Introduction - Résumé Comportement au travail PDF

Title Introduction - Résumé Comportement au travail
Course Option comportement au travail
Institution Université de Tours
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Summary

Introduction...


Description

Option: Comportements au travail Introduction

Lorsque l’on s’intéresse aux individus dans leur travail, on s’intéresse à trois niveau d’analyse : 

Individuelle



Groupale



Organisationnelle

Le travail d’un psychologue du travail est de comprendre, prédire et expliquer les comportements au sein des entreprises pour améliorer la performance, la rentabilité et la productivité de l’entreprise. Ils interviennent alors dans des aspects principalement économiques. Les caractéristiques individuelles déterminent le comportement des individus au travail. Ces caractéristiques comprennent les motivations, les valeurs, etc. Il est important de prendre en considération ces caractéristiques au moment du recrutement. Ainsi elles seront plus en adéquation avec l’offre d’emploi.

Un individu placé dans différentes situations collectives peut présenter un comportement radicalement différent. La cohésion des équipes de travail peut expliquer les comportements individuels des salariés (par exemple : la communication). Les dynamiques intragroupes et intergroupes sont très importantes pour comprendre les comportements au travail. La psychologie sociale est donc très liée à la psychologie du travail.

L’approche organisationnelle s’intéresse au fonctionnement des organisations, des comportements des individus qui peuvent varier. L’ergonomie (adaptation de l’homme à son environnement de travail) et les pratiques managériales sont également importantes à prendre en compte. La psychologie de travail a beaucoup de facteurs à prendre étudier les facteurs humains mais il est difficile de tous les prendre en compte, d’où la complexité de la discipline. C’est pourquoi il est important d’avoir un regard critique sur ce qui va être prochainement présentés.

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I.

Les grands défis A. Affronter les pressions économiques

Depuis 2008, nous traversons une crise économique qui a eu des répercussions importantes sur l’emploi. A la suite de cet effondrement économique, nous avons eu un nombre croissant de licenciement et de perte d’emplois. Les dirigeants d’entreprise aujourd’hui sont confrontés à des licenciements et il est parfois difficile de devoir faire des plans sociaux qui vont concerné de nombreux salariés. Il tente alors de trouver des solutions alternatives. Certaines entreprises proposent par exemple à leur entreprise de diminuer leur rémunération ou d’augmenter leurs temps de travail. Ces dirigeants d’entreprises ont des exigences élevés en terme de recrutement : améliorer leurs rentabilité. Si les salariés ne remplissent pas les attentes patronales, le risque est la délocalisation.

B. Affronter la globalisation Aujourd’hui les entreprises sont de moins en moins affronter à la frontière nationale puisque il est très accessible de délocaliser. Il n’est pas rare de voir des entreprises françaises produire leurs produits dans d’autres pays notamment dans des pays asiatiques qui sont en très fort développement en ce qui concerne les composants informatiques et de textiles. Ces entreprises sont généralement de grandes multinationales. Le coût du travail est trop élevé en France selon les dirigeants du travail. Cette mondialisation et ces délocalisations ont des répercussions sur l’organisation du travail. Les visioconférences sont de plus en plus sollicitées. Des adaptations s’imposent en termes de gestion de ressources humaines liées aux cultures et aux mentalités différentes d’un pays à un autre. Les pratiques managériales doivent évoluer en fonction des pratiques culturelle. Certaines délocalisations ne sont pas justifiées, on pourrait alors se demandait s’il y a un intérêt à gagner encore plus. Ce problème est lié à l’économie libéralement majoritairement importante dans les entreprises mondiales. Les entreprises mondiales peuvent délocaliser pour faire plaisir aux actionnaires. Cette vision n’est pas humaniste. Cette économie mondialisés libéralistes explique les difficultés au travail.

C. Améliorer le service au client Le service clientèle est un défi de taille car en France, 60% des emplois concernent le secteur tertiaire dû aux délocalisations. Le secteur industriel est en net régression et connait un fort développement du service à la personne. Le point commun des interactions avec la clientèle est le secteur tertiaire. L’image d’une université dépend en partie de son nombre d’étudiants. Les filières où il y a très peu d’étudiants sont potentiellement en dangers. Les fermetures de formations impliquent une sousreprésentassions des autres secteurs. On manque de moyen humains. Les patients doivent être satisfaits de leurs soins dans les hôpitaux. Dans le domaine commerciale la réponse permanente à la demande du client est de plus en plus important dû à une compétitivité de plus en plus présente sur le marché du travail.

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D. Améliorer les compétences des collaborateurs Les compétences sont une richesse pour l’entreprise dans son développement et sa pérénité. Il faut qu’un maximum de salariés est donc un maximum de compétence. Pour développer les compétences on peut envisager une formation professionnelle mais elle coûte cher. Les gérants peuvent s’interroger sur le bien fondé, l’utilité et la valeur ajouté que cela peut rapporter à l’entreprise avant d’envoyer les salariés en formations. Les psychologues du travail peuvent animer les formations, travailler en collaboration avec les acteurs afin d’établir des plans de formation. Les formations peuvent aider à faire face à la concurrence grâce à l’acquisition de nouvelles connaissances.

