Travail 5 - Est-il vrai que le taux d’homicides augmente, au Canada? Appuyez votre réponse PDF

Title Travail 5 - Est-il vrai que le taux d’homicides augmente, au Canada? Appuyez votre réponse
Course Étude de la société
Institution Laurentian University
Pages 13
File Size 277.2 KB
File Type PDF
Total Downloads 9
Total Views 134

Summary

Est-il vrai que le taux d’homicides augmente, au Canada? Appuyez votre réponse en fournissant une preuve.
Est-il vrai que les jeunes commettent plus d’actes criminels que les adultes? La criminalité est-elle en hausse dans ces deux groupes? Appuyez votre réponse en fournissant une preuve.<...


Description

INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE SOCI 1015 FL12

TRAVAIL 5

TRAVAIL PRÉSENTÉ AU PROFESSEURE SIKA ELIEV

UNIVERSITÉ LAURENTIENNE ÉCOLE DE SERVICE SOCIAL JANVIER 2021

Activité 5.2 : Un portrait de la criminalité au Canada Question 1 : Est-il vrai que le taux d’homicides augmente, au Canada ? Selon le Larousse, un homicide est une action de tuer, volontairement ou non, un être humain.1 L'homicide a fait l'objet d'importantes recherches en criminologie. Il a également été un indicateur important de la criminalité et de la violence dans divers contextes. Il est aussi perçu comme le meilleur baromètre de la criminalité dans les analyses à l'intérieur des pays car cette infraction est plus susceptible d'être découverte et de faire l'objet d'une enquête sérieuse. Les données sur les homicides sont également perçues comme assez exactes car cette infraction fait en général l'objet d'une enquête policière plus poussée. Au Canada, Statistique Canada compile deux bases de données. En ce qui concerne l'Enquête sur les homicides, les services de police de tout le pays fournissent chaque année à Statistique Canada des renseignements détaillés sur tous les homicides perpétrés sur leur territoire. La deuxième source, l'Enquête sur la mortalité, porte sur tous les décès survenus au Canada et ceux de canadiens résidant aux États-Unis. Le nombre et les causes des décès sont tirés des formulaires d'enregistrement des décès et expédiés à Statistique Canada par le registre central des Statistiques de l'état civil de chaque province et territoire.2 L’on retrouve l’information sur le taux d’homicide le site internet de statistique Canada. Le taux est calculé pour 100 000 habitants. Le graphique ci-dessous regroupe le taux des 10 dernières années3

1 Larousse, É. (s. d.). Définitions : Homicide - Dictionnaire de français Larousse. 2 Gouvernement du Canada, M. de la J. (2004, mars 31). Ministère de la Justice—JusteRecherche—Profil de recherches. 3 Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Nombre et taux de victimes d’homicide, selon la région métropolitaine de recensement.

taux d'homicide pour 100000 habitants 2 1.81.64 1.6 1.4 1.2 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 2010

1.77 1.58

2011

2012

1.45

1.48

2013

2014

1.71

1.71

2015

2016

1.83

1.78

1.8

2017

2018

2019

Axis Title taux d'homicide pour 100000 habitants

En comparant les taux des 10 dernières années, on constate que le taux d’homicide au Canada a augmenté en 2019 par rapport à 2018. Le graphique montre qu’il y a eu une diminution en 2012 jusqu’en 2014 puis commence en 2015 l’augmentation du taux d’homicide. On peut donc dire que le taux d’homicide a augmenté au Canada ces 5 dernières années mais cette augmentation n’est pas constante.

Question 2 : Est-il vrai que les jeunes commettent plus d’actes criminels que les adultes ? La criminalité est-elle en hausse dans ces deux groupes ? L’acte criminel est un crime grave. C’est un comportement interdit qui entraîne les peines les plus sévères du Code criminel4. Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (CCSJSC), en collaboration avec les services de police, recueille des données sur les actes criminels déclarés par la police dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC). Le Programme DUC a pour objet de mesurer la fréquence des crimes dans la société canadienne ainsi que leurs caractéristiques. Les données du Programme de la DUC font état des crimes

4 Mise en accusation ou procédure sommaire ? | CliquezJustice.ca. (2015, février 4).

signalés qui ont été confirmés par la police. L'information recueillie au moyen du programme comprend le nombre d'affaires criminelles, le classement de ces affaires, et des renseignements sur les personnes accusées5.

