Art et Historiographie - Sophie RAUX PDF

Title Art et Historiographie - Sophie RAUX
Author Anne CLEMENT
Course Historiographie
Institution Université Lumière-Lyon-II
Pages 40
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Summary

CM dispensé par Sophie RAUX en S5

Voilà le déroulé global du programme:
- Antiquité (moyen Age) - 1ere renaissance
- Vasari et la biographie d’artiste
- Le maniérisme de Zuccari, Lamazou
- Le nord de l’Europe : van mander standard
- Académisme : belli,...


Description

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Historiographie

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[email protected] Absence le 4 décembre rattrapée en s13. dissertation de 3h normalement.

Evaluation : partiel sous forme de commentaire ou

Historiographie = histoire de l’histoire de l’art. comparer les approches des historiologies. L’historiographie et destinée à explorer la discipline. On veut en comprendre les réflexions. Panorama des rechch et des écrits en hist. de l’art pour voir comment elle s’est constituée au fil du temps. Elle devrait commencer à Pline et se terminer de nos jours. Ici plein jusqu’au moment fort ou l’histoire de l’art se constitue comme réelle discipline à la fin du 18e. on va voire toute la genèse de la discipline. Toutes les rechch actuelles ont pris racines dans des textes plus anciens c’est pq il faut le prendre en compte. Il faut aussi ressort tout le contexte politique et contextuelle. On désigne les textes d’une époque (d’un courant) on fait de l’historiographie et tus les textes restropestiques sur la peinture de cette période. Mais ça peut également être la réflexion des hist. de l’art sur les textes de leurs prédécesseurs. -

Biographie d’artiste Traités techniques Récits et guides de voyages avec description : étudier le regard sur les œuvre mais encore une fois il faut voire qui parle, ou il est et pourquoi La critique d’art : jugement qui nait donc il faut une « grille » de critères qui aura du être mit en place au préalable Les grandes synthèses stylistiques : ceux qui ont rassemblé des grands courants Les essais théoriques et méthodologiques : 17e/ 18e.

Tout ce qui renvoi a la théorie et a l’esthétique ne rentre pas dans la discipline car c’est plus philosophique. On veut situer t comprendre comment certaines sources se sont installés alors que d’autres ont pu disparaitre. -

Mise au point récemment par Julius Van Schlosser (1866-1938) qui est l’un des fondateurs écrit un ouvrage en 1924 « la littérature artistique » et traduit en français en 1984 80 ans plus tard … c’est un ouvrage plus dense et comme c’est théorique c’est plutôt une spécialité allemande pendant que les français étaient plutôt spécialisés dans la connaissance des objets. C’est une compilation de texte depuis l’antiquité jusque ‘à la fin du moderne et il va les commenter et les situer dans une période historique. C’est le premier travail de si grande ampleur + attendue théoriques très poussés. Très grand sens de la synthèse et son travail a été félicité. Ouvrage compliqué avec un classement par thématique ou par écoles. La littérature artistique trouve son foyer centrale en toscane avec les théoriciens de la 1 e renaissance jusqu'à Vasari au 16e puis extasions européenne jusque ‘au 18e. Il est allemand et italien et le chose eu l’on eut lui reprocher est d’avoir mit trop en valeur l’Italie.

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En France on s’intéresse a l’historico avec Germain Bazin Histoire de l’art de Vasari à nos jours 1986. Il intègre le 20e siècle qui est alors très compliqué mais il est plus rapide sur le moyen Age. Professeur de l’université de Bruxelles puis conservateur du Louvres en 1936. Il a bcp œuvré pour protéger l’œuvre pendant la 2WW. puis université de Toronto et professé au Louvres. A la fois un spécialiste de Coro et au baroque brésilien. Il publie 30 ouvrage et celui qui reste le plus utile c’est celui-ci. Premier ouvrage historiographique de grosse empeuré. On le critique pour n’avoir traité que l’occident. Trop « euro centré ». il a un côté partisan : il met en valeur la

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rechch française. Ouvrage important mais il faut garder du recul car c’est un ouvrage qui date au niveau méthodologique. -

Roland Rech : professeur à l’uni de Strasbourg, médiéviste, meilleur spécialiste de l’historiographique.

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Sur le plan institutionnel : institut national d’histoire de l’art INHA. Institut qui au niveau national sert de vitrine a la rechch en hist. de l’art française. Retours critique sur les origines de la discipline, ses traditions, ses figures tutélaires. L’aire chrono commence en France au début du 16e jusqu'au 21e. dictionnaire critique des historiens de l’art auquel on peut accéder sur le site de l’INHA

