Système verbal - Notes de cours 3 PDF

Title Système verbal - Notes de cours 3
Course Grammaire française de base pour l'enseignement
Institution Université Laval
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Summary

Voici mes notes de lecture provenant des manuels « Mieux enseigner la grammaire au primaire et au secondaire » et « Les manipulations syntaxiques : de précieux outils pour comprendre le fonctionnement de la langue et corriger un texte » de S.G Chartrand. J'ai pris ces notes en automne 2017 dans le c...


Description

Notes de cours et de lecture Grammaire française de base pour l’enseignement (DID-1013)

Chapitre 20 : Le système verbal P. 192-212 1.

La conjugaison P. 196-203

Il existe des différences importantes entre la conjugaison orale et la conjugaison écrite. La conjugaison oral est + simple 1.1. Le classement des formes verbales 

Les tableaux de conjugaison font les différences entre les modes, les temps (qui se divisent en temps simple et composés – formé de l’auxiliaire être ou avoir)

Modes

Temps Temps simple

Temps composés

Indicatif présent : Je suis là. Indicatif passé simple : Je fus là. Indicatif imparfait : J’étais là. Indicatif futur simple : Je serai là. Indicatif conditionnel présent : Je serais là.

Indicatif passé composer : J’ai été là. Indicatif passé antérieur : J’eus été là. Indicatif plus-que-parfait : J’avais été là. Indicatif futur simple : J’aurai été là. Indicatif conditionnel présent : J’aurais été là.

Subjonctif

Subjonctif présent : Que nous chantions Subjonctif imparfait : Que nous chantassions

Subjonctif passé : Que nous ayons chanté Subjonctif plus-que-parfait : Que nous eussent chanté

Impératif

Impératif présent : Chantons

Impératif passé : Ayons chanté

Infinitif

Infinitif présent : Chanter

Infinitif passé : Avoir chanté

Participe

Participe présent simple : Chantant Participe passé simple : Chanté

Participe présent composé : Ayant chanté Participe passé composé : Eu chanté

Indicatif

1.2. Les éléments constitutifs des temps simples Dans les temps simples, les formes verbales comportent un seul mot qui se décompose en 2 éléments : le radical et la terminaison. (Les deux parfois se confondent. EX : Tu es) 1.2.1.

Le radical

Le radical porte le sens permanent du verbe. Il désigne peu importe l’époque 1) Pour bcp de verbe, le radical reste le même dans toutes les conjugaisons. Ex : Le verbe danser présente le radical dans- à tous les modes, temps et personnes 2) Pour d’autres verbes, le radical change dans la conjugaison. Certains ont 6 radicaux différents Ex : Radical du verbe finir = fini- pour il finit, MAIS finniss- pour tu finissais 1.2.2.

La terminaison

La terminaison apporte des informations sur les catégories grammaticales liées au verbe. Signale le mode, le temps, la personne et le nombre. ***Certains verbes en –ir prennent les terminaisons du singulier des verbes en –er (Ex : accueille, assaille…) *** Faire attention aux terminaisons particulière (Ex : nous sommes, ils sont…) *** Il y aussi bien sur plusieurs autres modes et temps qui ont des terminaisons bien différentes 1.3.

Les éléments constitutifs des temps composés

Dans les temps composés, les formes verbales comportent deux mots : l’auxiliaire de conjugaison (Avoir ou être) et le participe passé du verbe.  L’auxiliaire avoir ou être n’a pas de signification propre; il sert seulement à transmettre les indications grammaticales de modes, de temps, de personnes et de nombres.  Comme le participe passé porte le radical du verbe, il exprime le sens propre à celui-ci et, en combinaison avec l’auxiliaire, il marque l’aspect accompli de l’évènement

1.4.

Le choix de l’auxiliaire dans les temps composés 1) L’auxiliaire avoir est l’auxiliaire le plus employé pour former les temps composés 2) L’auxiliaire être s’emploie seulement avec ; - Les verbes pronominaux - Les verbes exprimant un déplacement ou une transformation, comme aller, arriver, devenir, entrer, mourir, naitre, partir, rester, sortir, tomber, venir, etc. 3) Certains verbes comme apparaitre, augmenter, commencer, déménager, maigrir, vieillir, etc. prennent en construction intransitive, l’un ou l’autre des auxiliaire de conjugaison - Avec l’auxiliaire avoir, on insiste sur l’action (J’ai déménagé hier) - Avec l’auxiliaire être, on insiste sur l’état résultat de l’action (Je suis déménagé rue Cartier)

1.5.

Les deux grands types de conjugaisons écrites

On distingue deux types de conjugaisons écrites d’après le radical et les terminaisons : 1) La 1re conjugaison est la + nombreuse, la plus unifié et la seule qui sert encore à former de nouveaux verbes. Elle réunit les verbes dont l’infinitif se termine à l’orale par la voyelle –e transcrite par –er . Le radical de ces verbes reste généralement constant dans toute la conjugaison. 