Taux d'inculpation pour infraction aux lois fédérales 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 2013

2014

2015

2016

Taux d'adultes inculpé pour 100000 personnes

2017

2018

Taux de jeunes inculpé pour 100000 jeunes

Ces taux6 d’inculpations pour des infractions aux lois fédérale montre qu’en 2019 les jeunes ont commis moins d’actes criminel que les adultes. Par contre, on constate qu’entre 2013 et 2018 c’était l’inverse. Mais la courbe montre une nette diminution des actes criminel chez les jeunes et elle est en diminution plus lente mais constante chez l’adulte.

5 Gouvernement du Canada, S. C. (2020, septembre 8). Programme de déclaration uniforme de la criminalité. 6 Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Ajouter ou enlever des données—Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement.

2019

Total des infractions au code criminel 2500

2000

1500

1000

500

0 2013

2014

2015

2016

Taux des adultes inculpés pour 100 000 adultes

2017

2018

2019

Taux des jeunes inculpés pour 100 000 jeunes

Si l’on compare les taux d’inculpation pour infraction au code criminel, on constate que les adultes commettent plus d’infraction et que la courbe est en constante augmentation depuis 2014. Par contre la courbe des jeunes est en constante diminution, ils commettent de moins en moins d’infraction au code criminel.

Question 3 : Quelle est la province qui enregistre le taux de criminalité le plus élevé (au cours des cinq dernières années) ? Le tableaux7 ci-dessous regroupe les taux pour 100 000 personnes ayant commis des infractions aux lois fédérales par province durant les 5 dernières années.

Taux des infractions aux lois fédérales pour 100 000 presonnes 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0

2015 Terre-Neuve-et-Labrador Québec Alberta Nunavut

2016

2017

Ile-du-Prine-Édouard Ontario Colombie-Britanique

Nouvelle-Écosse Manitoba Yukon

2018

2019

Nouveau-Brunswick Saskatchewan Territoires du Nord-Ouest

Ces données nous montrent que la région des territoires du Nord-Ouest enregistre un taux de criminalité plus élevé qu’aux autres provinces. Il y a eu une diminution en 2016 jusqu’en 2018 mais une recrudescence apparait en 2019.

7 Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Ajouter ou enlever des données—Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement.

Question 4 : Quelle est l’arme la plus utilisée pour commettre un crime ? Le graphique ci-dessous illustres les méthodes utilisées pour commettre un homicide8.

Méthode utilisé pour commettre un homicide 300

250

200

150

100

50

0

2015

2016 armes à feu

couteau

2017 coups porté

2018 étranglement

feu

2019 autres

Ce graphique nous montre que l’arme la plus utilisé depuis 2016 est l’arme à feu.

Activité 5.4 : La déviance 8 Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Nombre de victimes d’homicide, selon la méthode utilisée pour commettre l’homicide.

En vous rapportant à la section portant sur les différentes explications de la déviance. Démontrez pourquoi il est insuffisant de se limiter simplement aux caractéristiques des délinquants pour comprendre la déviance. Comment peut-on expliquer la criminalité sans se baser sur les caractéristiques moyennes des délinquants ? Selon le Larousse, la déviance est la position d'un individu ou d'un groupe qui conteste, transgresse et qui se met à l'écart de règles et de normes en vigueur dans un système social donné9. Un délinquant est une personne qui à commit un délit10. Ainsi, l’on devient un délinquant lorsqu’on transgresse une règle établie par un système social. Ces règles qui ont pour objectif d’encadrer le comportement des gens afin d’obtenir un bon fonctionnement de la société. L’ensemble des dispositifs qu’utilise la société pour faire respecter ses normes et assurer la cohésion sociale est le contrôle social. Les mécanismes inventés par la société pour assurer l’acceptation de ses normes sont varié comme l’exclusion ou la prison11. Mais les systèmes sociaux évoluent dans le temps et diffèrent selon les cultures. Alors peut-on se limiter aux caractéristiques des délinquants pour comprendre la déviance ? Auquel cas, comment peut-on expliquer la criminalité sans se baser sur les caractéristiques moyennes des délinquants ? Tout d’abord, les normes sociales sont initiées par la mobilisation et l’intervention d’individu ou de groupes qui réclames sont application. Elles sont le produit d’une construction social. Selon Ribordy, les lois et les normes sociales découlent la plupart du temps des valeurs de la classe dominante : « La plupart du temps, (les) normes ne visent qu’à présenter les intérêts et à diffuser l’idéologie de groupe spécifique qui sont assez puissants pour imposer leur propre définition de la moralité aux autres membres et groupe de la société. En résumé, les groupes sociaux 9 Larousse, É. (s. d.). Définitions : Déviance - Dictionnaire de français Larousse. 10 Larousse, É. (s. d.). Définitions : Délinquant - Dictionnaire de français Larousse. 11 Riutort, P. Chapitre 3, Contrôle social, normes er déviances – respecter ou enfreindre la règle ? dans Premières leçon de sociologies. Presses Universitaire de France, 1966, p71.

