Résumé Commerce international résumé du cours PDF

Title Résumé Commerce international résumé du cours
Course Commerce international
Institution Université de Fribourg
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Description

Résumé CI Introduction Définition commerce international : Le commerce international concerne les échanges de biens –produits de base ou primaires (matières premières, produits agricoles, énergie) et produits manufacturés –ainsi que les échanges de services (voyages, transports, assurances, services culturels, financiers, télécommunications). Qu’est-ce qui explique l’échange international ? •

Car intérêt réciproque même si les gains ne sont pas équivalents entre les pays.



Car il y a une partie des biens et ressources qu’un pays ne trouve pas sur son territoire (bien d’indisponibilité).



Car le commerce permet de prévenir la guerre (=le doux commerce de Montesquieu, quand les gens échangent entre eux cela réduit les tensions car si on a des tensions on réduit le gains à l’échange donc cout d’opportunité)

La théorie standard dit qu’il y a un avantage à l’échange (gains) mais la nouvelle théorie du commerce international est plus nuancée car elle dit qu’il n’y a pas forcément des avantages à l’échange. L’ouverture international est généralement porteuse de bien à l’échange. Comment définir la mondialisation ? Processus d’interdépendance accrue des économies nationales, la mondialisation peut s’appréhender au travers de 5 composantes : 1. Commerciale 2. Financière 3. Firmes 4. Technologie 5. Travail Voire davantage (culture, modes de consommation...). Les 3 composante les plus souvent mises en avant sont : 1. Le développement des échanges de biens et services (mondialisation commerciale), 2. Les échanges internationaux de capitaux à court et long termes (mondialisation ou globalisation financière)

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3. La mondialisation des firmes (investissements directs à l’étranger, fusions et acquisitions transfrontalières, délocalisations, accords de coopération et alliances internationales)

Chapitre 1: Balance des paiements et grandes tendances du commerce mondial 1. Les grands principes d'élaboration de la balance de paiements 1.1. Définition À savoir par cœur : la balance des paiements est un état statistique qui rend compte au cours d’une période donnée généralement une année, des opérations entre agent économique résident d’une économie nationale et agent économique non résident (c’est ce qu’on appelle le reste du monde). Ces opérations ou transaction portent sur des flux de biens et de services (=exportation et importation), sur des flux de revenu, sur des flux de transfert et sur des flux de capitaux. La balance des paiements enregistre des flux au cours d’une année mais généralement elle est complétée par la position extérieur globale du pays (=un autre document qui est annexé à la balance des paiements) qui elle enregistre des stocks (plutôt des stocks d’actif financier). •

La balance des paiements (BP) est un état statistique qui rend compte au cours d’une période donnée (généralement une année) des opérations entre agents économiques résidents d’une économie nationale et agents non-résidents (reste du monde).



Ces opérations portent sur des flux de biens et de services, de revenus, de transferts et de capitaux.



Deux points sont à souligner : •

la BP enregistre des flux et non pas des stocks



c’est le critère de résidence qui prévaut, pas celui de nationalité.

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Notion de résidence Le critère de résidence au sens de la balance des paiement n’est pas le critère de nationalité ! on distingue les personnes physiques et morales : Les personnes physique : sont résidents les personnes qui travaillent et habitent en suisse depuis au moins 1 an, mais les pays peuvent ajuster à la marge leur notion de résidence mais ce ne sont pas seulement les personnes de nationalité suisse. La mondialisation des chaines de valeurs fait que plus de la moitié du commerce mondial se sont des flux de produit semi-fini (par ex des composants, des pièces détachées). La balance des paiements est construite en référence au 6ème manuel de la balance des paiements et de la position extérieure globale du FMI (2009). 1.3. Les principes de base du système d'enregistrement comptable C’est le principe de la partie double (=on distingue l’opération proprement dite que l’on appelle opération autonome (de nature soit réelle(flux de revenu, de marchandise) soit financière) et l’opération induite (toujours financière), c’est l’opération qui est la contrepartie financière de l’opération autonome).toute opération va être enregistrer par deux inscription de même montant mais de signe opposé. Le solde de la balance des paiement est par construction équilibré ce qui veut dire qu’en théorie le solde de la balance est nul (équilibré). Mais en pratique c'est différent car pour construire la balance des paiements, on doit faire appel à des sources statistique très diverses ce qui implique des erreurs. Donc, en pratique elle est équilibrée aux erreurs et omissions prêt. La balance des paiements est par construction équilibrée aux erreurs et omissions prêtes (écart statistique) car l’enregistrement des opérations se fait selon le principe de la «partie double». Les principaux soldes de la BP sont : ( •

la balance des transactions courantes (appelé aussi «haut de la BP») ;



le solde du compte de capital



le solde du compte financier.

