Morale et société au 17e siècle PDF

Title Morale et société au 17e siècle
Author Th Ni
Course Diachronie externe/histoire du français
Institution Université de Lausanne
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Morale et société au 17e siècle Le 17e siècle est appelé le « grand siècle ». On est dans un jugement de ce siècle. C’est un long siècle entre l’assassinat d’Henri IV (1610) à la mort naturelle de Louis XIV (1715), le 17 e a donc deux bornes qui sont des accidents. On est dans une période marquée par le centralisme (ou absolutisme : centralisation dans tous les aspects de la vie) contre la féodalité, énormément de prises de position. On parle de ce siècle comme celui de Louis XIV. On parle aussi de siècle classique, mais cela ne fonctionne que pour la France, car dans d’autres pays le 17e n’est pas le siècle classique. Il y a la guerre en permanence partout, sauf dans la littérature. On a la guerre francoespagnole, la guerre de 30 ans, puis les guerres de Louis XIV (Hollande, Espagne, etc.). Tout ceci s’ajoute à la tension intérieure avec la Fronde. Ce qui préoccupe le plus les contemporains est beaucoup plus le fonctionnement de la société civile et les règles qui permettent à cette société de fonctionner que la politique internationale militaire. On a aussi de nouvelles indications sur les dimensions du monde : découvertes, inventions, perspectives… On a de grandes découvertes scientifiques, comme l’héliocentrisme. On comprend et décrit pour la première fois la circulation du sang dans le corps humain. On a l’apparition de microscopes pour percevoir l’infiniment petit. On a les premiers journaux. La Gazette de France est un journal politique au service du pouvoir absolutiste. Mais Le Mercure galant va donner des nouvelles moins politiques et va donner des pièces de littérature. Ces premiers journaux ont un effet important pour la littérature car ils vont mettre en vigueur des formes littéraires assez brèves. Le tableau de Rigaud qui met en scène Louis XIV dans un costume de sacre est un tableau de propagande. Louis XIV se montre comme triomphant, guerrier, comme un chef. Société et rapports sociaux : -

Une société d’ordres ou de corps : les critères de la dignité. Du pouvoir, de la richesse et de la considération – les bruits et les silences de l’histoire, les biais de la littérature.

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Centralité, conventions et normativité :

o La langue française enfin ordonnée. Les textes du début du 17e et ceux de la fin ne se ressemblent pas dans la langue. 

Boileau, L’art poétique : mots en rouge font écho à l’ethos de l’honnêteté. Les mots violets sont le contraire des mots rouges, il y a une dimension morale mise en avant. La partie verte synthétise le texte.

o Codes de comportement et valeurs : honneur, honnêteté, bienséance, politesse, crédit (lien avec la considération, être soutenu par le jugement dominant). Ces codes sont dictés par la Cour o Culture de la conversation. o Rapports sociaux tendus, entre rivalités et déviances. o Académies comme instances de régulation. o Paradigme total : la religion, ses contraintes et ses tensions. -

La Cour et la ville. o Cour et salons.

Honneste ou honnête : -

Ce qui mérite de l’estime, de la louange, qui est raisonnable, et selon les bonnes mœurs, conforme à l’honneur et à la vertu.

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L’honnêteté est un costume, code qui a été appris et qu’on reproduit.

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On le dit premièrement d’un homme de bien, d’un galant homme, qui a pris l’air du monde, qui sait vivre, qui a du mérite et de la probité : mais il faut que l’épithète honnête précède, autrement il y a bien de la différence entre une honnête homme et un homme honnête. Un honnête homme est celui qui connaît les bienséances et qui sait les pratiquer. Je mets toujours un honnête homme au-dessus d’un grand homme. L’honnête homme ne cherche point à monter sur le théâtre du monde, mais si la naissance ou la fortune l’y place, il joue parfaitement bien son rôle. On doit mettre de la différence entre l’honnête homme et le galant homme ; le dernier a certains agréments qu’un honnête homme n’a pas, mais un honnête homme en a de plus profonds et le temps n’a pas d’emprise sur lui.

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La science de l’honnête homme consiste proprement à vivre et à se communiquer d’une manière humaine et raisonnable. On n’est jamais tout-à-fait honnête homme

que les Dames ne s’en soient mêlées. L’honnête homme n’est pont sujet aux préventions et a plus d’égards au mérite qu’à la fortune. L’honnête homme remplit bien tous les devoirs de la société. L’honnête homme est celui qui ne se pique de rien (qui ne se vante pas de son brio en société). On se met peu en peine d’être honnête homme dans le monde : on tâche de le paraître. Statut et rôle des femmes : -

« La France passe pour le paradis des femmes, le lieu où leur épanouissement et leur sagesse sont garantis l’un et l’autre. Paradoxe, sans doute, car presque toujours la femme vit sous tutelle. »

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Une situation de dépendance légale et financière.

