L\'EVOLUTION PSYCHOMOTRICE DE LA PERSONNE PDF

Title L\'EVOLUTION PSYCHOMOTRICE DE LA PERSONNE
Author Tristan Dubuis
Course Physiologie fondamentale
Institution Université du Littoral-Côte-d'Opale
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Summary

Cours de psychologie sur les loie proximo distale et céphalo caudale...


Description

Introduction Le développement psychomoteur de la personne suit de grandes étapes aujourd'hui identifiées par des années de recherche sur les bébés. La représentation de ce que sont les bébés s'en est trouvé profondément modifiée. Les bébés accomplissent en deux années plus d'apprentissages fondamentaux qu'ils n'en feront à tout autre âge de leur développement. Ces étapes ont été synthétisée à travers de grandes lois du développement psychomoteur qui synthétisent le développement de la saisie et de la locomotion. Ces lois ont été aussi incluses dans théories du développement plus larges, développements intellectuel, émotionnel et social de la personne. Les noms de Jean Piaget et surtout Henri Wallon fondateur de l'école française de la psychomotricité restent des socles de référence pour les recherches contemporaines qui s'intéressent toujours au développement de l'enfant.

La Loi proximo distale : Le grasping reflexe : Quand le nouveau-né tente d'attraper quelque chose, c'est pur réflexe. Son geste est une réponse automatique à un stimulus. Le réflexe de saisir est une sorte d'esquisse primitive, même s'il est loin de la complexité du geste d'adulte, c'est le signe annonciateur de ce qui fait la spécificité des humains : leur capacité à manipuler des outils. La structure complexe de la main telle qu'elle se développe durant les deux premières années de la vie contient l'une des clés de la civilisation humaine.

La saisie sur soi : Saisies des propres parties du corps, la première saisie intentionnelle : Sur un fond d'activité motrice indifférenciée pendant l'éveil, le nourrisson finira inévitablement par se toucher les mains et, réflexe d'agrippement aidant, à se saisir par hasard une main avec l'autre. Tout aussi fortuitement, il finira aussi par se relâcher les mains. Ces actions motrices de saisies et relâchement créeront des sensations corporelles nouvelles et inédites qu'il mémorise.

Il franchira un nouveau cap dès lors qu'il cherchera à reproduire volontairement ces résultats et non plus à les ressentir "par hasard". Entre 1 et 4 mois, BALDWIN, puis PIAGET, nomment cette activité désormais VOLONTAIRE une REACTION CIRCULAIRE. Avant l'action, il y a définition d'un BUT en mémoire avant d'agir, c'est le passage : d'une motricité physiologique à une PSYCHOMOTRICITE, de réflexes et d'agitation à des activités volontaires et INTENTIONNELLES (le but est posé avant d'agir). Ces comportements moteurs intentionnels se nomment des PRAXIES.

Pathologies adultes : L'agitation chez l'adulte correspond à ces états de décharge motrice sans but réel à atteindre elle est présente dans les états démentiels, les états de sevrage (manque)

L'âge des praxies: Dès l'âge de 3 mois, la saisie se déplace du premier objet directement saisissable, le corps propre, aux objets immédiatement à proximité : le drap, les hochets mis à disposition par les proches, les objets suspendus au mobile placé sur le lit. C'est par l'exercice que la coordination OCULO-MANUELLE se met en place. Tantôt le nourrisson lance trop loin la main et bouscule l'objet sans pouvoir le saisir, tantôt le nourrisson referme la main avant qu'elle n'arrive sur l'objet. Cette PRAXIE suppose donc un réglage fin dans l' ESPACE et le TEMPS , contrôlé par la vision, de ces différentes composantes : lancer du bras, rotation du poignet, ouverture de la main, ralentissement au contact de l'objet, fermeture de la main et saisie. L'exercice automatise ces praxies en leur faisant gagner VITESSE et PRECISION. Des difficulté à organiser ses mouvements dans le temps et l'espace pour parvenir à effectuer un geste dont le but est posé à l'avance chez l'enfant plus âgé signent une DYSPRAXIE. L'impossibilité totale à accomplir ce geste signe une APRAXIE. Les causes peuvent être développementales, environnement matériel et humain pauvre en sollicitations motrices, ou neurologiques. Les PSYCHOMOTRICIENS sont alors sollicités pour établir un diagnostic de développement moteur.

