Vampyr, qui est très souvent filmée en gros plans, est extrêmement émouvante, grâce aussi à l'interprétation incroyable de Renée Falconetti qui est inoubliable dans le rôle de la pucelle d'Orléans. De plus, la photographie de Rudolph Maté n'a pas prit une ride et fait de cette version de Jeanne D'Arc, un des meilleurs films français de cette époque. Ce film muet (qui devait au début être parlant) réalisé par Carl Theodor Dreyer et sorti en 1927 est très bon. Le scénario présente donc Jeanne d'Arc mais non pas son enfance ni les batailles qu'elle a menée mais se focalise sur son procès et sa mort.

Le film présente donc des aspects positifs de Jeanne, la présentant très souvent en victime et subissant les attaques de Chrétiens, ce qui est une très bonne chose. Effectivement, j'ai toujours eu une très mauvaise vision de l'Église et ce biopic me conforte dans cette idée, je trouve que c'est donc une très bonne chose de présenter l'Église comme étant en tort, surtout à l'époque de la sortie du film. Suivre ce procès est également une chose très intéressante car il nous apprend notamment beaucoup de choses. Si le scénario est bon, la réalisation n'est pas en reste non plus car je trouve qu'il y a beaucoup de plans assez expérimentaux qui sont magnifiques et les gros plans sur le visage de Jeanne sont également très bien traités. Pour ce qui est des acteurs, ils jouent tous très bien mais j'ai particulièrement été impressionné par Renée Falconetti, qui interprète donc Jeanne d'Arc, qui joue vraiment très bien ! "La Passion de Jeanne d'Arc" est donc un très bon film qui fait parti pour moi des meilleurs films muets.

Ce n’est qu’en 1943, en pleine guerre mondiale, que Dreyer retrouva les plateaux pour tourner Jour de colère, une adaptation de la pièce Ann Pedersdotter de Hans WiersJennsen. Le sujet à certains égards rappelle celui de La Passion de Jeanne d'Arc: il s’agit dans les deux cas d’un film historique (l’action de Jour de Colère se situe au xviie!siècle) dans lequel une jeune femme est confrontée à l’intolérance et au fanatisme Si, par ses thèmes religieux, Vampyr peut être rapproché de La Passion de Jeanne d'Arc (il est question dans les deux cas de la damnation ou du salut de l'âme), esthétiquement, Dreyer semble avoir pris le contre-pied de son film précédent!: autant celui-ci était travaillé par l'idée de réincarner à l'écran le visage de chair de la martyre,

ANALYSES Accusée de sorcellerie, Jeanne de Domrémy comparait devant ses juges à Rouen le 14 février 1431.! " Il a lieu d'abord dans l'enceinte du tribunal ; les juges interrogent Jeanne sur son identité, sa vocation, ses visions de saint Michel. Questionnée sur ses habits d'homme, Jeanne dit qu'elle les quittera lorsqu'elle aura rempli sa mission. Elle espère obtenir de dieu le salut de son âme. Elle récuse ses juges et demande à être conduite auprès du pape. Cela lui est refusé.! " L'interrogatoire se continue dans la cellule de Jeanne. Elle est l'objet des plaisanteries des soudards. Nicolas Loyseleur (Maurice Schutz), pour faire avancer le procès dans le sens souhaité par les juges, fait fabriquer une fausse lettre du roi Charles VII adressée à Jeanne. Celle ci ne sachant pas lire, Loyseleur la lui lit à haute voix. Dans cette lettre le roi demande à Jeanne de se mettre sous la protection de Loyseleur. Aussi le consulte-t-elle du regard avant de répondre à certaines questions. Il lui fait répondre oui à la question de savoir si elle se sent assurée de recevoir son salut. A la question "Etes vous en état de grâce ? " Loyseleur, qui veut perdre Jeanne, reste impassible. Elle répondra : "Si j'y suis, que Dieu m'y tienne, si je n'y suis pas que Dieu m'y mette".! L'évêque Cauchon ordonne qu'on la soumette à la torture. Elle résiste au supplice mais, conduite au cimetière de Saint-Ouen envahi par la foule qui la presse de signer, elle prend peur et signe son abjuration. Elle est condamnée à la prison perpétuelle. De retour au cachot, prise de remords, elle se rétracte et est déclarée relaps. Après s'être préparée à la mort, elle est conduite au bûcher où elle est brûlée vive.!

La population de Rouen qui manifeste en désordre est chassée par les soldats de Warwick.!

