Tableau APSA (Athlé-Foot-VB-APPN) PDF

Title Tableau APSA (Athlé-Foot-VB-APPN)
Course Préparation au CAPEPS
Institution Université de Montpellier
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Tableau APSA (Athlé-Foot-VB-APPN)...


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Yohann FORTUNE, « L'athlétisme scolaire Laurent GRUN, « L'enseignement Natalia BAZOGE, « Le volley-ball : Jean SAINT-MARTIN, « Les activités et son enseignement : histoire d'une mise en scolaire du football : un développement entre pertinence scolaire et de nature à l'école : entre une approche conformité », 2014 contrarié », 2014 difficultés pratiques », 2014 vitaliste et un ancrage culturel », 2014

I D E E P R I N C I P A L E

18801914

« Fondés sur des considérations d'ordre médical en rapport avec l'amélioration du rendement de la machine humaine, l'école décide d'abord de mettre à l'écart les savoirs athlétiques, préférant faire le choix des gymnastiques. Durant l'entre-deux-guerres, l'athlétisme devient un outil de contrôle et de surveillance de la valeur physique. De 1940 jusqu'aux années 1960, c'est à un athlétisme plus technique, performatif, compétitif auquel sont initiés les élèves. A partir des années 1970, soucieux de se démarquer des entraîneurs de clubs, les professeurs décident de se recentrer sur la transmission de savoirs dont l'identité scolaire s'affirme de plus en plus, allant jusqu'à créer des épreuves n'existant qu'à l'école ».

« Les obstacles successifs qui s'opposent à une diffusion plus massive du football dans le milieu scolaire relèvent des différentes représentations qu'il véhicule dès son apparition et qui sont liées à son statut culturel et social : il est perçu jusqu'aux années 1950 comme un sport d'adultes peu accessible aux enfants, peu bénéfique voire dangereux dans une optique hygiénique. La proximité avec les objets d'enseignement utilisés en milieu fédéral a pu contrarier son développement en milieu scolaire […] Sa place et son statut en EPS restent de faire mineurs ».

« Si son statut d'activité créative condamne le volley-ball dans un premier temps à être relégué à la marge d'une leçon d'éducation physique marquée par le sérieux et la rigueur, c'est ensuite sa difficulté d'accès pour les débutants qui interroge sa contribution éducative ».

Durant la fin du XIXème siècle, « l'athlétisme des records est synonyme de violence physiologique » si bien que l'athlétisme ne peut trouver sa place. Par la suite, le Manuel de 1891 « accorde une large place aux épreuves athlétiques mais sans les rattacher à une logique performative […] le mot même d'athlétisme n'est pas évoqué et les marches, courses et sauts sont fondus dans un ensemble vaste ».

Cette activité est considérée comme un « divertissement par les membres du courant sportif tout comme par ses opposant, le football s’accommoderait donc mal de l'orthodoxie scolaire impliquant discipline, exercice et effort ».

Dans le monde scolaire, l'intérêt attribué à cette pratique renvoie à la fonction de divertissement dominante lors de son implantation en France.

« Hors de l'école, la diffusion du football chez les jeunes reste confidentielle en raison des attaques virulentes de certains médecins qui trouvent ce sport dangereux pour la jeunesse » (Jacques THIBAULT, « Introduction des activités sportives dans l'enseignement secondaire », 1970).

« Il s'agit de promouvoir l'existence d'un air vital ayant la propriété d'améliorer la santé de l'individu et de garantir son intégrité physique ». Ainsi, l'arrêté du 27 juillet 1882 mentionne que « l'EP a pour but de fortifier le corps de l'enfant, le placer dans des conditions hygiéniques les plus propres à son développement physique en général ». Ainsi, comme le met en avant Pierre ARNAUD (« Les savoirs du corps », 1983), « à l'école, le surmenage et le sédentarisme excessif sont combattus par des leçons de plein-air ». Nombreux sont mettant alors en avant l'importance du plein-air, à l'image de Georges de Saint-Clair (« Jeux et exercices en plein-air », 1887) et Fernand LAGRANGE (« Physiologie des exercices du corps », 1888). En résumé, « jusqu'en 1907, les activités de pleine nature tendent à compenser les conditions antihygiéniques de vie et

