Mexique - Cours géographie PDF

Title Mexique - Cours géographie
Course Histoire - Géographie
Institution Université de Nantes
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Cours géographie...


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Le Mexique Introduction sur le Mexique :

Longue frontière terrestre avec EU (environ 3000km). Très étiré en diagonale. Superficie = 4x celle de la France. Population : 100M d’hs. Densité : 50hs/km2. Relief : 3 chaînes de montagne : la Sierra Madre occidentale, la Sierra Madre orientale et une chaîne volcanique au Sud. A l’Ouest, Pacifique, à l’Est, Golfe du Mexique. Péninsule du Yucatan à l’Est. Plateau altiplano (aride, désertique) entre les Sierra Madre. Climat tropical, voire tropicale humide en montagne. C’est une République, un Etat fédéral avec 32 états (dont l’état de Mexico) avec un régime présidentiel. Démocratie récente (depuis les 20’s). Elections tronquées par un seul parti (PRI). Depuis 90’s : président Vicente Fox de PAN. 1er président de l’alternance mais pas de majorité à l’Assemblée. Historique : 1821 : indépendance du Mexique. 2ème moitié du XIXème siècle = période assez trouble. 1867 : Benito Juarez : 1er président amérindien. 1884-1910 : Période de semi-dictature par Porfirio Diaz (on parle de Porficiat). Le capitalisme mexicain va se développer, capitaux étrangers sollicités, croissance éco pour le Mexique. Mais pas terrible sur le plan social. Révolution en 1910 qui renverse le dictateur et qui place au pouvoir Madero, soutenu par Emiliano Zapata et Pancho Villa. Début de réforme agraire. Redistribution des terres aux communautés paysannes. Montée de l’anticléricalisme. La crise des 30’s va conduire à la réorientation de l’éco. Jusque là, éco très extravertie : exportation (cannes à sucre, pétrole…). S’oriente vers un modèle + autocentré. Le président Cardenas, élu en 34, nationalise les puits de pétrole en 36 (contribue à se brouiller avec les EU). 1982 : crise de la dette : mutation du modèle. 85 : entrée dans le GATT. 92 : signature de l’ALENA 94 : entrée en vigueur de l’ALENA, insurrection du Chiapas (paysans au niveau de vie très bas) avec le sous commandant Marcos. Grosse crise financière, liée à la globalisation financière. 97 : PRI prend la majorité à l’Assemblée. 2000 : élection de Fox (libéral) = 1ère alternance.

Le Mexique, un pays du Sud original ?

I Une originalité liée à son histoire récente et à sa géographie : A] La concentration au cours du XIX ème et début XXème d’un Etat structuré et fort, chose assez rare pour un pays du 1/3M : B] Un modèle de développement original couronné d’une certaine réussite dans les 70’s : 1°) Un modèle construit dans l’opposition à la 1ère puissance mondiale. 2°) Un modèle qui place l’Etat au centre. 3°) La réforme agraire. 4°) L’industrialisation par substitution aux importations (ISI) et le protectionnisme. 5°) L’Etat s’est préoccupé de la vie sociale. C] Les mutations du modèle (80’s-90’s) conduisent à une insertion dans la mondialisation particulière :

1°) Les chocs pétroliers se sont accompagnés par un endettement banal mais dont l’ampleur est exceptionnelle. (3Mllds en 70, 160Mllds ; 6% de la dette extérieure du 1/3M ; 2ème pays le + endetté après le Brésil). 2°) Contre-choc et crise de la dette (1 er à se déclarer en cessation de paiement, originalité du Plan Brady). 3°) Les mutations du modèle. 4°) Un pays phare des investissements vers le 1/3M. II Un « NPI » à l’émergence atypique : A] Une émergence adossée aux voisins du Nord : 1°) Un adossement déjà ancien à travers des flux d’immigration devenus les 1ers flux vers les EU. 2°) L’ALENA. 3°) Les maquiladoras et la 2ème émergence industrielle. B] Une émergence à record : 1°) Le miracle mexicain (PIB x25 entre 50 et 75 et encore x7 depuis). 2°) Transformations sectorielles (recul de l’agri ( à la moyenne. Agriculture prospère et moderne, élevage extensif, et grâce à l’irrigation : coton, fruits, raisin, maraîchage. Ressources naturelles au sud des Nords : développement sidérurgique à Monterrey. Les maquiladoras sont le principal moteur. C] Le poids des centres : Centres ont conservé leur prééminence éco. 17% de la superficie du pays, ½ de la pop, 58% du PIB. Espace hétérogène : plateaux, volcans, plaines. L’unité est faite par Mexico qui continue à drainer les hommes et les richesses. Agriculture : aussi bien agriculture traditionnelle que cultures spéculatives destinées au marché urbain. Productions très développées dans le Centre-Ouest. Marijuana, pavot : exportations vers les EU. Activités de pointe et de service : place boursière de Mexico, universités comme UNAM.

