Les systèmes d\'écriture PDF

Title Les systèmes d\'écriture
Author Cécile Martin
Course Normes et variations graphiques
Institution Université d'Orléans
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Chap 1 :

Normes et variations

Chapitre 1 : Les systèmes d’écriture Survol historique de la communication graphique : les systèmes d’écriture



Remarques préliminaires : On parle souvent en linguistique de la primauté de l’oral sur l’écrit. - Tous les systèmes d’écriture ne sont que des représentation à posteriori de la langue orale. L’écrit ne sert qu’à transcrire l’oral.

• Notre système d’écriture alphabétique : - pas de contenu notionnel en lui même : ce signes ne sont pas motivés par un sens ou une référence. Pour faire du sens on a besoin de les combiner entres eux.

- reproduction de la chaine sinon du langage et non les concepts - il est le fruit d’une longue évolution et n’est pas unique

• L’évolution de l’écriture peut se résumer en 4 stades principaux - les représentation graphiques se sont progressivement éloigné de l’objet ou de la nation a représenter pour se rapproche de la forme sonore du message Les première manifestation graphique (support au récit) datent de 30000ans Stade 0 : tracés mythographiques ( signes non-figuratifs= pas des dessins qui cherchent à ressembler ce qu’ils évoquent) - support mnémotechnique des Aurignaciens (préhistoire, Europe) —> ces signes servaient juste d’aide mémoire. Seul la personne qui a produit le signe peut comprendre le message —> pas de communication avec autrui I_ Les pictogrammes Symboles permettant de reconstituer le déroulement d’un récit à partir d’événements représentés. - Un signe réfère à un fait à évoquer. - L’ordre des symboles reprenait l’ordre chronologique du récit. ==> Système d’écriture permet d’évoquer informations ainsi que le temps. Signe figuratif donc on pourrait penser que système d’écriture universelle. Toutefois à cette époque on n’a pas le soucis d’universalité car à cette époque on ne sait pas si d’autres société donc ça qui était importait c’était de communiquer entre eux. Cependant, certains pictogrammes nous sont compréhensible car des un pictogrammes on trouve les éléments essentiels de ce qu’on veut illustrer. • On va parler «! d’écriture synthétique! » car le signe fait la synthèse de ce quoi veut illustrer. • Pas de lien entre dorme sonore et forme écrite : nos signes ne cherche pas à reproduire l’onde sonore • Les pictogrammes contemporains agissent comme des symboles universels : pas besoin d’un code particulier. Interprétable par tout le mode au contraire de nos modes d’écriture aujourd’hui (alphabet français, chinois,…). Pictogrammes modernes : smiley, panneau de la route

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II_ Les idéogrammes Vers un découpage du discours : chaque signe évoque un «!mot!». Unités minimales de sens (= le plus petit élément de la langue qui fait sens. Ex: Les élèves suivent le cours. 3 unités minimales de sens les élèves/ suivent/le cours. Immangeable. 3 unités minimales de sens : Im/mange/able(able=la possibilité) • l’idéogramme simple est le signe d’un objet • l’idéogramme complexe est le signe d’un concept Les prémisses d’un systèmes d’écriture qui fonctionnent sur des fragments de discours. Obligation de combiner les idéogrammes pour qu’il y ait du sens. Moins de signes que pour les pictogrammes car liste fermée —> à chaque mot on a une unité minimale de sens. Les idéogrammes sont ou non figuratif car comme il y a une liste fermée d’idéogramme, il suffit de les apprendre peut importe qu’il soit ressemblant. On parle d’!«!écriture analytique!» (= décomposition de la langue). Un hiéroglyphe est un idéogrammes.

III_ Les écritures syllabiques Système d’écriture où un signe = une syllabe. Le lien entre l’objet représenté et le signe idéographique s’estompe. Rupture signe en lien avec le sens. Désormais on doit combiner signes entres eux pour qu’il y ait du sens. Les symboles représentent les événements sonores de la chaine parlée Le syllabaire des Phéniciens (-1500 ans) : rupture entre les unités de sens et les symboles Dans certains cas, les éléments vocaliques ne sont pas représentés : découvrir en s’aidant du contexte. Ex : l’alphabet phénicien —> les voyelles ne sons pas représentées. ==> Apparition des graphèmes (= signe qui a pour seule vocation d’évoquer un élément de la chaine sonore). Ex : événement : 3 graphèmes à l’écrit car 3 syllabes à l’oral —> é-vé-nment Écriture non figurative. IV_ Les écritures alphabétiques Un symbole réfère à un son vocalique ou consonantique - l’écriture alphabétique se veut à l’image de la langue orale. Ça nous demande d’isoler des éléments difficile à définir : les consonnes. La possibilité de transcrire la langue telle qu’on l’emploi à l’oral. - Tous les mots d’une langue sont obtenus par la combinaison d’un nombre réduit d’éléments sonores distinctifs : les phonèmes (API) (=le plus petit élément sonore d’une langue). Ex: tableau —> 5 phonèmes : t a b l o et 5 graphèmes : t a b l eau Dans ce système : un graphème = un phonème

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Synthèse : Comment expliquer que les synthèses d’écriture alphabétiques apparaissent les plus tardivement dans l’histoire de l’écriture ? Plus on a avancé dans le temps plus on a été dans l’analyse. On ne pourra jamais avoir une langue plus analytique que celle qu’on a actuellement. Pourquoi peut-on dire que les systèmes d’écriture analytiques sont plus «!économiques! » que les systèmes synthétiques ? La lecture est plus économique car le sens nous est donné. Du point de vue de la production, les choses sont facilité car on a juste à apprendre les 26signes et on peut tout faire. Avec les systèmes synthétiques on aura besoin d’une infinité de signes. Exercice: voir feuille a carreau

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