doivent stopper le processus d'affaiblissement de la race. Mais les discours eugénistes n'ont pas encore suffisamment d'influence pour rendre obligatoire et systématique l'enseignement des activités de pleine nature ». Entre- « Dans un contexte sanitaire et social teinté Selon Jean-Michel DELAPLACE (« Le volley-ball est inscrit dans le Les IO du 20 juin 1923 mentionnent qu'il deux- d'eugénisme, l'athlétisme s'impose comme une Itinéraire du Sport scolaire et de ses Règlement Général de l'EP (1925), à faut « plus d'air, plus d'aisance, plus de guerres activité qui, par le verdict du mètre et du missions », 1989), « la pratique des sports l'instar d'autres sports collectifs. joie, plus de liberté ». Aussi, « toute leçon

chronomètre, peut servir le projet de régénération de la race grâce au suivi des performances ». Considéré comme un « support idéal pour étalonner la valeur physique des individus », il s'avère que l'athlétisme est « mis au service du redressement du peuple » et devient un « outil de surveillance », les acteurs de l'EP s'en servant ainsi à des fins de contrôle de la valeur physique, comme en témoigne les articles de Georges HEBERT (« Le code de la force », 1911) qui comporte 10 épreuves athlétiques, et ceux de Marc Bellin du Coteau (« L'entraînement aux sports athlétiques », 1919 / « La méthode sportive », 1930 avec le code VARF), de Maurice BOIGEY (« Manuel scientifique d'EP », 1922).

d'EP doit être donnée en plein-air » car « l'école sera du dehors » et « à l'intérieur, elle sera inondée d'air et de lumière ».

collectifs dans le cadre de l'OSU a rapidement mauvaise presse car ils reproduisent tous les travers du sport civil : organisés par les fédérations, ils occasionnent tricheries, violences, truquages et mêmes amateurisme marron ».

Ainsi, nombreux sont ceux proposant des exercices en relation étroite avec le plein air, notamment le Docteur Francis HECKEL et sa myothérapie, le Professeur Edmond DESBONNET et sa gymnastique culturiste, et le plus connu Georges HEBERT et sa méthode naturelle. Ce dernier estime qu'il faut « favoriser le développement naturel, mêlant force, beauté et santé » (Georges HEBERT, « La pédagogie de la méthode naturelle », 1930).

En 1925, le Règlement Général de l'EP intègre le football mais sous forme d'initiation pour les garçons de 16-18 ans de l'enseignement secondaire.

Front Ainsi, le BSP positionne l'athlétisme come un Les IO du 1er juin 1941 mettent les sports Les IO du 1er juin 1941 intègrent La généralisation de la demi-journée de Pop. - support majeur de l'EP scolaire, comme en collectifs à l'honneur mais le football reste également le volley-ball mais sont plein air, le 22 mai 1937, marque un Vichy témoigne le rapport de Léo LAGRANGE et vivement critiqué tandis que son voisin, le poids éducatif est considéré comme changement. Dans les faits, « l'utilité

Henri SELLIER, datant du 9 mars 1937 qui indique que « les épreuves d'athlétisme sont simples et bien codifiées » et qu'à ce titre, elles ont toute leur place à l'école. « Avec le BSP, l'athlétisme devient un propédeutique à toute autre pratique physique ». A l'instar de ce que sont les lettres pour l'écriture, l'athlétisme est « une sorte de préalable à la motricité sportive ».

rugby, connaît un vrai succès. En effet, « sous un régime qui prône le recours à l'action, l'endurcissement, l'esprit de camaraderie, le rugby s'impose dans l'esprit du législateur en véhiculant des valeurs opposées aux dérives du football professionnel des années 1930 ».

moindre dans la mesure où il ne génère pas de contact. Or, le projet de Vichy est alors de former des hommes robustes et virils capables d'initiatives.