créent la déviance en instituant des règles dont l’infraction constitue la déviance » (Ribordy, 1999, 230) Le sociologue H. Beckers construit le concept « d’entrepreneur de morale » dans son livre « Outsider » pour désigner les groupes sociaux qui se charge d’universaliser leurs propres règles de conduite. Beckers donne l’exemple de la marijuana adopté en 1937 aux États-Unis et qui interdisait l’usage de la drogue. C’est grâce à l’action décisive d’une institution, le bureau des narcotiques du ministère des finances, qui avait livré une croisade morale en faveur de l’interdiction du cannabis. Le bureau avait élaboré de nombreux rapport visant à sensibiliser l’administration fédérale et celle des divers États au problème que constituait la marijuana. Ils ont également mené une campagne offensive envers l’opinion publique en alertant la presse et en leur fournissant de la matière pour un nombre d’articles. Le cannabis finit par représenter une vraie question de société et fait l’objet d’un débat au Congrès. Cet exemple montre que l’adoption d’une norme est une opération complexe car il n’existe pas nécessairement d’accord préalable sur la définition d’une norme sociales. L’application de celle-ci est subordonnée à un ensemble d’interactions sociales dont l’issue n’est jamais donnée à l’avance. La production des normes doit donc être envisagée parallèlement à l’apparition de la déviance puisque ces deux phénomènes sont liés12. E. Durkheim définit le crime comme un acte qui offense certains sentiments collectifs doués d’une énergie et d’une force particulières et que la société sanctionne d’une peine spécifique. Il estime que : « Le crime est un phénomène normal parce qu’il n’existe pas de société humaine sans crime […] Il ne saurait exister de définition générique de crime puisque celui-ci s’avère

12 Riutort, P. Chapitre 3, Contrôle social, normes er déviances – respecter ou enfreindre la règle ? dans Premières leçon de sociologies. Presses Universitaire de France, 1966, p75-76.

extrêmement variable d’une société à l’autre et selon les époques […] Certains individus en transgressant une norme ne font qu’annoncer la règle future. » Durkheim s’interroge sur les particularités des comportements déviants au sein de la société industrielle et il établit un lien entre de nouvelles formes de déviance et le passage de la solidarité mécanique, caractéristique des sociétés traditionnelles à la solidarité organique qui prévaut dans les sociétés modernes. Le défaut des régulations des sociétés en mutations à pour effet d’en altérer sa cohésion. Ainsi, les individus se trouve dans une situation où leurs désirs ne sont plus limités par la société. Ils perdent leurs repères sociaux, d’où le développement de comportements témoignant de la désorganisation sociale tels que le crime. Le sociologue Robert K. Merton établit une topologie qui tend à démontrer qu’un écart peut exister entre les objectifs culturels définis par la société et les moyens que l’on peut mettre en œuvre pour les satisfaire. Il distingue cinq catégories : les conformistes qui sont les garants de l’ordre social et sont majoritaires dans la société ; les innovateurs qui peuvent être amenés à employer des moyens illégitimes ; les ritualistes qui adoptent un comportement scrupuleusement routinier ; l’évasion qui représente les sans-abris, les vagabonds… ; les rebelles qui sont des révolutionnaires. Cette typologie souligne que la déviance est un comportement social unique puisque selon la position que l’on occupe dans la structure, le recours au moyens légitimes s’avère plus ou moins probable. Contrairement à Durkheim, l’accent n’est plus mis sur l’absence de règles susceptible de délimiter les objectifs légitimes pour l’individu mais sur l’existence d’un désajustement entre les moyens possédés par l’individu et ses objectifs qui le pousse à recourir à des moyens illicites. L’analyse de Merton est critiquée car il surestime l’homogénéité culturelle de la société américaine, il ignore les diverses sous-cultures qui coexistent au sein d’une même société et il prétend que la déviance résulterait d’une sorte de « choix » individuel mûrement réfléchi.

