Met2150 - résumé livre PDF

Title Met2150 - résumé livre
Course MET-2150
Institution Université du Québec à Montréal
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Summary

résumé livre...


Description

Chapitre 1 La naissance et l’évolution de la discipline Société Féodale : est organisé autour d'un état morcelé d'une église forte et de corporations de métiers avec le duo maitre et apprenti. On préférait les techniques de production plus longues et consommant le plus de main-d’œuvre plutôt que les techniques courtes et efficaces. La publicité était interdite et l'idée qu'un maître de corporation pût fabriquer un meilleur produit que ses collègues était considérée comme infamante. Réforme protestant: est l'invention de l'imprimerie qui permet entre autres la diffusion des connaissances à la fois scientifiques et techniques. La réforme protestant attaque le monopole idéologique de l'église catholique en faisant promotion des idéaux individualistes orientés vers le progrès matériel. Première révolution technologique : La machine à vapeur et le métier à tisser. Premières théories de Smith de la pensée économique classique sur la productivité et le rendement des instruments de production. Cette époque caractérise par les premières concentrations d'êtres humaines dans des lieux de travail comportant des machines : des usines. Adam Smith : Accroissement des volumes et de la richesse distribuée. La perspective libérale classique: Capitalisme libéral de Smith. Liberté d'entreprendre, c'est-à-dire la possibilité légale pour tout citoyen de fonder une entreprise. ● La main invisible de la concurrence. (L’état n’intervient pas) ● La division du travail: Premier principe de management est celui de la division et de la spécialisation du travail. La division et spécialisation du travail permettent l’accélération de la production, l’augmentation des habilités et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail. ● Autorégulation du marché Sa contribution au management est : ● Division du travail ● Spécialisation du Travail (vitesse, habilité, Innovation) Cette division de Smith découle de la dynamique d'échange. Vise à satisfaire une demande, en réduisant les prix des produits fabriqués en un plus grand volume et permet la redistribution de la richesse entre ceux qui possèdent les outils de production et les usines et ceux qui y travaillent comme salariés. Indirectement elle favorise aussi une redistribution de la richesse au sein de la société tout entière, au moyen de la consommation.

Charles Babbage : Accroissement de la productivité 1. Abaissement des coûts et dévalorisation du travail par l’ajustement de la rémunération et du type de travailleur (spécialisé ou non, difficulté du travailleur, enfant ou adulte). Sa contribution au management est la valeur du travail : la qualité et la quantité.

La réduction de la valeur du Travail selon Charles Babbage, il est aussi possible de réduire la valeur économique du travail une fois celui-ci divisé et spécialisé. Réduire la valeur économique du travail en confiant à des personnes différentes selon la difficulté du travail. Ainsi, l'accroissement des volumes produits ne permet plus uniquement la redistribution de la richesse par la rémunération du travail, mais vient aussi réduire les coûts de ces volumes par la diminution de la valeur du travail humain. Principe de : Stricte rémunération du travail selon la valeur de la tâche. Babbage Vs Smith, là ou Smith voyait dans la division du travail un moyen d'augmenter la productivité et ainsi la valeur économique du travail, Babbage va plus loin et entrevoit la possibilité même de réduire la valeur économique du travail en le confiant à des personnes différentes rémunérées selon la difficulté du travail. Les trois courants formels du management (3) en quêtent de productivité et d’une maximisation des profits? 1. Le modèle de l’organisation scientifique du travail de Frederick Taylor 2. L’administration classique de Henri Fayol 3. L’organisation bureaucratique de Max Weber Contexte 2. Rationalisation abusive de l’organisation du travail 3. Mécanisation 4. Déshumanisation de la condition ouvrière. Frederick Taylor : Organisation scientifique du travail (recherche de la journée loyale du travail). Sa contribution au management sont les quatre principes de (OST); 1. 2. 3. 4.

Division verticale du travail : Conception et exécution Division horizontale : Analyse et décomposition des tâches Sélection et formation scientifiques : Adéquation des tâches et capacités. Rémunération selon normes de rendement : Selon les exigences des tâches et des capacités

Ces limites sont 1. 2. 3. 4.