scolaire des APN se justifie dans la définition d'une nouvelle culture physique et morale voulue par Jean ZAY et Léo LAGRANGE qui œuvrent à l'établissement d'une politique sociale de loisirs populaires et par-là même contribuent à donner au plein air une forte légitimité sociale teintée d'hygiénisme ». Une certaine continuité demeure sous le régime de Vichy. En effet, « l'effort et l'obéissance, très présents dans les APN, deviennent les pierres angulaires des enseignements […] Dans ce cadre

idéologique, l'enseignement des APN bénéficie d'une place centrale et historiquement insolite. Les IO du 1er juin 1941 positionnent la méthode naturelle au centre des contenus ». 19451959

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la montée en puissance de l'athlétisme ne désemplit pas. En effet, André MARIE (« L'entraîneur d'athlétisme », 1953), alors ministre de l'Education nationale, estime que « parmi les sports, l'athlétisme mérite une attention toute particulière ; il est lui-même une éducation ». A cela s'ajoute Raymond BOISSET (Préface de Marcel ROSSINI, « L'athlète », 1949) qui affirme que « l'athlétisme mérite bien son titre de sport de base et sa place de premier des sports ». « Parce que les performances chiffrées autorisent les comparaisons et parce que les records créent une hiérarchie, l'athlétisme sied à cette logique d'une école qui se démocratise pour mieux sélectionner ensuite ». « Comme le plaisir ne semble accessible qu'à celui qui se sacrifie à la tâche, logique athlétique et logique scolaire deviennent compatibles. Il est à lui seul une école de vie, censé apprendre le respect et l'humilité. La joie et la récompense ne deviennent accessibles qu'à ceux qui savent faire preuve de régularité, d'abnégation, de sérieux, à l'image de ce que l'école demande aux enfants ». En effet, comme le mettent également en avant Anne ROGER et Pierre BAVAZZANO (« Les activités athlétiques à l'école entre santé performance », 2014), « l'athlétisme renvoie à des valeurs attendues dans l'institution scolaire : effort et mesure … Il est synonyme de souffrance physique et morale. Il est un modèle de méritocratie. Cette vision s'accorde bien avec les valeurs de l'école ».

« La place et le statut des sports collectifs en général et du football en EP consistent en un répertoire d'exercices contribuant à une EP éclectique, dans le cadre de la partie « application » de la leçon ». Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, « l'enseignement du football s'avère un avantage : un terrain herbeux peut suffire à une initiation ou à des matchs. De surcroît, la formation des enseignants d'EP nommés depuis 1945 leur octroie de solides connaissances en matière de sports collectifs ». Néanmoins, c'est toujours bien la trilogie courses-sauts-lancers qui prédomine.

Selon Maurice BAQUET (« Faut-il réviser la notion de sport de base ? », 1948), « le volley-ball convient tout particulièrement aux jeunes comme aux deux sexes […] il développe leurs qualités physiques et morales sans avoir à craindre la brutalité des adversaires […] il demande une autodiscipline obligeant l'enfant à concentrer son attention sur le ballon ». Dès lors, « fort des justifications apportées, le volley-ball trouve une place dans les textes officiels d'aprèsguerre ». Il concourt ainsi au « développement de l'esprit d'équipe, de la discipline, de la virilité, de l'altruisme » (IO de 1945). Cependant, « le volley-ball s'inscrit en marge de l'enseignement d'EP dans la mesure où il prend place dans les séances de plein-air. En outre, l'activité n'est pas inscrite en tant que telle dans le programme pour les enfants de 9-10 ans à 15-16 ans ».

Nous pouvons par ailleurs mettre en avant un paradoxe soulevé par George BOULOGNE dans les années 1960, alors instructeur national de la FFF. Il met en avant « la subordination du football à la doctrine des sports de base, à la contrepropagande officielles des professeurs d'EPS alors que, paradoxalement, il est le sport le plus pratiqué en France avec 518 000 licenciés en 1966 et le pus télévisé ». Les effectifs du sport scolaire passent ainsi Aussi, « la rationalisation de l'EPS, de 126 000 licenciés en 1950 à l'OSU à centrale dans les IO de 1959, conduit à marginaliser cette pratique toujours près de 307 000 en 1965 à l'ASSU. jugée récréative […] La rationalisation vise à articuler les contenus avec les objectifs de l'EPS, notamment dans la préparation aux examens dont le volley-ball est absent, conférant à l'athlétisme le statut de discipline essentielle ».