III Une politique d’aménagement du territoire ancienne mais aujourd’hui en perdition : A] Une politique qui remonte aux 30’s : Un des premiers pays à aménager le territoire. 30’s : l’Etat s’intéresse au développement rural avec la volonté de la moderniser. A partir des 70’s, aménagement bien plus massif financièrement (pétro$). L’Etat reprend la thèse de F. Perroux : il faut installer un pôle de développement d’industrie lourde pour attirer les autres activités. Salina Cruz. Etat crée des structures comme les Coprodes (comité de promotion du développement éco) devient Coplades (80’s). Décentralisation des décisions d’aménagement. 80’s : port de Coatzacoalcos = port pétrolier le + important du M. Dès 52, on a créé la ville nouvelle de Ciudad Sahagun à 100 km de Mexico. Installation de Dina et du constructeur ferroviaire CNCF. Mais succès mitigé. B] Une politique remise en cause par le tournant libéral des 80’s : Recul de l’Etat qui perd certaines compétences + volonté d’assainir les dépenses (privatisation, restructurations, fermetures) ont aggravé les disparités géo. Désengagement massif a d’abord touché le monde rural. Réforme agraire stoppée en 91 donc la Conasupo a de – en – de moyens donc est de – en – efficace. Risque d’aggraver les clivages régionaux. A l’inverse, l’ouverture éco va accentuer le dynamisme des régions frontalières. 80’s-90’s : 2 chantiers visaient à réduire les déséquilibres : la décentralisation, mais problème de corruption, demande d’une solidarité entre Etats (péréquation ; budget du Nuevo Leon = double de Juaraca). Et aussi le Pronasol (programme national de solidarité. 87 : crise de la dette a obligé l’assainissement des finances… Pronasol doit œuvrer dans les quartiers difficiles. Crise financière de 94 a mis fin à ce plan. Le Mexique 51ème Etat des Etats-Unis :

I Le Mexique contemporain s’est construit dans la démarcation, voire le rejet du modèle de son encombrant voisin : A] D’où vient la méfiance ? Les origines : Guerre traduit par l’annexion de territoires mex par les EU au XIXème siècle. Révolution mex : réforme agraire, nationalisations, dirigisme de l’état. B] Le modèle mexicain a cherché à limiter sa dépendance par rapport aux EU : ISI contrôle capitaux rentrants. C] Mais le Mexique n’a pas pu totalement se couper des EU, comme le montre la permanence des flux migratoire : Mexican Farm Agreement, Bracero (jusqu’en 65), puis PRONAF. II Depuis les 70’s, à travers le pétrole et la dette, le Mexique s’est ouvert et la mondialisation lie de + en + son destin à celui des EU : A] Le changement de cap vers un modèle + américanisé :

1°) Blocages de l’ancien modèle (crise de la dette, chocs et contre-chocs pétroliers, plans Baker et Brady).

2°) Le nouveau modèle (libéralisation, déréglementations, ouverture) est un modèle américain. + ALENA. + crise de 94 qui montre la dépendance du M aux capitaux US. B] Une économie de + en + imbriquée à celle des EU :

Liens financiers, dépendance commerciale. M fait 4/5 de ses E avec EU. Dépendance productive aux maquiladoras. Pas vraiment interdépendance (déséquilibre !). M = grand pays touristique pour EU. Flux migratoire : M = 9% de la pop US. Cycles mexicains largement liés aux cycles US (ex : faible K du PIB en 2000/2002). C] Le 51ème état, c’est la zone frontalière : Etats du N (basse Californie du N, Chihuahua, Nuevo Leon) = + riches, + proches en terme de conso, de mode de vie. C’est la Mexamerica avec le Texas, Colorado. Pas de vraie frontière. III Cependant, le Mexique ne peut être assimilé à un 51ème Etat des EU : A] Parce que c’est un pays trop différent des EU, encore assimilable au 1/3M et dont les EU se protègent :