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Les contraintes parentales : mariages arrangés – convent imposé.

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Les atouts de la « Maîtresse du logis ».

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Les avantages du veuvage : elles se trouvent dans un statut d’indépendance légale et financière et prennent en main leur destinée.

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Les salons et l’empire de la conversation : les femmes sont à l’aise dans les salons grâce aux conversations. Les conversations sont un entretien familier qu’on a avec ses amis dans les visites, dans les promenades. Les gens les plus doctes ne sont pas les plus propres pour la conversation. Il ne faut pas prendre pied sur tout ce qu’on dit par manière de conversation. On appelle un petit jeu, un jeu de conversation.

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Gardiennes de la politesse, arbitres de l’honnêteté.

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Un proto-féminisme.

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Le pouvoir dramatique des couches. Quantité de jeunes femmes meurt en couche.

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« On ne lui défend pas de régner, on lui défend d’avoir l’air de le faire. » N. Hepp, « femme » dans le Dictionnaire du Grand siècle.

Madame de la Fayette, La Comtesse de Tende : -

Vision de la femme comme objet matrimonial.

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Image de la veuve qui obtient la souveraineté à la mort de son mari.

Société et littérature/littérature et société : -

Le « champ littéraire » :

o État de l’instruction. 15-20% de la population est instruite. Mais les illettrés ne sont pas laissés de côté car il se développe une forme de littérature orale. o Statut des auteurs. Très ambigu. Les auteurs sont financièrement absolument dépendants de leurs protecteurs. Le roi cherchait à centraliser le système des pensions pour garder le meilleur contrôle sur les auteurs. La plupart des auteurs crèvent la faim, ils se précipitent sur énormément de commandes, ils écrivent, traduisent, essaient de se faire un nom pour obtenir une pension. o Canaux de la reconnaissance. La reconnaissance se fait avec l’amplification du rôle attribué aux critiques. o Conditions de la librairie. Ampleur des recettes de la librairie n’est pas forcément proportionnelle à la qualité littéraire des œuvres produites. Les conditions de librairie sont mal régentées, on a juste des contrats avec des auteurs… Le livre reste un objet très cher, ce qui fait que les conditions de publication des livres restent limitées. o Le lectorat. -

Querelles et polémiques.

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Le primat du théâtre.

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La littérature des marges.

Recettes du succès littéraire selon Sorel : -

S’il y a des livres dont on doit faire peu d’estime, à cause qu’ils sont écrits négligemment, ou qu’ils n’ont rien que de copié ou de dérobé, il y en a d’autres fort exquis et dont la gloire doit être attribuée toute entière é ceux qui les ont composés. Ce sont véritablement des auteurs, étant créateurs de leurs ouvrages, comme on a dit d’un de nos plus fameux écrivains. Mais quelque avantage qu’ils s’attribuent, il faut avouer qu’il y a toujours de l’industrie et quelquefois du hasard à donne cours à leurs livres, et que les meilleurs peuvent avoir besoin de recommandation. Ces secrets sont communs aux grands auteurs et aux moindres. Pou4 premier fondement, il faut que la matière et le style des livres symbolisent aux humeurs du siècle, et que de plus l’adresse et la bonne fortune les assistent.

La littérature et les normes :

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Le prestige d’Aristote et la hiérarchie des genres. Tragédie haute et comédie basse. Lorsque les auteurs recherchent le succès, ils vont viser toujours plus haut, soit la tragédie.

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Les règles - leur prestige et leur sens – leur contestation : entre idéal immobile et réalité mouvante. Les trois unités ont comme objectif le fait d’assurer aux spectateurs la plus grande adhésion possible par rapport à ce qui lui est raconté.

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Entre baroque et classicisme (exemple de La Place Royale).

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Un champ en tension : les querelles (Le Cid).

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L’autorité des Anciens – les revendications des Modernes.

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Classification des genres : nobles, bas, mondains (développés dans les salons), nouveaux (roman épistolaire, etc.).

L’Exception et la règle : Le personnage d’Alceste contrevient à ce principe de bonne entente avec une excessivité, un comportement contradictoire et une inconformité assumée : -

Énervement et emportement. Il est intransigeant.

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Mais il a besoin de cette société pour pouvoir la critiquer.

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Selon La Rochefoucauld, les louanges sont hypocrites, car on ne loue que pour être loué. La Rochefoucauld dit que la bienséance est nécessaire mais pas sincère. La société doit être agréable pour que tout fonctionne.