Certains plaident pour faire une place aux APN, notamment PR DAVID (« Le pleinair », 1947), enseignant de l'ENSEP, qui affirme que « le plein air est la clé de l'éducation intégrale ». A cela s'ajoute la revue « Jeunesse ouvrière, enseignement sportif et plein air » qui met en valeur les APN, notamment le canotage, la natation, les excusions pédestres et cycliques (M. LANTIN, « Les camps du Morvan dans l'Yonne », 1954). Malgré tout, « à l'école, les APN n'obtiennent pas encore droit de cité même si une conception transversale de celles-ci se répand par l'intermédiaire de la demijournée de plein air dont la reconnaissance institutionnelle se fragilise ». A partir de 1958, les APN deviennent un véritable phénomène de société, en partie impulsé par Maurice HERZOG. Ainsi, la circulaire du 27 avril 1959 mentionne qu'il convient de « développer un plein air pour tous en mettant les Français en présence d'un environnement naturel ». A cela s'ajoute les IO du 20 juin 1959 qui stipulent que « la liberté des contacts avec la pleine nature .. c'est là que naissent et se développent chez les élèves des goûts et des intérêts profonds, souvent durables, pour la nature ».

Ainsi, les IO du 20 juin 1959 mentionnent qu'« une attention particulière sera accordée à la trilogie courses-sauts-lancers », tandis que les tables de cotation Letessier, faisant de la performance athlétique la référence majeure, ne font que renforcer la place de cette activité au sein du système scolaire. Anne ROGER et Pierre Selon BAVAZZANO (« Des activités athlétiques à l'école entre santé et performance », 2014) estiment que « la mesure des performances rend légitime les activités athlétiques en milieu scolaire de par leur conformité avec les valeurs du système éducatif : classement et rigueur par exemple ».

Par ailleurs, D. ASTRUZ et Marcel MATHORE (1952) mettent en avant l'idée selon laquelle « le volley-ball féminin doit être inférieur en vitesse d'exécution, en puissance de frappe et en virilité de jeu ». De surcroît, lorsque les enjeux éducatifs du volleyball sont présentés, ce n'est que pour mieux rappeler les « codes de la féminité ». Ainsi, « le volley-ball est un sport qui répond admirablement aux exigences féminines. L'absence d'adversaires directs lui enlève tout aspect de rudesse et elle permet à la femme d'évoluer en toute quiétude ». Ainsi, Natalia BAZOGE met en avant l'idée qu'avec « la présence d'un filet séparant les espaces d'évolution des deux équipes, le volley-ball apparaît compatible avec les codes de féminité des années 1950, encore marqués par la recherche de la grâce et de la souplesse ».

19591967

Ainsi, « les IO du 19 octobre 1967 octroient aux sports collectifs et donc au football une place importante ». Cependant, la programmation indique que le football s'adresse seulement aux garçons bien que la mixité devienne « Le saut en longueur s'apprend d'abord sans progressivement la règle à partir des élan et sur la terre ferme, grâce à des années 1960. explications sur la pose de pied, le balancement des bras, la poussée sur la jambe De plus, l'enseignement du football à et la réception ». l'école « reste préférentiellement composé de gestes techniques … à l'image de ce qui Selon Raymond DELHEMMES (« EPS au se pratique en milieu fédéral ». Ainsi, « les collège et athlétisme », 1995), « le modèle exercices de dribble, d'amorti du cou de technique reste privilégié dans le cadre de pied s'accompagnent de recommandations relatives à la vitesse et la précision. La l'enseignement de l'athlétisme scolaire ». méthode analytique est systématiquement préférée à la méthode globale : il s'agit d'abord de répéter un geste à vide, puis de le perfectionner avant de l'affiner face à « La méthode analytique devient prioritaire pour apprendre à dissocier le rôle de la jambe arrière de celui de la jambe avant … La répétition prévaut sur la variété des conditions de réalisation ».