Pathologies adultes

Apraxies et dyspraxies: les DYSPRAXIES ou APRAXIES apparaissent dans nombre de pathologies. Elles peuvent être la conséquence d'AVC, ou de traumatismes crâniens divers, de la maladie de Parkinson... Au grand âge : syndrom e cérébelleux, à l'état avancé de la sénescence elles caractérisent la maladie d'Alzheimer. La seule vitesse d'exécution est touchée dans les cas de dépression grave (ralentissement psychomoteur).

Saisir et relâcher : Relâcher un objet suppose que le bébé aille à l'encontre du réflexe de saisie automatique. Il doit donc prendre conscience de son corps, de sa main, des groupes de fibres musculaires de l'avant-bras et de la main qui contrôlent le relâchement des doigts. C'est un long travail d'exercices qui s'appliquent à l'ensemble des objets qui sont proposés aux bébés. Le bébé qui sait relâcher prend un plaisir certain à les saisir et les laisser retomber hors de son champ de vision. À tort, les proches prennent parfois cette conduite pour un désintérêt de l'objet pour ceux qu'ils retrouvent à terre à côté du lit ou du landau, d'autant qu'une fois remis à portée de saisie de l'enfant, celui-ci s'empresse de les prendre pour mieux les laisser à nouveau tomber !

Pathologies adultes Les pathologies qui atteignent les FONCTIONS EXÉCUTIVES (planification des actions dans le temps et l'espace) peuvent affecter cette praxie complexe "saisir/relâcher" Les déficiences profondes de l'individu peuvent empêcher le développement de cette praxie complexe.

La prise cubito palmaire : La première forme de saisie manuelle chez le bébé entre 4 et 6 mois, est une prise CUBITO-PALMAIRE (ulnaire). Le bébé projette la main au dessus de l'objet (un peu comme une pelle mécanique de chantier), puis pose la main sur celui-ci en refermant simultanément l'ensemble des doigts (comme une patte palmée). Il ratisse ensuite, en amenant l'objet en saisie du côté extérieur de la main (dans le prolongement du cubitus). Cette prise permet le ramassage d'objets de façon globale mais est une saisie peu précise.

L'évolution se fait vers une prise en pince, dite RADIO-DIGITALE, vers 10 mois. La saisie se fait entre le pouce et l'index ("digitus", les doigts), dans le prolongement du radius. Les doigts sont différenciés et l'objet est délicatement saisi du bout de ces deux doigts. C'est une prise très précise qui annonce l'utilisation des objets comme outils.

La Prise Radio digitale: Le développement suit donc une grande loi : d'une prise CUBITO-PALMAIRE vers une prise RADIO-DIGITALE. Cette loi illustre au mieux la singularité des êtres humains qui utilisent les objets comme moyens pour atteindre un but posé à l'avance.

Pathologies adultes La disparition des praxies fines liées à la manipulation des outils par la pince du pouce et de l'index sont des symptômes qui signalent l'avancée des maladies dégénératives de type démences, dont celle d'Alzheimer.

La latéralisation: L' être humain est relativement peu performant physiquement dans le monde animal, plus proie que prédateur. Il a compensé cette faiblesse en accroissant sa force d'action sur l'environnement par l'utilisation d'outils. Ces outils sont des sortes de prothèses compensant ses faiblesses physiques. Pour creuser, une pelle sera bien plus efficace qu'utiliser ses bras, mains et ongles... Leur manipulation efficace suppose, la plupart du temps, l'utilisation des deux mains, l'une stabilise et équilibre le corps pendant que l'autre agit. Il en découle aussi une spécialisation des deux hémi-corps droit et gauche. Ceux qui stabilisent de la main gauche et agissent de la main droite sont droitiers, ceux qui stabilisent de la main droite et agissent de la main gauche, gauchers. Ce processus de différenciation des praxies pendant l'action fait partie du processus de LATERALISATION. La latéralisation concerne aussi les pieds, les yeux, les oreilles. On peut ainsi être droitier ou gaucher homogène ou avoir des latéralités croisées.