3500$/hs/an au M contre 30000 aux EU ! Pb démographique. Disparités géo et sociales. Système « à peine » démocratique. Les EU n’en veulent pas : pas question de la libre-circulation des personnes, même s’ils veulent le LE. B] Dépendance par rapport aux EU lui pose problème donc il cherche à s’en libérer :

Pas de valorisation progressive de la prod mex. Pour le moment, M = colonie d’exploitation. S’ouvre à d’autres : accord de LE avec UE, plan MANAMA en 2000-2001 (avec tous les pays entre Mexique et Panama pour développer les infra et les E). Longtemps considéré comme le leader du 1/3M : abrite 2 conférences à Cancun : en 81 (N promet de développer le S) et en 2003 : le Sud conteste les subventions agricoles du N. Relation diplomatique avec Cuba (une ambassade mex). Vote mexicain opposé aux EU concernant l’Irak. C] Le Mexique peut aussi se prévaloir d’une certaine influence sur les EU : La Mexamerica est mexicaine aussi ! 9% de chicanos dans la population US ; réseau de TV, radio, lobbying.

Les Etats-Unis dans l’économie mexicaine depuis 45 : « Pauvre Mexique si loin de Dieu, si près des EU » ; « Il est inconfortable de partager le lit d’un éléphant ». I Jusqu’aux 70’s : développement autocentré et rejet du voisin américain : A] Les modèles antithétiques (autocentré et libéral) :

B] 1er décollage mexicain n’est pas adossé aux USA : C] Il existe des liens : émigration, financiers :

II Depuis les 70’s, une intégration de + en + poussée de l’économie mexicaine à l’économie américaine : A] Le boom pétrolier des 70s’ : les USA redeviennent client important : B] Les années 80’s : 1ère crise (82) et mutations du modèle sous la houlette des USA : (plan Baker-Brady, programme Pire, déréglementation, privatisation, ouverture, libéralisation) C] Les 90’s : Crise de liquidité vite jugulée par l’aide américaine, ALENA, entrée dans l’OCDE :

III Réalité et effet de la présence américaine dans l’économie mexicaine : A] La division du travail : B] Dépendance du commerce extérieur mexicain vis-à-vis des USA : C] Les dangers de cette dépendance et aspects positifs : (disparités, flux transfrontaliers impliquent clandestins, drogues armes ; mais aubaine en terme de dynamisme et d’insertion dans e processus de mondialisation ; c’est pourquoi tente aussi de se dégager de cette dépendance en se tournant vers d’autres pays (depuis 2000 mise en place d’une ZLE avec UE). Le Mexique : quel modèle de développement ?

Porfirio Diaz : « Pauvre Mexique, si loin de Dieu, si près des EU ». Pays amputé d’une partie de son territoire par EU (rachat ou guerre). Modèle s’oppose au départ au capitalisme américain. Cela dit, l’essoufflement de ce modèle contraint à renouer avec les EU. Preuve : ALENA. Mais quand même difficultés. Modèle pour le 1/3M dès 30’s-40’s : industrialisation avant même les Dragons. Rentre à l’OCDE donc plus dans le 1/3M. I Des atouts valorisés par des choix originaux : A] Le Mexique : une corne d’abondance : 1°) Les mines ont apporté au pays la prospérité jusqu’au XIXème siècle : 2ème producteur d’argent (encore aujourd’hui), = 15% de la production mondiale. Cuivre : 9ème, plomb :5ème, zinc : 6ème. Le charbon a permis l’industrialisation. Aujourd’hui, ces mines sont peu à peu fermées. Elles sont relayées depuis les 20’s par le pétrole comme levier de l’éco mexicaine. 2°) L’exploitation pétrolière : 1ers gisements dans l’état de Veracruz. 4 phases : - Début 20’s jusqu’en 1938 : exploité par des compagnies étrangères, 2ème exportateur mondial. - De 38 aux 50’s : 38 : nationalisations (ce qui ne favorise pas les relations avec EU), tassement de l’exportation pétrolière. Pétrole sert à l’éco mexicaine. Moins d’exportations car coûts d’extraction augmentent + qu’au MO. Devient même importateur fin 60’s.