Commerce : ensemble des relations que tiennent les humains avec les autres. Mais la monnaie peut être falsifiée. La fausse monnaie est un péché de la société puisqu’elle trompe les usagers du commerce. Les textes littéraires regorgent de fausse monnaie et de faux monnayeurs. Art de plaire. Honnête homme et courtisan La figure du pédant : de la fonction professionnelle au portrait moral Pédant : -

Homme de collège qui a soin d’instruire et de gouverner la jeunesse, de lui enseigner les Humanités et les Arts.

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Se dit aussi de celui qui fait un mauvais usage des sciences, qui les corrompt et altère, qui les tourne mal, qui fait de méchantes critiques et observations, comme la plupart des gens du collège. Les qualités d’un pédant, c’est d’être malpropre, fort crotté, critique, opiniâtre et de se disputer en galimatias. Exclut de la civilisation mondaine.

Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant ; je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle. » - Molière Le pédant est avare, sale… Sciences recommandées par Saint-Évremond pour l’honnête homme : la morale, la politique et la connaissance des belles lettres. Méré ne condamne pas les sciences. Il faut, selon lui, savoir parler en société afin de ne pas être qualifié de pédant. « Plus on a d’esprit quand on sait les ménager, plus on est agréable. » La Princesse de Clèves Au moment où M. de Nemours se déclare à Mme de Clèves (1108-1116, p. 242), le devoir est une centralité dans l’échange. Mme de Clèves convoque le devoir, Nemours le réfute en disant que son mari est mort. Bien que plus rien n’empêche Mme de Clèves de se laisser tomber dans les bras de Nemours, 1ère raison du refus : Nemours est la cause de la mort de M. de Clèves. 2e raison : l’amour survit-il à l’engagement ? La jalousie empêche le repos de la princesse (1195-1196, p. 244). L’amour est forgé par les obstacles. Tension forte entre recherche de permanence et agitation/mobilité. Mme de Clèves recherche le repos malgré sa passion pour le duc. L’engagement sédentarise l’amour et amène une perte de l’agitation. Elle dit que les passions ne sauraient l’aveugler (1214-… p. 245). Mme de Clèves se protège en disant : « ce que je crois devoir à la mémoire de M. de Clèves serait faible s’il n’était pas soutenu par l’intérêt de mon repos ; et les raisons de mon repos ont besoin d’être soutenues de celles de mon devoir » (p. 246). Derrière tout ce débat derrière une morale individuelle et sociale se profile le discours janséniste.

P. 294 Mesnard ; Merlin-Kajman dit que le public renvoie généralement au monde de la Cour. Le privé s’infiltre dans le public et le public influence le privé. La Cour est un lieu de confusion entre privé et public : « l’amour était toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour » (p. 87). Les querelles privées vont avoir un impact sur la vie de Cour. Mais le public s’infiltre aussi dans le privé : « Je serai bientôt regardée de tout le monde comme une personne qui a une folle et violente passion. » (p. 203) ; « Ils convinrent néanmoins qu’il fallait suivre ses ordres, de crainte que, si le public s’apercevait de l’attachement qu’il avait pour elle, elle ne fit des déclarations et ne prît des engagements vers le monde qu’elle soutiendrait dans la suite, par peur qu’on ne crût qu’elle l’eût aimé du vivant de son mari. » (p. 248). Viala, p. 268 : « La mère venant à mourir vite, elle doit faire face seule aux enjeux de la vie publique. Lui advient une passion. Si elle la dévoile, elle en fait une affaire publique autant que privée. » Merlin-Kajman : « La scène de l’aveu réactive le désir du lecteur mais en le bouleversant. Le particulier n’y est pas particulier, mais public. L’intimité conjugale n’existe pas, il faut nécessairement que quelqu’un la viole ou la ravisse. » (p. 248) ; le secret est découvert par la cour : M. de Nemours  Vidame de Chartres  Mme de Martigues  Dauphine  Princesse de Clèves. P. 178 : « Veux-je m’engager dans une galanterie ? Manquer à Monsieur de Clèves ? » La princesse est un exemple de vertu : p. 253 « et sa vie… ». Nouvelle galante : l’Histoire comme cadre aux histoires fictives. Le cadre historique crédibilise la nouvelle galante qui est fictive selon M. Escola. Dans Le Cid, selon Boris Donné, p. 213, il y a un puissant conflit moral entre honneur et amour. C’est le dilemme cornélien : Rodrigue et Chimène sont déchirés entre amour et honneur. De plus que pour être dignes de l’amour de l’autre, ils doivent utiliser l’honneur. Une fin paradoxale ? L’antinomie entre les deux valeurs, honneur et amour, se trouve ainsi dépassé en une synthèse dialectique que l’on peut qualifier d’amour héroïque : pour être digne d’un tel amour, il faut savoir tout sacrifier à l’honneur qui le fonde, jusqu’à cet amour même. » Donné, p. 218.