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1. 𝑃𝐼𝐵 + 𝑛 = 𝐶 + 𝐼 + 𝑋, 𝑛 = 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖 = 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 = 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 →Ceci est une tautologie car dans l’investissement, il y a la variation des stocks et donc on est toujours en équilibre grâce à cette variation des stocks. 2. 𝑅𝑁 = 𝑃𝐼𝐵 + 𝑅𝑛𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 3. 𝑅𝑁 = 𝑐 + 𝑠,

𝑐 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑠 = é𝑝𝑎𝑟𝑔𝑛𝑒

→donc le revenu national est soit consommer soit épargner 4. (𝑋 − 𝑛) + 𝑅𝑛𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 = 𝑆 − 𝐼 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 = 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑜𝑢 𝑙𝑒 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙′ é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐵𝑇𝐶 = 𝑆 − 𝐼 Un pays qui a un excédent de sa BTC (ce qui est le cas de la Suisse) est aussi un pays qui globalement dégage une capacité de financement (S>I). Ce pays est prêteur net vis-à-vis du reste du monde. A l’inverse, un pays qui a un besoin de financement (S → > 𝐵 𝑟𝐴 𝑟𝐵 𝑟𝐴 𝑟 37

Complément 2.2 : Que sait-on des effets du commerce international sur les inégalités de salaires et l'emploi dans les pays industrialisés ? Mondialisation, salaires et empli : quelle politique économique pour les pays industrialisés ? L’économie mondiale se caractérise depuis le début des années quatre-vingt-dix par la coexistence de deux phénomènes étroitement liés mais qui peuvent paraître antagonistes. D’une part, la poursuite des négociations multilatérales dans le cadre des accords du GATT puis de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) dans un contexte où le nombre considérable de pays impliqués rend ces négociations de plus en plus longues et difficiles. D’autre part, la multiplication et le renouvellement d’accords commerciaux régionaux par

nature

discriminatoires et obéissant par conséquent à une logique bien différente de celle du « traitement de la nation la plus favorisée ». . La mondialisation des échanges est pourtant souvent accusée d’être à l’origine de bon nombre de maux dont souffrent les pays industrialisés alors même que les raisons sont parfois internes aux pays eux-mêmes. Elle serait en particulier coupable de conduire à une augmentation des inégalités internationales (entre nations) mais aussi à un accroissement des inégalités salariales à l’intérieur même des pays industrialisés. Les pays émergents à bas salaires servent généralement de boucs émissaires. Ils sont régulièrement accusés de faire une concurrence « déloyale » aux pays industrialisés et de contribuer à détruire significativement l’emploi des travailleurs les moins qualifiés dans ces pays. L’objet de cet article est de faire le point sur le rôle du commerce international et des délocalisations sur la montée des inégalités salariales et la dégradation de l’emploi dans les pays industrialisés. L’idée selon laquelle le commerce international serait susceptible d’accroître les inégalités internes dans les pays industrialisés est soutenue par certains résultats de la théorie du commerce international. Mondialisation des échanges et inégalités de revenus dans les pays industrialisés Les économistes ont avancé différentes explications à la montée des inégalités dans les pays industrialisés dont les deux principales sont le progrès technique et le commerce international. on observe une détérioration relative de la situation des travailleurs les moins qualifiés qui prend la forme d’une baisse relative de leurs salaires réels dans des économies où le salaire est relativement flexible et par une augmentation relative du taux de chômage de cette population dans les pays où il existe des rigidités salariales. Ce constat n’implique pas