- 1er choc pétrolier de 73 : Pétrole mexicain moins rentable donc mise en valeur de nouveaux gisements (Tabasco, Campiche, offshores). Production augmente (x5 entre 73 et 85). A nouveau grand exportateur même si consomme 1/3 de la production. Exportations vers EU redémarrent. M n’appartient pas à l’OPEP mais en profite quand même : en 81, le pétrole c’est ¾ de la valeur des exportations du M. - Contre-choc pétrolier 82-83 : même si production d’hydrocarbures augmente, fléchissements des devises. Les exportations diminuent de moitié à cause du contre-choc. Le pétrole est marginalisé dans les exportations, mais reste une ressource importante : aujourd’hui au 4ème rang mondial des producteurs et 9ème exportateur. B] Des choix de développement qui place l’Etat au centre : Priorités agraires, sociales, c’est assez original en AmL. Etat a permis le take off mexicain en s’appuyant sur 5 paramètres : 1°) Un pouvoir fort d’origine révolutionnaire : Longue guerre civile de 1910 à 1917. Zapata = indien métissé, agriculteur indépendant. A la tête de ses troupes des paysans, il soutient Madero puis rompt en 1911. Plan de Ayala : restituer la terre à leurs anciens propriétaires. S’allie à Pancho Villa et mène la révolution, qui s’essouffle. Puis, Zapata assassiné en 1919. Les principes zapatistes ont longtemps servi de cautionnement au PRI : tient le pays d’une main de fer de 1910 à 2000. Non rééligibilité du président, donc pas de dictature d’un homme mais d’un parti. Soutien des masses car parti qui a toujours véhiculé du social (CNC : Conférence Nationale des Paysans, CTM : Conférence des Travailleurs Mexicains). 2°) Le rôle économique central de l’Etat : Problème du décollage : faiblesse de l’investissement privé. Donc l’Etat doit agir. Il s’appuie sur le secteur public. Ex : PEMEX pour le pétrole (monopole) ; l’électricité, les chemins de fer ; Institut mexicain du café (INMECAFE) leader, le Cordemex (textile), la Fertimex (pour les engrais). Sociétés nationales en tête. L’Etat contrôle ainsi le crédit. Soutien de l’Etat à l’agriculture : la CONASUPO a 2 fonctions : soutient les prix agri (fixation de prix minimum) et revend ce qu’elle a acheté pour fournir aux Mexicains des produits bon marché. 3°) La réforme agraire et la politique agricole longtemps volontariste : A l’époque de Porfirio Diaz : les grands propriétaires avaient accaparé les terres. Système latifundiaire de grandes exploitations En 1910 : les latifundiaires possèdent 97% des terres (alors qu’ils représentent 1% de la population). Révolution de 1910 = revanche pour les paysans. Mise en place d’une réforme agraire avec redistribution des terres jusqu’en 1991. Avec les latifundiaires, le système était collectif. On réinstaure ce système. Sorte de coopératives. Les paysans adoptent le statut de l’Ejido (1920). Pas propriétaires de leurs terres, mais les terres sont cessibles aux héritiers. On prend les décisions en assemblées. Paysans = ejidatario ??? Le comité se charge d’acheter engrais et outils et de s’occuper de la consommation. Entre 40 et 70, la production agricole a augmenté + vite que la croissance démo. Beaucoup de cultures vivrières, pas de problème de subsistance. Réforme agraire au Mexique très inégalement opérée (Sud quasi pas touché). 4°) Une politique sociale active : Depuis les 20’s, les programmes sociaux ont toujours été le 1er poste budgétaire. Ecoles laïques et républicaines. Lutte contre analphabétisme (passe de 60% en 1930 à 7% aujourd’hui). Enseignement supérieur soutenu. Système de prévoyance sociale avec réseau hospitalier gratuit et campagnes de vaccins. Taux de mortalité infantile = 25%° (pas énorme pour un pays du 1/3M). Espérance de vie à 72 ans. Système de sécurité sociale : IMSS (Institut Mexicaine de Sécurité Sociale) et ISST (Institut de Sécurité Sociale des travailleurs de l’Etat). Logements sociaux depuis 30’s, certes insuffisants mais quand même, réhabilitation des quartiers défavorisés (ex : Promasol : plan national de solidarité de 87). 5°) Les recours au protectionnisme : Dans les 30’s, quand éclate la crise, l’AmL est gros fournisseur de minerais… Mais ne peuvent plus exporter car c’est la crise, donc mise en place d’un modèle autocentré, c’est-àdire avec protectionnisme douanier important. On crée de toute pièce un secteur industriel. Protectionnisme éducateur, restrictions d’importations importantes. 1961 : Création d’un