Le sociologue Jean-Claude Chamboredon pense que la déviance n’est pas le résultat d’un calcul individuel plus ou moins rationnel mais renvoie à un ensemble de mécanismes sociaux. Il explique qu’il n’existe pas de définition générique de la norme puisque selon le milieu d’appartenance, la définition du licite et de l’illicite s’avère fluctuante. Par exemple, le fait de se bagarrer peut être perçu comme un acte répréhensible ou comme une preuve d’honneur. Après avoir étudier la délinquance juvénile, R. Merton démontre que la délinquance résulte d’un mécanisme de construction sociale. La déviance est le produit d’interaction sociales multiples qui mettent en relation le délinquant éventuel, ses proches et des représentant de l’autorité. Ainsi, en fonction du milieu social, la capacité à négocier avec les autorités diffère. Les statistiques sur la délinquance doivent être lues non pas comme un recensement fidèle des actes commis mais comme un enregistrement du travail des organismes concernés. La construction de la délinquance résulte, en partie, de l’action propre des diverses institutions qui en ont la charge. Toute l’histoire du délinquant est réinterprétée, à chaque étape, par les institutions chargées d’en expliquer les mobiles. A l’issue du processus, le délinquant en vient à intérioriser « sa propre histoire » puisque la contestation de la définition même de l’institution varie en fonction des ressources possédées par l’individu et sa famille. La déviance ne peut plus être appréhendé seulement à partir des motivations individuelles puisqu’elle résulte d’interaction sociales multiples dont l’issue n’est jamais certaine. H. Becker s’est intéressé à la question de la construction de la déviance et selon lui la déviance vient d’un processus social qu’il nomme étiquetage dans son livre « Outsiders ». Un même acte peut être qualifié ou non de déviant, selon le contexte, selon qu’il trouve ou pas sur son chemin un entrepreneur de morale et si l’individu potentiellement déviant ne parvient pas à se mobiliser pour faire échac au processus d’étiquetage. H. Becker utilise la notion de « carrière déviante » pour montrer que l’imposition de la qualité de dévient nécessite un

apprentissage de normes alternatives, par lequel se reconstruit l’identité sociale du déviant. La déviance est donc l’aboutissement d’un ensemble d’interactions sociales qui peuvent déboucher au terme du processus sur l’imposition d’une étiquette : cette dernière produit ses effets sur l’identité de la personne, conduite à se réapproprier la définition d’elle-même ainsi produite et à modifier son comportement en conséquence13. Ainsi on ne peut pas se limiter sur des caractéristiques des délinquants pour comprendre la déviance. Et pour expliquer la criminalité, il faut comprendre le fonctionnement de la société concerné et les multiples processus qui mène à la déclaration de délinquant. Les actualités nous montrent parfois les limites de ce système comme les erreurs judiciaire où des personnes sont déclaré délinquants sans avoir commis de crime. L’affaire de central park five en est un exemple. Cinq adolescents afro-américains ans ont été arrêtés, reconnus coupables, puis incarcérés pour un viol brutal qu'ils n'avaient pas commis en 1989. Les pressions populaires ont précipité une enquête policière déjà bâclée, sur fond d'interférences de l'homme d'affaires Donald Trump, l'actuel président des États-Unis. En 2001, Matias Reyes, incarcéré pour un autre crime, avoue être coupable du viol de Trisha Meili. L’année suivante, le procureur de l’État de New York annule les charges retenues contre les cinq de Central Park14. Une minisérie, « dans leurs regards », montre comment les cinq jeunes ont été reconnus coupables malgré l’absence de preuves matérielles.

Bibliographie

13 Riutort, P. Chapitre 3, Contrôle social, normes er déviances – respecter ou enfreindre la règle ? dans Premières leçon de sociologies. Presses Universitaire de France, 1966, p 76-84. 14Prémont, K. Les cinq de Central Park, un grand dérapage judiciaire à l’américaine. ICI Radio-Canada Première, Publié le 5 octobre 2020.

Gouvernement du Canada, M. de la J. (2004, mars 31). Ministère de la Justice— JusteRecherche—Profil de recherches. Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Nombre et taux de victimes d’homicide, selon la région métropolitaine de recensement. Gouvernement du Canada, S. C. (2020, septembre 8). Programme de déclaration uniforme de la criminalité. Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Ajouter ou enlever des données— Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement. Gouvernement du Canada, S. C. (2020, octobre 29). Nombre de victimes d’homicide, selon la méthode utilisée pour commettre l’homicide. Prémont Karine. Les cinq de Central Park, un grand dérapage judiciaire à l’américaine. ICI Radio-Canada Première, Publié le 5 octobre 2020 Mise en accusation ou procédure sommaire ? | CliquezJustice.ca. (2015, février 4). Riutort, P. Chapitre 3, Contrôle social, normes er déviances – respecter ou enfreindre la règle? dans Premières leçon de sociologies. Presses Universitaire de France, 1966, p 71-84...


Similar Free PDFs