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cependant que le commerce international soit la principale cause de la montée des inégalités de salaire et d’accès à l’emploi entre travailleurs qualifiés et non qualifiés. Les conséquences de l’ouverture internationale sur le prix des facteurs de production Les pays qui s’ouvrent à l’échange voient s’imposer de nouveaux prix relatifs qui vont guider leurs spécialisations. Illustrons notre propos en distinguant deux types de travail - le travail qualifié et le travail non qualifié. Supposons maintenant que l’économie du pays développé (Nord) est relativement abondante en travail qualifié, alors que celle du pays en voie de développement (Sud) est relativement bien dotée en travail non qualifié. Si le prix relatif du bien intensif en travail non qualifié baisse, il devient plus intéressant pour le Nord de produire le bien intensif en travail qualifié, dont le prix relatif a augmenté. Le théorème de StolperSamuelson est d’une portée assez générale dans la mesure où il ne dépend pas fondamentalement du nombre de biens produits et de facteurs de production présents dans l’économie. Ce résultat permet donc d’expliquer (du moins sur le plan théorique) la montée des inégalités à l’intérieur même des pays développés au motif que ces derniers se spécialisent dans des secteurs intensifs en capital et en travail qualifié au détriment des productions traditionnelles intensives en travail peu qualifié. Le message véhiculé par les nouvelles théories du commerce international est moins clair. Ainsi, Helpman et Krugman ont montré dans le cadre d’un modèle de concurrence monopolistique que lorsque deux pays s’ouvrent à l’étranger, les rémunérations réelles des facteurs de production peuvent augmenter dans les deux pays, que ces facteurs soient relativement rares ou abondants. L’argument est relativement simple : l’ouverture accroît la taille du marché pour les entreprises qui peuvent mieux exploiter les économies d’échelle et réduire leurs coûts unitaires de production. Cela induit une hausse de la productivité marginale de tous les facteurs de production rares ou abondants. Les facteurs de production étant rémunérés selon leur productivité marginale, la rémunération de tous les facteurs de production augmente. On pourrait être tenté d’opposer ce résultat à celui de StolperSamuelson. En réalité il n’en est rien pour deux raisons essentielles. En premier lieu, parce que le résultat de Helpman et Krugman n’est valable que lorsque les deux pays ont des dotations factorielles relatives proches et que les économies d’échelle sont suffisamment importantes. Or nous avons déjà vu que les dotations factorielles relatives entre pays du Nord et du Sud sont très différentes. Ce qui laisse à penser que ce résultat s’applique mieux au commerce entre pays proches du point de vue de leur développement qu’entre pays éloignés. En second lieu, le résultat de Helpman et Krugman dit simplement que la rémunération réelle de l’ensemble des facteurs de production doit augmenter. L’effet Stolper-Samuelson continue

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cependant d’opérer : la rémunération relative du facteur intensif dans la production du bien qui voit son prix relatif augmenter s’accroît et les inégalités salariales avec. Le commerce international n’explique que dans une faible mesure la montée des inégalités salariales dans les pays industrialisés Les études sur les effets du commerce international sur les inégalités salariales sont loin d’être tranchées et les méthodes de validation empiriques sont très différentes. Une première méthode consiste à « coller » au plus près au modèle HOS de façon à pouvoir tester directement le théorème de Stolper-Samuelson. L’idée est donc de voir s’il existe une relation directe entre l’évolution des prix relatifs des biens importés et la rémunération des facteurs de production (en supposant la concurrence pure et parfaite et donc une condition de profit nul). Ce type d’estimations se heurte cependant à des problèmes statistiques importants comme la distinction entre la notion de travailleur « qualifié » et « non qualifié » ou plus encore l’évolution des prix relatifs qui ne sont pas toujours très fiables à un niveau sectoriel désagrégé. Une seconde approche très usitée consiste à utiliser la méthode du contenu factoriel du commerce. L’idée générale est que le commerce des biens peut être compris comme un flux d’échange de services de facteurs de production conformément aux enseignements du modèle de Vanek (1968) qui élargit l’approche de Heckscher et Samuelson à plusieurs biens et facteurs de production. Les pays industrialisés sont dans ce cadre des pays importateurs nets (qui importent plus qu’ils n’exportent) de services du travail non qualifié à travers les biens intensifs en travail non qualifiés qu’ils importent. La question posée est celle de savoir quelle est la part de la baisse de la demande de travail non qualifié (ou qualifié) imputable dans les pays industrialisés au commerce avec des pays sous-développés. Techniquement, la méthode consiste à calculer les quantités de travail qualifié et non qualifié qui auraient été nécessaires pour produire sur le territoire national les biens importés. Les économistes considèrent en réalité que la montée des inégalités salariales est avant tout le fruit du progrès technique. Différentes études montrent que l’augmentation de la part des travailleurs qualifiés (que l’on observe dans la plupart des pays industrialisés) résulte moins d’une spécialisation accrue des pays industrialisés dans des secteurs intensifs en travail qualifié (effet commerce international) que d’une hausse de la part des travailleurs qualifiés dans l’ensemble des secteurs (effet progrès technique). Il existe au total, malgré les différences d’approches, un point d’accord entre économistes selon lequel le commerce NordSud n’expliquerait qu’une faible part des inégalités entre travailleurs qualifiés et non qualifiés dans les pays industrialisés. La question de la « répartition » des inégalités entre commerce international et progrès technique est cependant loin d’être claire car tous les deux ont des effets sur le marché du travail comparables