comité de surveillance qui interdit certains produits à l’importation. Investissements étrangers si et seulement si Joint Ventures. 73 : loi Echeverria rend obligé ces joints ventures dans le secteur minier. Ca a permis le take off du M. Entre 1940 et 1970, K moyenne de 6,5% / an avec des pics à 10%. C] Un modèle qui a permis le décollage mexicain : Primaire Secondaire Tertiaire %PA %PIB %PA %PIB %PA %PIB 1050 58 24 16 32,5 26 43,5 1970 39 12 23 31,5 38 56,5 Modernisation progressive de l’éco mexicaine. 1°) Décollage car la production agricole couvre + ou – les besoins alimentaires jusqu’aux 70 : K agri > K démo (en +, on est en pleine transition démo). Amélioration des rendements. + rôle de la CONASUPO qui stimule la production. Maïs : LA culture ancestrale du M. 2°) Une industrialisation précoce et diversifiée dès l’origine : Elle débute ne 1900 à Monterrey. Puis autres entreprises sidérurgiques (40’s). 1939 : 142000 t d’acier ; 1974 : 5M t. Couvre 84% de ses besoins nationaux en acier. 76 : Lazaro Cardenas = une des aciéries les + modernes. Aujourd’hui la SICARTSA. Industrialisation aussi dans le secteur pétrolier. Et très tôt : industrialisation des transports. Automobile : développement depuis 58 où l’Etat a incité les joint ventures. Ex : en 51, Renault s’associe à Diesel pour donner Dina. Mi-70’s : 320000 véhicules /an. Industries du matériel agricole, agro-alimentaire. Cuanhtemoc = géant mondial de la brasserie (Corona). Textile : industrie très éclatée et traditionnelle. Ce 1 er modèle a une cohérence. Les ressources naturelles importantes soutiennent les productions nationales tournées vers la population qui, elle-même, croît vite. Pas seulement une croissance éco, mais vrai développement. La classe moyenne a progressé (différent du reste de l’AmL). II Un modèle qui a donné des signes d’essoufflement à partir des 70’s :

A] Des blocages qui n’ont pas pu être surmontés : 1°) A partir des 70’s, les progrès agricoles ralentissent : Tassement de la K agri. Les productions vivrières augmentent – vite que la population. Comble : le M doit importer du maïs. La balance agri devient déficitaire(depuis 2000), stagnation du niveau de vie des paysans. L’élevage n’a pas su s’intensifier. Cheptel mex bovin > à celui de la France, mais produit 3x – de lait. Donc disposition alimentaire / hs a diminué. Essoufflement de la réforme agraire, parcelles trop souvent petites pour justifier une modernisation, M s’est – intéressé à l’agri, au profit du pétrole, de la K des villes… 2°) Le Mexique n’a pas surmonté sa dépendance technologique : Industrie textile connaît des limites. Solde ?????? est négatif depuis 70’s. Le M est resté à un stade d’industrialisation à faible VA (textile, produits de base). Très peu présent en informatique (différent des Dragons), pas d’industrie aéronautique, armement, aérospatial (différent du Brésil). Donc industrie très peu présente dans les secteurs de pointe. Seuls les secteurs de l’audiovisuel et de l’électroménager sont présents. B] Un modèle qui n’a pas su éviter les contradictions sociales : 1°) Le décollage entre évolution économique et démographique : Pays longtemps populationniste, c’est-à-dire soutien de la natalité, limitation des émigrations. Ex : loi sur la population de 36 qui encouragent l’immigration. 50’s-70’s : K démo la + forte du M. Taux d’accroissement naturel en 75 de 2,5% (contre 0,5% pour la France). 1940 : 20M d’hs au M, aujourd’hui 100M. En plus, explosion urbaine. L’Etat a peiné

à répondre aux besoins d’éducation, d’emplois… 1960 : 30% de citadins, aujourd’hui 75%. 20 villes de + de 500000 hs. Mexico = 20M d’hs (+ grande ville du monde). Elle accueille régulièrement 20M d’étrangers : c’est la 1ère destination touristique d’AmL). Porfirio Diaz voulait en faire une capitale moderne, donc développement d’infrastructures. Mexico produit 36% du PIB. Problème des transports, d’approvisionnement en eau, de pollution, de logement (fortes disparités), tassement du taux de K de Mexico (>5% jusqu’aux 70’s, < 2% depuis 80’s...


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