LES PRAXIES : L'autonomie: La manipulation des outils du quotidien (les couverts, le gant de toilette, la brosse à dents, les vêtements et chaussures...) sont l'objet des grands apprentissages de la petite

enfance : manger, s'habiller, se ver. Accéder à l'utilisation de ces outils seuls, sans être supervisé par l'adulte, est la marque de l'AUTONOMIE.

Les conduites instrumentales: Les praxies utilisant des outils sont appelées les CONDUITES INSTRUMENTALES. Elles sont une spécificité de l'espèce humaine de par leur généralisation à de multiples environnements. Notons qu'un métier s'identifie par ses conduites instrumentales propres (le métier d'infirmier exige par exemple un savoir faire très spécifique en matière de bandage, de pose de perfusion, d'injection...) qui doivent être scrupuleusement apprises et exercées.

Pathologies adultes La DEPENDANCE des personnes âgées est l'inverse de l'autonomie acquise au premier âge, elles perdent progressivement les capacités d'écrire, de marcher, de s'habiller, de se laver, de se nourrir seules. L'involution des praxies est un indicateur fiable de la sénescence et doit être l'objet d'observations infirmières attentives. Une activité motrice sans but préalable en tête sera nécessairement désordonnée. Elle marquera davantage de la décharge motrice liée à des états d'angoisse. Ce sont classiquement des états d'AGITATION.

LA LOI CEPHALO CAUDALE : La marche automatique : Le réflexe de marche automatique est un reflex archaïque également présent chez l'être humain dès la naissance. Une stimulation de la plante des pieds entraîne une flexion du membre stimulé et l'extension du membre opposé. Comme tout réflexe, l'activité motrice est déclenchée automatiquement par la stimulation, ,ne peut être arrêtée, ni modulée, ni arrêtée. Le développement neurologique (myélinisation des fibres nerveuses) fera disparaître ce réflexe chez le nourrisson pour laisser progressivement place à une possible marche volontaire et contrôlée.

Soulever la tête: Maîtrise des muscles du cou Soulever la tête suppose que le nourrisson prenne possession du contrôle de la tension des muscles du cou qui relient la tête au tronc. Attiré par les événements de l'environnement il cherche à les identifier par le regard qui exige

souvent une rotation simultané de la tête. Par essais et erreurs, il apprend à maîtriser cette partie supérieure du corps.

Pathologie adulte L'impossibilité de tenir volontairement la tête droite est une dernière étape du processus d'involution chez la personne de grand âge. Elle reste alors alitée et totalement dépendante du soignant qui se doit de régulièrement redresser l'oreiller de façon à ce que le patient puisse continuer à percevoir l'environnement de la chambre.

Le pédalage: Le pédalage intentionnel Placé dans son bain, le bébé prend aisément le contrôle de ses membres inférieurs (l'eau "allège" le poids des jambes grâce à la poussée d'Archimède). Il expérimente donc tout ce que l'organisme permet de motricité des jambes. Il plie les deux et les étend (impossible avec un réflexe de marche automatique, quand l'une plie, l'autre se tend automatiquement), en plie une plusieurs fois avant d'étendre les deux etc... Il est aussi très réceptif des effets qu'il produit dans l'eau : le bruit du clapotis produit qu'il perçoit et qui lui plaît sera recherché en tant que tel et le bébé répétera à l'envie le mouvement qui le provoque. Même comportement avec les effets de remous et de ressacs de l'eau qu'il provoque, il teste les effets de sa motricité et la met en lien avec les effets qu'elle provoque et qu'il est capable de prévoir et de reproduire. Il met progressivement en place l'activité pendulaire des jambes VOLONTAIRE , il plie une jambe pendant qu'il commence à tendre de l'autre et recommence ce cycle de flexions/extensions volontaires qui seront déterminantes pour l'apprentissage ultérieur de la marche

Pathologies adultes L'ABASIE, impossibilité pour l'adulte de marcher, sans causes traumatiques patentes, arrive au décours du grand âge. La perte du mouvement pendulaire des membres inférieurs, s'il n'est pas sollicité par un tiers, en est une des phases.