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Délocalisations et emploi : un lien controversé Une deuxième question très controversée est celle des délocalisations vers les pays à bas salaires qui seraient induites par la mondialisation et l’ouverture internationale. La problématique des délocalisation est tout à fait complémentaire de celle du commerce international car les entreprises répondent en effet à la concurrence des importations provenant des pays à bas salaire en faisant du progrès technique et en fractionnant le processus de production pour tirer parti des différences de coûts relatifs. Cela a par conséquent des effets (qu’il faut évaluer) sur les inégalités salariales et l’emploi dans les pays industrialisés. Investissements directs et délocalisations : quelques définitions Une relation d’investissement direct est établie dès lors qu’un investisseur (personne morale ou physique) résident dans un pays détient au moins 10 % des droits de votes lors des assemblées générales dans une entreprise résidant dans un autre pays, ou à défaut, 10 % du capital social. Lorsque ce seuil est atteint, l’ensemble des opérations financières entre l’investisseur et la société investie est comptabilisé comme des investissements directs (en dessous de ce seuil, l’opération est enregistrée comme un investissement de portefeuille). Les délocalisations peuvent être définies comme un transfert d’activités économique du territoire national vers un pays étranger afin de réimporter sur le territoire national l’essentiel des biens produits ou de servir les mêmes marchés. Les effets de la division verticale du travail sur l’emploi L’investissement « horizontal » est motivé par l’accès à de nouveaux marchés en se rapprochant de la demande. L’investissement « vertical » est de toute autre nature : il est motivé par la division des processus de production au niveau international et par la spécialisation de filiales sur des segments de la chaîne de valeur ajoutée.

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Quelles stratégies de politique économique à la disposition des pays pour « apprivoiser » la mondialisation ? Un retour au protectionnisme : une « fausse bonne réponse » Les économistes considèrent généralement que l’ouverture internationale est source de gains en bienêtre et de croissance économique pour les pays partenaires à l’échange. Le protectionnisme est alors considéré comme une « fausse bonne réponse » aux ajustements parfois coûteux sur le plan social que fait peser sur les pays industrialisés la concurrence des pays à bas salaires. L’échange international permet aux pays partenaires à l’échange de vendre plus cher les biens qu’ils continuent de produire (grâce à l’augmentation de leurs débouchés) tout en important à moindre coût les biens qu’ils ont renoncé à produire. L’ouverture à l’échange permet en outre d’augmenter la dimension du marché et de mieux exploiter les économies d’échelle caractérisant certaines entreprises (économies d’échelle internes) ou industries (économies d’échelle externes). Les pays peuvent donc se spécialiser dans la production d’un nombre limité de biens (ou de variétés d’un même bien) en les produisant à plus grande échelle. Cela leur permet de produire ces biens avec des coûts unitaires de production plus faibles (et cela d’autant plus que l’ouverture internationale accroît la pression concurrentielle). Dans le même temps, Ils peuvent importer les biens qu’ils ne produisent pas à un prix plus faible. L’accroissement de la taille du marché permet enfin aux consommateurs (qui sont supposés avoir un goût pour la variété) de disposer d’une plus grande variété de biens (ou de variété de biens) et donc d’accroître sa satisfaction. En conséquence, le commerce international offre des gains à l’échange même si les pays ne diffèrent pas par rapport à leurs dotations factorielles relatives ou par leur technologie. On sait que la mise en place d’un droit de douane permet de protéger le revenu du facteur relativement rare dans une économie et de faire baisser celui du facteur abondant conformément au théorème de Stolper-Samuelson. Le protectionnisme est alors un moyen pour les gouvernements de réduire les inégalités internes liées à l’ouverture internationale. Il existe une alternative à la controverse entre libre-échange et protectionnisme : ce sont les accords commerciaux régionaux

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Baisser le coût du travail des travailleurs non qualifiés : un risque de dumping « social » Un deuxième type de stratégie de politique économique (sur le plan interne) consiste à considérer que l’on peut faire face à la concurrence des pays à bas salaire en réduisant le coût du travail non qualifié. L’ouverture aux échanges (notamment avec les pays à bas salaires) est en effet susceptible d’augmenter l’élasticité (sensibilité) de la demande de travail non qualifié dans les pays industrialisés (par rapport à son coût). Il apparaît en revanche que l’élasticité de la demande de travail qualifié n’est pas (ou très peu) affectée par la mondialisation des échanges. En guise de conclusion : de la nécessaire montée en gamme à une politiques industrielle « territorialisée » Les stratégies présentées ci-dessus ...


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