! Dreyer s’intéressait à la vie de Jeanne d’Arc depuis la canonisation de celle-ci, en 1924. Son ambition n’était pas de tourner un simple film d’époque, bien qu’il ait étudié de manière approfondie les documents relatifs au procès de réhabilitation : il voulait "interpréter un hymne au triomphe de l’âme sur la vie$».! Restait à trouver la comédienne capable d’incarner la martyre : Lillian Gish, Madeleine Renaud furent un temps pressenties. Mais c’est sur Renée Falconetti, une vedette du théâtre de boulevard, que son choix se porta finalement : «$Je suis allé la voir un après-midi et nous avons parlé ensemble pendant une heure ou deux. Je l'avais vu au théâtre. Un petit théâtre de boulevard dont j'ai oublié le nom. Elle y jouait une comédie légère et elle y était très élégante, un peu évaporée mais charmante (...) Alors je lui ai dit que j'aimerais bien faire dès el lendemain un essai de prises de vues avec elle. "Mais sans maquillage, ai-je ajouté : avec votre visage tout nu." Elle est donc venue le lendemain, prête disponible. Elle a enlevé son maquillage et nous avons fait les essais, et j'ai trouvé sur son visage exactement ce que je cherchais pour Jeanne d'Arc : une femme rustique, très sincère et qui était aussi une femme de souffrance"» Ce visage de douleur devint le sujet même du film, la surface sur laquelle Dreyer pouvait faire apparaître la Passion de la Jeanne d’Arc historique, mais aussi le vrai visage de l’humanité souffrante. L’entente entre l’auteur et sa comédienne fut parfaite, en dépit des sacrifices qu’elle dut consentir (la chevelure qu’elle dut raser, l’intimité que son visage devait révéler) tant était haute l’idée que les deux artistes se faisaient de l’œuvre qu’ils voulaient atteindre, tant était forte l’intuition qu’ils n’approcheraient de la beauté la plus intacte qu’au prix de la plus crue des nudités.! La stylisation des cadrages tranchant dans le vif, l’abstraction des décors, réduits à l’essentiel et comme gagnés par la nudité des visages, la puissance affective du montage faisant se succéder plans de la victime et plans de ses bourreaux, tout concourt à faire de ce film unique une œuvre bouleversante. L'usage très systématique du gros plan pendant le procès de Jeanne, élément déterminant de la stylistique du film, suscita l'étonnement du public puis le très grand succès critique que le film devait rencontrer :! «$Jeanne d'Arc était pour moi une grande chose. Auparavant, je n'avais jamais entrepris d'aussi grand film. Néanmoins, j'ai eu les mains libres, j'ai fait absolument ce que je voulais et, à l'époque, j'ai été très satisfait de ce que j'avais fait (...) Car pour moi, c'est avant tout la technique du procès verbal qui commandait. Il y avait au départ ce procès avec ses voies, sa technique propre, et c'est cette technique que j'ai essayé

de transmettre dans le film. Il y avait les questions; il y avait les réponses, très courtes, très nettes. Il n'y avait donc pas d'autre solution que de mettre des gros plans derrière les répliques. Chaque question, chaque réponse, exigeait tout naturellement un gros plan. C'était la seule possibilité. Tout cela découlait de la technique du procès-verbal. De plus le résultat des gros plans était que le spectateur recevait les mes chocs que jeanne recevant les questions et torturée par elles. Et, de fait, c'était bien mon intention que d'obtenir ce résultat. (p. 131, 132)! Maître du cinéma muet danois, auteur de Pages arrachées au livre de Satan (1920), Carl Theodor Dreyer se voit invité en France par la Société Générale de films qui lui propose de tourner une œuvre à partir d’un manuscrit de l’écrivain Joseph Delteil. De cette commande, Dreyer réalise l’aboutissement de ses recherches d’avant-garde et l’un des derniers sommets du cinéma muet, de la même importance que L’aurore, Metropolis ou Le cuirassé Potemkine. Le cinéaste filme le portrait d’une jeune femme sincère et souffrante, victime du dogmatisme et de l’intégrisme religieux, incarnés par des ecclésiastiques intransigeants à la solde de l’occupant. La passion de Jeanne d’Arc, d’un dépouillement total, refuse le surplus décoratif d’un Cecil B. DeMille et opte pour le minimalisme des effets. L’architecture est sobre et envoûtante, à l’image de cette photo subtile jouant du blanc, du noir et du gris. Le champ-contrechamp oppose les grimaces accusatrices de l’évêque Cauchon (Silvain), Jean d’Estivet (André Berley) ou Nicolas Loyseleur (Maurice Schutz), au visage meurtri de Jeanne, devant affronter incompréhension, humiliation et, dans tous les sens du terme, la mauvaise foi d’une assemblée refusant la remise en cause de son autorité institutionnelle. La martyre est la plupart du temps filmée en gros plans, visage décomposé par les larmes pour ne former qu’un effrayant sanglot. Le procédé étonna le public, et Dreyer se montre ici novateur. Il pensait pourtant expérimenter ce procédé en projetant de tourner un film parlant, ce qui ne put se faire. L’actrice Falconetti porte ici littéralement ces séquences, en offrant une vision terrifiante de la sainte jusqu’à cette scène où elle se fait raser la tête devant la caméra. Son interprétation est peut-être la plus impressionnante du cinéma muet. D’une solide distribution comprenant aussi Michel Simon, Jean d’Yd ou Alexandre Mihalesco, on retiendra surtout chez les partenaires masculins la composition d’Antonin Artaud, charismatique Jean Massieu. La passion de Jeanne d’Arc confirmait l’attachement de Dreyer au thème du mysticisme, qui trouvera chez lui d’autres échos avec Jour de colère et Ordet. Le film reste la plus belle inspiration cinématographique du mythe de Jeanne d’Arc, quelles que soient les qualités de films proposés par des cinéastes tels Robert Bresson, Otto Preminger ou Jacques Rivette (nous ne dirons rien du blockbuster de Luc Besson). Longtemps invisible à cause d’incendies ayant détruit le négatif, La passion de Jeanne d’Arc a été restauré dans les années 80 grâce à une copie miraculeusement trouvée dans un hôpital psychiatrique d’Oslo