Rouler sur soi: Première forme de déplacement. Après avoir pris le contrôle des muscles du cou pour maintenir la tête, le bébé va prendre possession des muscles dorsaux et pectoraux. Cette activité va lui faire découvrir les possibilités, par rotation des épaules, de passer du dos sur le ventre, et du ventre sur le dos. C'est le premier déplacement AUTONOME (sans aide de l'adulte). Pour preuve, le bébé déposé dans son lit sur le dos, restait jusqu'alors sur le dos, jusqu'au lendemain. Désormais les adultes peuvent le retrouver sur le ventre . Il sait se retourner et ne se prive pas d'utiliser cette nouvelle possibilité motrice. Il s'agit à nouveau d'une activité INTENTIONNELLE (donc intelligente), il pose le but avant l'action puis met en œuvre sa capacité à se retourner.

Pathologies adultes L'impossibilité à se retourner et changer de position dans un lit (en décubitus dorsal, allongé sur le dos) accentue les frottements des mêmes parties du corps avec les tissus et est source d'escarres.

S’assoir La verticalisation Après avoir pris le contrôle moteur des muscles du cou et des épaules, le bébé prend possession de la ceinture abdominale. Ce contrôle lui permettra de passer de la position horizontale, celle du nourrisson, à la position verticale. La conséquence est de taille, assis, les mains se libèrent et sont présentes dans le champ visuel sans effort. Les activités de manipulation vont pouvoir se développer sous contrôle visuel. La position assise favorise donc la coordination oculo-manuelle nécessaire aux praxies de préhension support des activités instrumentales. Cette étape du développement est à la croisée des lois proximo-distale et céphalo-caudale. C'est un progrès au moins aussi capital que le sera la marche.

Pathologies adultes L'ASTASIE (impossibilité à tenir la verticalisation) est aussi le décours commun de la grande vieillesse et une étape avancée des démences de type Alzheimer. Le maintien assisté en position assise en journée des résidents d'EHPAD doit être une constante préoccupation du soignant dans ces structures. Le refus de se verticaliser, l'insistance à rester coucher, sans raison médicale avérée, marque des états de refus du monde propre aux états dépressifs graves.

Ramper Du ramper au 4 pattes Ramper ne correspond pas à une activité d'imitation mais d' EXPERIMENTATION. Le bébé est une personne ACTIVE ! Ramper à 4 pattes n'est pas une étape obligatoire du développement. Certians bébés passeront directement de la position assise à la position debout. C'est une activité favorisant le développement cognitif : se fixer un but et mettre en œuvre les moyens pour l'atteindre. C'est le premier et véritable déplacement autonome du bébé.

Après avoir pris possession des muscles de la tête et du tronc, le bébé prend possession des muscles des cuisses et des hanches.

Monter Vers la verticalisation complète La montée de l'escalier pousse l'enfant à se verticaliser davantage. Face à la pente, il va prendre appui sur la plante des pieds et attraper les barres de la rampe pour se sécuriser . Ce faisant, il progresse vers la position "debout" à trois appuis et prend le contrôle de l'extrémité des membres inférieurs.

Pathologies adultes La difficulté à monter les escaliers annonce la perte d'autonomie motrice des personnes âgées et constitue une forme légère de HANDICAP.