Aliénation et désintéressement : (même travailleurs automates avec le fordisme(cadence)) Besoins sociaux insatisfaits Avantages pour les entreprises au détriment des membres Pas de one best way Henri Fayol : Administration classique (rôle du gestionnaire ou encore du directeur générale) Sa contribution au management est: Les 14 principes paternalistes d’organisation 1. Division du travail (Produire d’avantage)

2. L’autorité et la responsabilité (Droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter) 3. Discipline (plier aux conventions explicites, obéissance, assiduité, activité, (tenue)). 4. Unité de commandement (Chaque personne ne doit dépendre que d’un seul chef) 5. Unité de direction (Personne qui mènent un ensemble d’opérations visant le même bût doivent relever d’un seul patron) 6. Subordination d’un intérêt particulier à général (les buts de l’entreprise doivent primer les intérêts individuels et particuliers) 7. Rémunération (en fonction de l’effort consentit à l’entreprise) 8. Degré de centralisation (augmentation ou diminution des rôles des subordonnées) 9. Hiérarchie (Nécessité de la transmission d’information et du principe d’unité de commandement) 10. L’ordre (l’ordre matériel, une place pour chaque chose et chaque chose a sa place et l’ordre social, une place pour chaque personne et chaque personne à sa place) 11. L’équité (Application rigoureuse des conventions établies au sein de l’entreprise) 12. Stabilité du personnel (facteur de succès) 13. L’initiative (possibilité donnée à une personne de concevoir des plans et de faire en sorte qu’elles sont menées à termes avec succès) 14. L’union du personnel (Union fait la force. Privilège la communication verbale) 5 principales opérations de la fonction d’administration + 1 de Fayol (POCCC) 1. Opérations techniques 2. Opérations commerciales 3. Opérations financières 4. Opération de sécurité 5. Opérations de comptabilité 6. Opérations administratives C’est principales opérations initialement conçues et décrite par Fayol sont rendus aujourd’hui le (DDPOC) qui est la fonction de l’administration contemporaine (Décision, Direction, Planification, Organisation, Contrôle). Ces limites sont : ● Théories et principes souvent interprétés à tort comme scientifiques et universels ● Prise en compte sommaire des besoins sociaux s’appuyant sur le sens éthique des dirigeants. Max Weber : Explication de l’obéissance aux ordres Contribution au management : Type d’autorité : ● Charismatique ● Traditionnelle ● Rationnelle-légale Domination rationnelle-démocratique(bureaucratie) ● Buts établis ● Règles et procédures formelles ; recrutement, coordination, rémunération ● Définition des tâches

● Pouvoir hiérarchique d’origine légale Ces limites sont : ● ● ● ● ●

Inflexibilité des règles, normes et structures Processus décisionnel ralenti Style de gestion autoritaire Nuit à la créativité et à l’innovation Cercle vicieux bureaucratique : s’enclenche, telle une gangrène, quand le management, au lieu d’essayer de trouver l’origine du malaise, émet de nouvelles règles pour tenter de résoudre les dysfonctionnements te de renforcer son contrôle centralisé, tout en restant déconnecté de la réalité et en stimulant d’autant plus de résistances.

Comme l’explique Crozier : ceux qui décident ne connaissent pas directement les problèmes qu’ils ont a trancher; ceux qui sont sur le terrain et connaissent ces problèmes n’ont pas les pouvoirs nécessaires pour effectuer les adaptations et pour expérimenter les innovations devenus indispensables.

Chapitre 2 Le management Le Management: est à la fois un concept, un métier, une discipline de connaissances et est porteur d’une idéologie. Gérer et manager sont deux activités différentes. Administration des choses et gouvernement des hommes. ● Métier : Un travail qui requiert la maîtrise d’un ensemble de techniques spécialisées ainsi qu’une forme de sagesse tirée de l’expérience et d’un certain jugement dans l’action ● Discipline : Une domaine de connaissances et de production de théories scientifiques. ● Idéologie : système de croyance qui façonne notre rapport aux autres et à nous-mêmes. Cette idéologie guide l’action dans l’approche managériale adoptée par la direction. ● Concept : une représentation mentale

Le management comme concept : Aux origines du triptyque raison-rationalité-objectivité à pour pilier exclusifs la raison, la rationalité, et l’objectivité, héritées du passage du mode de civilisation de la tradition à celui de la modernité. L’idée d’universalité se fonde sur l’idée de l’universalité de l’approche rationnelle utilisant les principes de l’ordres et de la mesure inspirée des sciences exactes. Ces principes constituent non pas des lois scientifiques universelles, vérifiables et éprouvées, mais des guides empiriques. Le management comme Discipline : Les racines économiques de la rationalisation est d’adopter la conception d’une science du management inspirée de l’économie moderne permet d’évacuer le débat sur la dimension idéologique et de naturaliser les méthodes de rationalisation utilisées. Comportement rationnel est le bras exécutif d’une approche économique rationaliste dans un système économique capitaliste.