Ils se caractérisent à l’écrit : 1) Par les terminaisons –e, -es, -e au singulier de l’indicatif présent (Je chante, tu chantes, il chante) 2) Par un passé simple en –a à la 2e et à la 3e personne du singulier ou en –â- à la 1re et à la 2e personnes du pluriel, et en –èrent à la 3e personne du pluriel (Tu chantas, il chanta, nous chantâmes, vous chantâtes…) 3) Par un –e- précédant les terminaisons du futur simple et du conditionnel présent( Tu mangerais, il jouerait) 4) Par un participe passé en –é (chanté)

2) La 2e conjugaison plus hétérogène, comprend tous les autres verbes. Leur infinitif comporte à l’oral un –r prononcé, qui est transcrit par un –r (Finir, voir…) ou par un –re (Dire, plaire…) 

Ils se caractérisent à l’écrit : 1) Par les terminaisons –s, -s, -t au singulier de l’indicatif présent (exceptions) (Je finis, tu vois, il vient) 2) Par un passé simple le plus souvent en –i- ou en –u- avec ou sans accent ^ (Je finis, tu bus, il finit…) 3) Par un participe passé dont les terminaisons les + fréquentes sont : - La voyelle –i- suivie ou non de la consomme muette –s ou –t (finis, pris, cuit) - La voyelle –u (Vu, cru…)

2. Les valeurs et l’emploi des modes et des temps verbaux P.203-212 Quand l’harmonisation des modes et des temps relève de l’organisation du texte, on parle de cohésion temporelle. Quand elle relève de la syntaxe de la phrase, on parle de concordance des temps. 2.1.

Les modes impersonnels

L’infinitif, le participe présent et passé ne marquent ni la personne grammaticale ni les époques temporelles. Ils ont surtout des valeurs aspectuelles. 2.1.1.

L’infinitif

C’est la forme nominale du verbe. Il constitue aussi le noyau du GInf. 1) L’infinitif présent exprime l’aspect non accompli : il évoque un évènement vu globalement en cours de réalisation 2) L’infinitif passé, comme toute forme composée, désigne l’aspect accompli de l’évènement et peut exprimer ainsi l’antériorité par rapport au verbe principale de la phrase

2

2.1.2.

Le participe

Le participe est la forme adjectivale du verbe. 1) Le participe présent (Le participe en –ant forme le noyau du GPart.) a) Le participe présent simple présente l’évènement durant son déroulement avec une partie accomplie et une partie qui reste à accomplir. Il exprime une relation de simultanéité par rapport à un autre verbe de la phrase, conjugué à un mode personnel b) Le participe présent composé désigne l’aspect accompli de l’évènement. Il peut ainsi exprimer l’antériorité par rapport au verbe principal de la p 2) Le participe passé : Il sert à former les temps composés, car il marque l’aspect accompli de l’évènement. 2.2. Le subjonctif Le subjonctif ne situe pas l’évènement dans l’une époques temporelles. Il a donc surtout des valeurs aspectuelles et modales. 1) Sur le plan aspectuel, le subjonctif présent exprime l’aspect non accompli, alors que le subjonctif passé exprime l’aspect accompli 2) Sur le plan modal, il exprime l’idée du verbe sans prendre en considération la réalité de l’évènement. Le subjonctif dénote qu’une chose a pu, peut ou pourra arriver, qu’il s’agisse d’un fait réel ou non. 3) Le subjonctif est le plus souvent employé dans les phrases subordonnées. Tantôt il est obligatoire, tantôt on a le choix entre le subjonctif et l’indicatif a) On trouve souvent le subjonctif dans les subordonnées complétives - CV exprimant une volonté ou un sentiment - Commandées par une construction impersonnelle exprimant la possibilité, la nécessité ou l’appréciation - CN abstrait exprimant une appréciation ou une supposition b) Dans les p. subordonnées relatives, on peut employer soit le subjonctif, soit l’indicatif dans les 3 cas : - Après une négation - Pour souligner une caractéristique possible du nom antécédent - Avec une expression de comparaison, tels que le premier, le seul, l’unique… c) Dans les phrases subordonnées CP, l’emploie du subjonctif dépend du subordonnant 2.3. L’impératif C’est un mode limité à la 1re personne du pluriel et à la 2e personne du singulier et du pluriel 1) L’impératif a surtout des valeurs modales. Avec l’impératif, l’émetteur tente d’influencer le comportement du récepteur en lui adressant un ordre, un conseil, une demande. 2) Sur le plan temporel, l’impératif est une sorte de présent-futur, car l’ordre est donné dans le présent, mais l’action à accomplir peut seulement être exécutée dans un avenir plus ou moins proche 3) L’impératif présent marque l’aspect non accompli, l’action étant vue en cours d’accomplissement. ** Par contre, l’impératif passé indique un fait qui devra être accompli à tel moment du futur 2.4. L’indicatif L’indicatif est le seul mode temporel, car c’est le seul qui permette de situer un évènement dans l’une des 3 époques du temps chronologique : le passé, le présent et l’avenir 2.4.1.