LA MARCHE La marche La verticalisation est complète à 10 mois, l'enfant tient debout avec 3 points d'appuis. La marche autonome est elle acquise à 12 mois. L'enfant doit donc apprendre les passages de trois, à deux appuis (tenir debout en équilibre sur deux pieds) et à une succession d' appuis sur un pied puis sur l'autre qui définit la marche. Tenir debout sur ses deux pieds est déjà une difficulté en soi. L'immobilité n'est qu'apparente, l'individu corrige sans cesse des déséquilibres vers l'avant et l'arrière en prenant les informations de pression sur le sol transmises par les très nombreux récepteurs présents sur la plante des pieds. L'absence de voûte plantaire chez les bébés d'un an l'oblige à déporter ces déséquilibres vers la hanche, il prend alors appui "pied plat" d'un côté puis relance son appui "pied plat" vers l'autre côté. La démarche en "canard" est caractéristique de la marche à cet à cet âge. Le développement de la voûte plantaire, permettant une articulation talon/plante, lui permettra plus tard de bloquer le déséquilibre vers l'avant en attaquant du talon et en freinant ce déséquilibre avec la plante du pied, comme le fait l'adulte. Marcher c'est au bout du compte accepter de projeter le corps vers l'avant, créer un déséquilibre qui est rattrapé par l'ancrage d'un pied par le talon et de retrouver un équilibre provisoire en freinant par la plante, puis de relancer le déséquilibre du corps vers l'avant et ancrer l'autre pied pour éviter un nouveau déséquilibre etc.. Il s'agit donc pour le bébé d'accepter le risque de la chûte vers l'avant pour se déplacer en bipède, et d'apprendre à éviter cette chûte en la contrôlant par l'alternance des pieds. C'est donc une activité physique complexe, certaines chûtes douloureuses peuvent d'ailleurs

stopper les essais du bébé qui se contentera du quatre pattes et des trois appuis (marcher en tenant la main de l'adulte) avant de reprendre ses tentatives de marche autonome. Le rôle de l'adulte, à la parade, sécurisant l'apprentissage, empêchant les erreurs de rééquilibre et les chûtes brutale du bébé, est fondamental.

Pathologies adultes La perte de la marche autonome est une des phase de la sénescence conduisant aux formes de handicap moyen nécessitant appareillage (canne pour le retour au trois points d'ancrage, déambulateur pour quatre points d'ancrage) et aides humaines à domicile. Cette perte de marche autonome peut être précoce (maladie d'Alzheimer)

COURIR La course C'est l'étape ultime, courir suppose la découverte du bond, du saut. Il s'agit de passer d'un équilibre sur un pied à un autre équilibre sur un pied avec un temps de suspension, sans aucun contact sur le sol. Courir est une succession de bonds contrôlés. Le freinage de chacun des bonds suppose une efficience du contrôle du pied, du talon au bout des orteils,. Ce contrôle autorise accélérations et freinages du mouvement des jambes. La voûte plantaire permet une mobilité du pied et la variation des appuis sur le sol sur les côtés du pied, les changements de direction en sont grandement facilités.

Pathologies adultes La difficulté à courir peut signer une entrée dans un déconditionnement physique ou syndrome H/H (Hypodynamie, Hypokinésie) résultant de forme sévère de sédentarité.

DESCENDRE La descente des escaliers Il s'agit d'une marche sur plan incliné. Dans cette condition le pas en avant provoque un fort déséquilibre du corps vers le vide qui doit être amortie par le pied (ancrage du talon et ralentissement par la plante). Notons que l'enfant se sécurise en revenant à des compétences précédemment acquises : il sécurise son déplacement à trois appuis (se tient à la rampe), il bloque le déséquilibre par la hanche (pied en travers de la marche), chaque pas est suivi d'un rééquilibre par deux appuis (station debout) avant d'entamer le suivant... Descendre l'escalier, en faisant face à la pente, sans troisième appui, en adaptant sa marche classique demandera encore quelques mois d'apprentissage.

Courir dans l'escalier (descendre les marches "4 à 4"), avec bond de suspension sans contact au sol entre chaque marche sera l'affaire des adolescent, la prise de risque sera maximale et l'erreur chèrement payée.

Pathologies adultes C'est une des premières capacités physiques qui se détériore avec l'âge.

CONCLUSION LOI CEPHALO CAUDALE Le développement des déplacements se fait donc de la tête au pied. Le bébé contrôle successivement sa tête, ses épaules, son tronc, ses hanches, ses cuisses, ses jambes, ses pieds, ses orteils... Ce c...


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