L’action finalisée est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatifs. Science du management : repose sur une pluralité de disciplines de connaissances et sur une variété d’approche théoriques et méthodologiques et pas seulement sur une approche mathématique. Le management comme métier : est de faire des choses avec un usage raisonné de technique. Les critiques du modèle de l’OST (taylorisme et fordisme) la rationalité du travail vs le métier humain. Le taylorisme dépossède le travailleur de son savoir spécialisé. Le taylorisme contribue à l’aliénation des êtres humains au travail. Le fordisme les conditionne en automates.la séparation de la planification et de l’exécution des tâches et le déplacement des savoirs vers la direction contribuent à l’alinéation et à la monotonie du travail. Le fordisme renforce les phénomènes aliénants an ajoutant deux contraintes majeures pour l’ouvrier. La mécanisation et la fixation autoritaire d’une cadence de travail et non d’une norme individuelle comme chez Taylor. Les critiques de l’administration classique(Fayol) : Prise en compte trop sommaire des considérations humaines, ces considérations s’appuyant seulement sur les sens éthiques des dirigeants, une vision utopique. Les critiques de l’organisation bureaucratique : Inflexibilité des règles et des normes. Fonctionnement dans un contexte de stabilité. Ralentissement du processus décisionnel. Structures organisationnelles plutôt rigides. Style de gestion autoritaire et concentration du pouvoir au sommet de l’entreprise. Incompatibilité avec la créativité et l’innovation. Le management comme idéologie : est une pratique qui se pense en situation et se remet constamment en question. La logique de l’idée du management scientifique est de réduire l’incertitude inhérente à la complexité des systèmes économique et sociopolitique ou si s’insère l’entreprise, en établissant des règles pseudo objectives et des approches universalistes. La réflexivité est de remettre en cause de façon permanente ses certitudes dans le dialogue. Pourquoi le management est avant tout un phénomène humain? Pourquoi la technique a échoué? À cause du courant de pensée formelle. On lui reproche ainsi : ● Son déterminisme, la rationalisation abusive ou la personne devient un automate au service de l’entreprise et non l’inverse. ● La généralisation abusive, ces lois n’étant pas applicables à toutes les situations ● La domination de l’autorité, qui risque d’occasionner des conflits. ● L’engagement total dans la rationalité, l’impersonnalité et la régularité du fait d’une gestion technocratique. ● La domination du contrôle, de la centralisation ● La priorité accordée aux objectifs économiques de l’entreprise. Car l’humain en fait grandement partie avec ces besoins sociaux et influence beaucoup sur l’entreprise donc il faut le prendre en considération et non comme des automates. L’approche systémique : Elle repose sur l'appréhension concrète d'un certain nombre de concepts tels que: système, interaction, rétroaction, régulation, organisation, finalité, vision globale,

évolution, etc. Elle prend forme dans le processus de modélisation, lequel utilise largement le langage graphique et va de l'élaboration de modèles qualitatifs, en forme de "cartes", à la construction de modèles dynamiques et quantifiés, opérables sur ordinateur et débouchant sur la simulation. La Systémique : un savoir Pour appréhender la complexité, la systémique fait appel à un certain nombre de concepts spécifiques que l'on peut regrouper de la manière suivante : - quatre concepts de base à caractère général, articulés entre eux et pouvant donner lieu en préalable à une présentation simple, - une dizaine de concepts complémentaires plus techniques et orientés vers l'action. La complexité Comme il a été montré précédemment, la prise de conscience de la complexité est la cause de la lente émergence de la Systémique. Sans complexité, le rationalisme analytique pouvait sembler suffisant pour appréhender le monde et la science. Ce concept renvoie à toutes les difficultés de compréhension (flou, incertain, imprévisible, ambiguë, aléatoire) posées par l'appréhension d'une réalité complexe et qui se traduisent en fait pour l'observateur par un manque d'information (accessible ou non). Le système Ce concept constitue le socle sur lequel repose la Systémique. Etymologiquement, le mot provient du grec sustêma qui signifie "ensemble cohérent". Plusieurs définitions peuvent en être données et nous retiendrons ici : - la définition "large" donnée par Jacques Lesourne : Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique. - la définition "étroite" donnée par Joël de Rosnay : Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d'un but. Cette définition met l'accent sur la finalité ou le but poursuivi par le système. De nombreuses typologies des systèmes ont également été proposées par les chercheurs: - systèmes ouverts / systèmes fermés sur leur environnement, - systèmes naturels / artificiels/ sociaux, systèmes organisés hiérarchiquement / systèmes en réseau, - une typologie intéressante, due à l'Américain M. Bunge, est fondée sur l'ordre supposé d'apparition des différents systèmes dans le temps. Le graphe se lit de bas en haut. A partir des systèmes vivants, il y a émergence d’autoorganisation créatrice. De tels systèmes sont qualifiés de SHC : Systèmes Hyper Complexes. 4 systèmes sociaux systèmes artificiels systèmes symboliques système humain systèmes vivants systèmes chimiques systèmes physiques Éléments du système Intrants, processus de transformation, extrants, environnement, rétroaction. La globalité Il s'agit d'une propriété des systèmes complexes, souvent traduite par l'adage "le tout est plus que la somme des parties" et selon laquelle on ne peut les connaître vraiment sans les considérer dans leur ensemble. Cette globalité exprime à la fois l'interdépendance des éléments du système et la cohérence de l'ensemble. Mais ce concept pourtant riche est malheureusement souvent traduit superficiellement par la formule vague "tout est dans tout". Sous le nom d'approche globale, le concept désigne également la voie d'entrée dans la démarche systémique. On entend par là qu'il convient d'aborder tous les aspects d'un problème progressivement, mais non séquentiellement : partir d'une vue générale (globale) pour approfondir les détails, avec de nombreuses itérations et retours en arrière pour compléter ou corriger la vision antérieure. L'interaction Ce concept, un des plus riches de la systémique, complète celui de globalité car il s'intéresse à la complexité au niveau élémentaire de chaque relation entre les constituants du système pris deux à deux. Initialement emprunté à la mécanique où l'interaction se réduit alors à un jeu de forces, la relation entre constituants se traduit le plus souvent dans les systèmes complexes, par un rapport d'influence ou d'échange portant aussi bien sur des flux de matière, d'énergie, d'information. Comme le montrera le concept de rétroaction, la notion d'interaction déborde largement la simple relation de cause à effet qui domine la science classique. Et connaître la nature et la forme de l'interaction est plus important pour le systémicien que de connaître la nature de chaque composant du système. Si ces quatre concepts sont essentiels, il est nécessaire d'en