Dans La Place Royale, Alidor désire se libérer à travers la rupture, car il ne veut pas d’un amour trop véritable. Il renie l’être aimé à tout prix. Alidor « la veux offenser pour acquérir sa haine » (p. 95)  le paradoxe de son comportement montre le grand amour que porte Alidor à Angélique. Il détient les clés d’une relation amoureuse et stable, mais Alidor s’y refuse et cherche à s’affranchir de l’humiliation qu’entraîne l’esclavage de la passion. Dans un 2 e temps, Alidor va tenter de maintenir la possession de l’amour d’Angélique en faisant un transfert affectif. Cléandre avoue à Alidor son amour pour Angélique. Alidor est le véritable bénéficiaire de la relation potentielle Angélique-Cléandre : c’est lui qui tient les rênes de la situation. Alidor feint de pousser son ami vers Angélique, mais il s’insère dans ce plan. Jean Mesnard : « Le refus de l’amour est la seule manière de rester fidèle à l’amour », p. 61. Ceci est valable pour la princesse et Alidor. P. 275, Viala dans Dissémination, dit que la mise en scène d’amour paradoxal permet de solliciter l’avis des lecteurs et permettre un débat public sur des questions éthiques. L’honnête homme et le chrétien -

La Bruyère dit que les hommes doivent s’en remettre à Dieu, à la religion.

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La vertu ne devrait pas être sujette à la mode.

Rapport entre littérature et politique Mort de Sénèque mise en scène pendant le règne de Louis XIII pour critiquer ce dernier. L’impact des deux personnages sur Néron n’est pas le même : -

Épicaris heurte son amour propre lors de la confrontation (1739-1744).

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La mort de Sénèque a un réel impact sur Néron.

Ce dénouement démontre une rupture entre vertu philosophique et courage politique : -

La pièce se termine sur un Néron brisé par la mort de Sénèque (cit. 8).

La vertu philosophique – à l’instar du courage politique – a eu raison du tyran, vers 18631868. L’alliance des forces politiques et philosophiques incarnée par Épicaris et Sénèque, reconnaissent Néron comme tyran. Néron ne change pas, il sombre dans la folie. Si Sénèque accepte la mort de façon presque passive, IL ne réprouve pas moins la tyrannie (cit. 9). Discours de Sénèque comme « conforme à la vérité et à la mesure », et celui d’Épicaris comme conforme à la vérité (cit. 10). Une fois la parole politique secrète dévoilée, elle mène à la mort, comme pour Épicaris. Le moyen d’éviter la mort est bien imagée par le personnage de Sévinus (1665-1670). Liens possibles avec l’auteur et la situation politique contemporaine à celui-ci. Mais la tyrannie est un thème très utilisé dans les tragédies classiques, alors on ne peut pas trop dire que c’est une critique directe du règne de Louis XIII. La Fontaine et le pouvoir : une rhétorique indirecte -

« L’on sait que j’ai toujours entremêlé la fable de quelque trait de vérité »

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Adresse au pouvoir : entre flatterie et parrhêsia

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Les fables de La Fontaine sont dédiées au duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, potentiel futur roi. Enseignement par l’exemple.

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La fable enseigne également la prudence. Pour Furetière, la prudence nous oblige à bien examiner les choses, à prendre conseil. La prudence est très importante dans les fables : comment dire sans trop le dire ?

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Paradoxe dans la prise de parole politique : parler est une tâche morale et pédagogique. Une authenticité qui passe par le silence, le secret.

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« Le vieux chat et la jeune souris » : « la jeunesse se flatte et croit tout obtenir ; la vieillesse est impitoyable ».

o Le roi comme chat impitoyable. « Rien ne lui convient mieux, et c’est chose commune, que de lui voir traiter ceux qu’on croit ses amis comme le chat fait la souris. » « Tu gagnerais autant de parler à des sourds. Chat, et vieux, pardonner ? Cela n’arrive guères. » o Hypocrisie de la Cour. Cruauté du roi. Arbitraire, structure hiérarchique naturelle. Suspension de la force par… -

« Le chat et les deux moineaux » : o « Si la force est nécessairement victorieuse, le pouvoir, lui, est imaginairement perdant, renvoyé à la nécessité de sa force et à l’arbitraire de son imaginaire de justice. »

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Le livre XII, un jeu entre parole politique et leçons énigmatiques : o Demande du doc pas obtenue. o Revendication du droit à la parrhêsia, qui passe par le silence, et leçons énigmatiques : « Prince, vous les aurez incontinent trouvés : ce sont des jeux pour vous, et non point pour ma Muse. » o Mise en garde : Souris « Réservez ce repas à messieurs vos enfants » ; le Chat : « Mes enfants trouveront assez d’autres repas. »...


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