> YOUTUBE, HERVÉ DUMONT PRÉSENTE LE FILM Avec le film de bresson: ont l’air de se ressembler et pourtant totalement opposés. En 1927 qu’est-ce que Dreyer fait en france?? La société générale des Films, qui est une grande société qui a notamment oparticipé au financement de Napoléon de Gance, a demandé à Dreyer de s’implanter à Paris pour tourner un grand sujet historique français. Il avait le choix entre Marie Antoinette, Catherine De Médicis, et Jeanne d’Arc. Ils choisi Jeann D’Arc. Il y a eu un vent de panique parceque la droite disait que c’était un danois , un étranger, qui prenait notre héroïne nationale, et les catholiques ont dit quelle horreur c’est un protestant. Au départ c’est donc impensable qu’il film. Décide de donner le rôle principale à Lillian Gish, l’Américaine de Hollywood. ça a fait un drame. Pour suite il a fallut revoir le casting. En regardant les images du film, qui est surtout un film de visage, on a l’impression que c’est un film peu coûteux de la nouvelle vague. on y est pas du tout. Ce film a engloutit une fortune, il été tourné pendant 9 mois dont 3mois de montages en plus. Gigantesques décors montés. on a confié les décors à M. Hermann Warm (qui avait le décor du Cabinet du Docteur Caligari). a couté 9millions de franc. Napoléon avec ses milliers de figurants et ses décors gigantesques n’en a couté que 13millions. ces raisons là ont fait que c’était un film très important. Dreyer a décidé d’emblée qu’il n’allait pas filmer la saga juridique, y’a pas les voix dans l’enfance de Jeanne, ya pas les grandes batailles d’Orléans, le couronnement. Il va uniquement filmer le procès de Jeanne D’arc. il faut savoir qu’elle a été capturée en mai 1430 et est restée une année en captivité. Elle avait alors 18ans. Elle mourut à 19ans. Ces 5 derniers mois de captivité sont ceux qui vont concerner le film. Le français l’ont capturé à Compiene et l’ont vendu aux anglais en 1431. le procès s’étire sur 5mois. Il y aura 29 interrogatoires et tout cela a été noté mots pour mots. On sait exactement ce qu’ils ce sont dits, ce qu’ils ce sont répondus etc… Dreyer a concentré ces 29 interrogatoire en un seul sur une seule journée. le public ne remarquera rien, c’est la liberté du créateur. Va rencontrer une actrice corse, femme de théâtre, Renée jeanne Falcoletti une grande copine de Lucien Guitry le papa de Sacha. une femme vive. Mais Dreyer remarque une fracture sur cette femme, pas aussi gaie qu’elle en a l’air. Femme fondamentalement dépressive. finira par ce suicider à Buenos Aires, ce sera son unique rôle au cinéma. Dreyer voulait le tourner en sonore, mais pas assez d’installations techniques et les studios en france n’étaient pas prêts pour ça. donc on va tourner en muet et va essayer de faire dialoguer le silence. Il va cadrer au maximum les visages, cadrages insolites pour créer...


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