connaître une bonne dizaine d'autres, plus directement opérationnels, pour commencer un apprentissage de systémicien. L'information : ce concept, contemporain de celui de cybernétique, a précédé la naissance de la systémique mais s'y trouve aujourd'hui inclus. L'information intervient en permanence dans les échanges entre et au sein des systèmes, parallèlement aux deux autres flux fondamentaux de matière et d'énergie. Le systémicien distingue entre l'information circulante (à traiter comme un simple flux périssable) et l'information structurante (incluse dans les mémoires du système, par exemple les brins d'ADN du chromosome pour une cellule vivante). La finalité (à laquelle on peut rattacher les notions de projet et de but) : dans le cadre de la définition restrictive de Joël de Rosnay, tout système poursuit un but ou finalité propre. Pour les systèmes humains ou conçus par l'homme, on parlera également de projet. 5 Cette observation a une conséquence en matière d'étude d'un système: face à un "objet" à modéliser, il est fortement conseillé au modélisateur de se poser la question "pour quoi faire?" avant de se demander "comment ça marche?". La rétroaction : dans un système ou sous-système siège d'une transformation, il y a des variables d'entrée et des variables de sortie. Les entrées sont sous l'influence de l'environnement du système et les sorties résultent de son activité interne. On appelle alors boucle de rétroaction (feed-back en anglais) tout mécanisme permettant de renvoyer à l'entrée du système sous forme de données, des informations directement dépendantes de la sortie. La causalité circulaire : L’existence de rétroactions rend difficile de distinguer entre l’effet et la cause d'un phénomène au sein d'un système. C'est le fameux paradoxe de la poule et de l’œuf : l’effet rétroagit sur la cause qui devient effet et il est impossible de dire qui se trouve à l'origine! Il s’agit même d’une fausse question et un tel problème n'a pas de sens. C’est pourquoi on ne doit jamais ouvrir ou couper une boucle de rétroaction. En systémique, ceci constitue l’erreur majeure et impardonnable. Une boucle doit toujours être étudiée dans sa globalité dynamique en refusant de disjoindre les pôles. Par conséquent, une boucle de rétroaction doit être prise dans sa globalité en se gardant bien de l'ouvrir. On parle alors de causalité circulaire. Une des conséquences est de rendre inattendu et imprévisible le comportement des systèmes complexes, de faciliter l'apparition de certaines réactions-réponses spontanées qui prennent la forme d'effets pervers. La régulation : Le fonctionnement d'un système repose sur l'existence, au plus intime de luimême, de multiples boucles de rétroaction, certaines négatives, d'autres positives, d'autres encore agoantagonistes. Articulées entre elles selon une logique de réseau, ces boucles combinent leurs actions pour maintenir à la fois la stabilité du système et l'adapter aux évolutions de son environnement. En cela consiste le processus de régulation. La structure et les niveaux d'organisation : la structure décrit le réseau de relations entre constituants du système et en particulier le ré...


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