E. Stimuler l’innovation et le changement Stimuler l’innovation c’est faire face à la concurrence grâce à nos capacités à être innovant. La création engendre l’investissement notamment grâce à la recherche et le développement qui permet la création de nouveau services ou produits. Le succès ira aux entreprises qui seront sans cesse capable d’améliorer la qualité de leurs produits et services et capable de devancer la concurrence en introduisant de la nouveauté régulièrement. Exemple : domaine téléphonie qui est en perpétuelle amélioration Pour innover, il faut préférablement des salariés qui sont sources de d’innovation. Certaines entreprises, comme Apple, n’hésite pas à offrir un salaire élevé pour les salariés avec des compétences élevées et innovantes.

F. S’adapter à un environnement en renouvèlement constant Les nouvelles technologies permettent d’augmenter une réactivité pour augmenter la productivité car le délai dans les transactions est largement réduits. On constate, grâce à la recherche, que la flexibilité de la part des entreprises s’adapte avec le développement des emplois précaires (intérimaires pour aider les entreprises en période chargée). C’est un moyen d’être réactif en cas de surplus d’activité temporaire. Il est donc moins facile de développer des relations interpersonnel quand l’équipe, les collaborateurs changent souvent. On nomme ce phénomène le turn-over que l’on peut traduire par une perte de repère pour les individus entrainant une « ambigüité des rôles ».

G. Travailler en réseaux Travailler en réseau à fait évoluer le métier de manager. Ces activités de gestions ont considérablement évolué depuis le développement d’internet et des ordinateurs. Le Manager peut ainsi gérer une équipe de travail répartis sur plusieurs sites. Le développement télétravail (téléconférence, travail à son domicile) contraint les collaborateurs à ne plus se voir réellement. Les liens sociaux sont en diminution. Il faudrait réintroduire un peu d’humanité sur les lieux de travail pour augmenter l’épanouissement.

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H. Favoriser l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle Travailler plus oblige à travailler pendant ses temps de repos (les nuits, les week-ends). En moyenne, les individus augmente d’année en année leur implication dans le travail pour parlier à ce méfait il faut que le temps dédié au travail augmente. Lorsque la limite du privé et du professionnel est trop flou, cela engendre un stress et parfois des conflits pour les salariés. Exemple : de jeunes médecins sont retissant à l’idée de s’installer en zone rural car cela implique des gardes de nuits, des week-ends, etc. Les jeunes générations sont très sensibles à cette question du temps dédiés au travail et ne sont pas prêt à consacrer une place trop importante à leur activité professionnelle. De plus, on sait que l’on va devoir travailler plus longtemps, il nécessite donc de se ménager. Les mentalités évolues et pourtant les entreprises demandent de plus en plus aux salariés en terme de disponibilité et l’implication dans le travail.

II.

Les comportements à expliquer

A. La productivité Pour qu’une entreprise soit productive, elle doit atteindre ses objectifs avec le moins de ressources possibles. On distingue deux types de productivité : 

L’efficacité : atteindre des objectifs



L’efficience : faire un rapport entre une production efficace et les ressources nécessaires à sa réalisation

La productivité implique ces deux éléments. Une entreprise ne peut pas raisonner seulement en termes d’efficacité. Si elle n’est pas efficiente, elle n’est pas rentable et donc non productives. La productivité est une préoccupation majeur des dirigeants d’entreprises et des psychologues du travail.

B. L’absentéisme L’absentéisme est un gros problème pour un chef d’entreprise car cela génère des coûts considérables et perturbe le fonctionnement de l’entreprise. Si le salarié ne vient pas travailler, il y a une baisse de l’efficacité et donc de la productivité. Les activités perturbés, en stand-bye ou reportés sont donc néfaste pour l’efficacité et l’efficience. Mais l’absentéisme est-il toujours néfaste ? Pas forcément, en cas de formation par exemple. Une personne fatiguée, stressée qui continue à aller travailler risque de perde en productivité et risque un processus de contagion des autres. Il est donc préférable de réaliser un arrêt temporaire pour que cela soit bénéfique à l’entreprise puisque le salarié reviendra en meilleure forme avec une productivité en hausse. Le présentéisme c’est lorsqu’une personne en mauvaise santé psychologique vient travailler et qu’elle n’est pas efficace.

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C. Le turn-over Le turn-over c’est le mouvement des équipes dans l’entreprise qui nécessite d’en formé de nouveaux. Cela coûte cher et cause une diminution de la productivité car l’entreprise perd des salariés compétents et expérimentés. Il lui faut trouver des remplaçant et les former.

D. Les comportements contre-productifs Aujourd’hui, on voit apparaître dans le contexte du travail, des comportements antisociaux qui ne respectent pas les règles de l’organisation. On voit par exemple, des prises d’otages sur les lieux de travail des dirigeants pour montrer leur mécontentement. D’autres, ne sont pas content et décide de s’en prendre à l’un des responsables hiérarchique. On voit de plus en plus apparaître ce type de comportement. Certains salariés décident de détruire certaines unités de production traduisent en menace voire en action réelle. Ces problèmes de sabotages existent. On constate également des vols qui ne cessent d’augmenter dans les entreprises. Ces difficultés engendrent une désorganisation dans l’entreprise. Ces comportements contre-productif existent mais sont difficile à prouver. Les actions de blocage entraîné par les salariés notamment les syndicats sont contre-productif car c’est la survie de l’entreprise qui est en jeu.

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