Nous sommes face à un apprentissage techno-centré. En effet, « la perfection des gestes de base est indispensable au joueur pour progresser. Sans technique individuelle, aucun procédé tactique n'est réalisable » (Marcel MATHORE, « Techniques du volley-ball », 1952). Dès lors, l'auteur définit « le service et la passe comme l'ABC du volley-ball ». Près de 80% de son ouvrage est consacré à l'enseignement technique.

« La dimension sportive des APN va désormais prendre le pas. Plus que les promenades en montagne, il s'agit désormais d'enseigner les techniques des sports de pleine air. La revue EPS devient alors un vecteur essentiel de ce prosélytisme ». Ainsi, « les apprentissages sont résolument techniques et les démarches techno-centrées », comme en témoigne d'ailleurs les articles de Michel COTILLON (« Esquimautage, initiation, modèle latéral », 1965) et de G. DRANSART (« L'esquimautage en canoë », 1966) qui présentent, chacun, de manière détaillée la technique de l'esquimautage.

Natalia BAZOGE remarque ainsi que « chaque geste est décomposé en plusieurs catégories ». A titre d'exemple, la passe se décline en passe avant-haute, en passe latérale et passe arrière. « Les comportements De plus, tandis que les mémentos de

une opposition ».

attendus sont identifiés sous la forme de la position du joueur avant la frappe et de la position du joueur au contact de la balle, l'ensemble étant illustré par des dessins ». Raymond A cela s'ajoute CASSIGNOL (« Volley-ball », 1960) pour qui « le geste correct doit être réalisé tout de suite » et « le principe de répétition doit être au cœur des enseignements ».

l’École Nationale de Ski et d'Alpinisme (ENSA) et de l'ESF poursuivent la promotion d'une pédagogie résolument traditionnelle et d'un enseignement technocentré (Mémento de l'enseignement du ski français, 1963), Georges JOUBERT multiple les articles dans la revue EPS centrés sur les techniques de haut niveau, et ceci qu'il s'agisse de la technique du « Christiana léger » (« Ski moderne », 1960), de la « technique de l’œuf » (« Le ski de descente français », 1962), ou encore du « braquage » (« Ski, une nouvelle technique : le braquage », 1967). Dans le même temps, « les techniques des skieurs experts sont généralisés au public scolaire », comme le prouve l'article de J. FRANCO (« Ski, enseignement et compétition », 1962). Dès lors, « l'enseignement des APN se réduit à un enseignement de techniques […] Il est alors possible de considérer que les APN entrent dans le rang et tendent à se calquer sur les modèles d'enseignement en vigueur dans les activités sportives les plus traditionnelles ». Ainsi, « l'excellence et la justesse des gestes constituent des références » et « l'élève exécute un modèle qui lui est extérieur ». Mais si « à l'école, les APN semblent tolérées dans les discours, les mises en œuvre restent peu fréquentes » (Olivier HOIBIAN, « Du plein air au cinquième domaine », 2000). En effet, « malgré le développement des bases de plein air entre 1964 et 1970, les APN occupent une place limitée à l'école » (G. HAYE, « Le plein air : une notion qui reste à définir », 1974). Bien que les APN s'affirment de plus en plus dans le paysage sportif

français, il n'en reste pas moins que la percée est difficile. Des réflexions émergent alors pour se détacher d'un enseignement technocentré. Raymond CHAPPUIS (« Introduction à l'étude de la perception en situation de jeu collectif », 1967) argumente sur une « éducation perceptive ». Quant à Jacqueline MARSENACH, P. BERJAUD et Edmond HIRIARTBORE (« Initiation au volley-ball. Présentation d'une expérience et commentaires », 1963), ils souhaitent rompre avec un Il persiste néanmoins certains tenants du apprentissage techno-centré et optent modèle de haut niveau, comme en pour « placer les élèves dans de témoigne les exercices du « centre aveugle véritables conditions de jeu ». » de Joseph MERCIER (« Conseils pratiques », 1976) ou du « jeu de tête » de La déma...


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