Le présent de l’indicatif

La principale valeur temporelle du présent de l’indicatif est d’indiquer un évènement actuel, c’est-à-dire un évènement qui a lieu au moment où l’on parle. Il peut cependant dépasser le moment de la parole et déborder sur le passé ou le futur. Il peut ainsi remplacer toutes sortes de temps verbaux et prendre, selon le contexte, différentes valeurs temporelles particulières : 1) Il peut évoquer un passé proche, l’émetteur percevant l’évènement comme encore actuel (Je reviens de mon voyage) 2) Dans les récits de fiction et les textes d’histoire, il donne l’impression au lecteur que les évènements, quoique situé dans le passé, se déroulent sous ses yeux ; c’est le présent de narration ou historique

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3) Il peut évoquer un futur proche, la proximité de l’évènement fait qu’on le perçoit comme déjà enclenché dans le présent (J’arrive bientôt) 4) Il peut traduire d’un futur éloigné si l’évènement est déjà programmé (Il prend sa retraite dans 6 ans) 5) Il peut s’étendre à la fois sur le passé et sur le futur, et désigner une situation durable ; c’est le présent étendu (Il adore la poésie) 6) Il marque un fait qui se répète ; c’est le présent d’habitude (Élo dine au resto tous les mardis) 7) Il peut devenir omnitemporel quand il s’applique à des faits jugés valables à n’importe quelle époque (définition, proverbes, connaissances scientifiques) ; c’est le présent permanent. 2.4.2.

Le passé composé

Le passé composé renvoie au passé, mais il se rattache au présent par son auxiliaire qui est au présent de l’indicatif 1) Le passé composé marque l’aspect accompli dans le présent. Il désigne un évènement terminé au moment où l’on parle, mais l’auxiliaire au présent indique que le résultat de l’action accompli se poursuit dans le présent. 2) Le passé composé peut situer un évènement complètement dans le passé, comme le fait le passé simple *** Avec le passé composé, un évènement ne semble pas aussi coupé du présent qu’avec le passé simple ; l’énonciateur, en l’employant, indique que ce qu’il raconte lui semble encore relié à son vécu 2.4.3.

Les passé simple et le passé antérieur

1) Le passé simple situe un évè. dans le passé en évoquant globalement son déroulement du début jusqu’à la fin 2) Le passé antérieur exprime l’aspect accompli dans le passé. Il peut ainsi, dans une subordonnée introduite par après que, dès que, lorsque, etc. indiquer l’antériorité par rapport à un verbe principal au passé simple 2.4.4.

L’imparfait et le plus-que-parfait de l’indicatif

1) L’imparfait de l’indicatif présente un évènement en cours dans le passé avec une partie déjà réalisée et une partie encore à réaliser. Il donne ainsi une impression de continuité, même si la durée de l’évènement peut, dans les faits, avoir été brève. - L’imparfait d’habitude : un fait qui s’est répété dans le passé - Dans un récit : il présente les idées 2) Sur le plan modal, il présente un fait comme hypothétique, ce qui lui permet d’exprimer les valeurs suivantes - Dans une subordonnée introduite par si, l’imparfait signale un fait possible ou irréel tout en marquant l’antériorité de la condition par rapport à la conséquence exprimé au conditionnel - Dans une tournure exclamative commençant par si, il exprime un regret ou un souhait - Il évoque un fait ayant failli se produire - Il atténue le caractère direct d’une demande 3) Le plus-que-parfait de l’indicatif, par sa valeur aspectuelle d’accompli, peut indiquer dans un récit des faits antérieurs à ceux qui sont désignées par un autre temps du passé, qui est souvent l’imparfait 2.4.5.

Le futur simple et le futur antérieur

1) Le futur situe un évènement dans l’avenir Il possède deux autres valeurs temporelles : - Il sert à formuler pour l’avenir une vérité générale s’appliquant également au passé et au présent - Il évoque, dans un récit au passé, un fait postérieur au moment où l’on est rendu dans l’histoire ; on parle alors de futur historique ou d’anticipation 2) Il prend diverse valeurs modales, étant donné que l’avenir constitue un temps imaginé, non encore vécu - Il peut exprimer un ordre ou une demande de façon moins directe que l’impératif, ou atténuer une affirmation - Dans une tournure interrogative ou exclamative, il marque l’indignation ou la protestation - Dans une argumentation, il signale une opinion que l’énonciateur ne fait pas nécessairement sienne 3) Le futur antérieur marque en plus de l’aspect accompli d’un évènement dans l’avenir 2.4.6.

Le conditionnel présent et le conditionnel passé

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1) Il sert à exprimer un futur dans le passé (Situer un évènement passé après un autre passé) 2) Sur le plan modal, le conditionnel marque davantage la part d’incertitude liée à l’avenir, c’est un futur hypothétique - Il marque la conséquence éventuelle d’un hypo. exprimée dans une sub. en si suivi d’un imparfait - Il atténue une demande - Il signale une opinion ou une information dont l’énonciateur ne tient pas à assumer le contenu - Il traduit le rêve et l’imaginaire 3) Le conditionnel passé exprime en plus de l’aspect accompli.

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