Bibliographie : Marie Paule caire-jabinet intro a l’historiographie, paris Nathan coll. « 128 », 2002, 125p Julius von Schlosser, la littérature artistique (1924), Ed. En français 1984 Germain Bazin, histoire de l’art de Vasari à nos jours, 1986 Roland Rech, regarder l’art en écrire l’histoire cours au collège de France entre 2009 et 2012, en ligne sur le collège de France Edouard pommier, histoire de l’histoire de l’art tome 1 de l’antiquité au 18 e, tome 2 du 18e au 19e 1995-1997 Michela Pacini l’œil et l’archive Dicton Ary of historia of art (en ligne)

une

histoire

de

l’histoire

de

l’art

Introduction -

Antiquité (moyen Age) - 1ere renaissance Vasari et la biographie d’artiste Le maniérisme de Zuccari, Lamazou Le nord de l’Europe : van mander standard Académisme : belli, Félibien, de piles Les conférences de l’académie Connoisseurship : mariette, Richardson, Cézallier, d’Agenville, Morelli, Berenson Naissance du livre d’art illustré : Teniers, Crozat Naissance de la critique d’art (Diderot) Les antiquaires du 18e (Caylus) Winckelmann Dev d’une conscience patrimoniale

2017

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CHAPITRE 1 : L’antiquité Pline l’ancien l’histoire naturelle Livre XXXV, la peinture, paris les belles lettres 1997. Très peu de texte sur l’art dans l’antiquité. Vitruve en archi au +1 e, Pausanias +2e pour la description des monuments de la Grèce. C’est Pline le plus complet avec une réelle encyclopédie. Son texte est une réf constante même jusqu’au 18e. il nait en +23 en Italie du nord a Come – 79 à cause du Vésuve. Au départ sous Néron carrière militaire, sert en Germanie en gaule en Espagne et après la disparition de Néron en 68 il travaille pour Vespasien et devient un haut fonctionnaire de l’empire. Cette histoire naturelle est un inventaire colossal des connaissances en 37 livres : encyclopédie monumentale qui reste une réf pour les arts et techniques. Occupe quasi toute sa vie, il commence sous Néron et dédié au fils de Vespasien : titus. Cette somme de connaissance est un travail de compilation énorme, il travaille avance une armée d’esclaves secrétaires qui l’accompagnaient partout. En résulte 20 000 textes à travers lesquels sont abordés des thèmes : habitat privé, spectacles, sujets originaux comme les perversions liés à l’art (sculptures qui tombent amoureux de leurs statues). Dans les 37 livres il n’y a pas de livre à proprement parler, on trouve des infos un peut partout + 35 e. le mot « art S » concernait un ensemble de règles et de recettes qui renvoi a une intention particulière. Lār livre des métaux n33 = orfèvrerie + sculpture en bronze, le livre du cuivre 34 = statuaire en métal, le 35 = peinture et couleur, la 36 pierre = statuaire en marbre, la 37 pierre précieuse = orfèvrerie. Donc hiérarchie différente dans l’antiquité. « Arts somptuaires » = relatif à la dépense. On se rend compte a posteriori qu’il y a des erreurs. Lorsqu’il écrit ils sont au 4 e style pompéien. (Apparait vers +60) donc style très chargé d’ornements. Gout pour les perspectives illusionnistes, surcharge décorative, décors exubèrent grotesques. Pline en est très critique il critique l’exubérance et le débordement. Il est nostalgique du 2ndstyle, plus sobre. Attitude fréquente chez les hist. de l’art. Donc grands thèmes dans le livre 35 qu’on va retrouver de partout par la suite. Notion de progrès des arts liés à la notion de cycles = idée que pour chaque style on a une naissance, mise au point, perfectionnement insurpassable puis décadence.

Le portrait. Livre 35 chap. 1 : «la peinture art jadis illustre » (donc n’est plus illustre). « Explosé par le marbre et par l’or » « tombé en désuétude » « on change les tètes des statues car on y préfère la matière » « on laisse l’image de sa fortune et non la sienne » « on néglige la rpz des corps ». Donc il regrette : -

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La perte de la notion identitaire du portrait et surtout mémorielle. Désormais le portrait dev une prod de prestige qui perd de sa noblesse initiale . Le portrait sert désormais un signe de distinction en les collectionnant. Le matériau : qu’on est sensible à la richesse du matériau et moins à la pureté artistique.

*Ses critiques vont arriver jusqu’au 18e dans les salons comme quoi le portrait dev un art de parvenu et l’attrait des mat précieux a la renaissance puisque l’art l’emporte sur le matériau par sa pureté.

Notion de progrès Chap. 36 : parle de Parrhèsias d’Ephèse et Apelle de Cos : idée de progrès dans les arts qui revient au 19e. ses noms qu’il laisse vont devenir des canons. Or est-il neutre ? quelle est sa connaissance de ses peintres ? + patriotisme romain dans son livre 36. L’art grec qui est le model à l’époque et bien l’Italie a aussi prod des formes élaborées et on trouve l’idée (qui sera

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reprise sous napoléon avec son musée) de butin de la conquête grecque avec l’ imp des romains sur les statues grecques que l’on va admirer comme monument et signe de majesté tout autant admiré que le travail plastique. Donc vont trouver leur justification de la conquête comme la puissance romaine. // étroit en 1804 fondation du musée napoléon. Qui avait pour but de montrer que la France était la patrie des arts, du génie et de la liberté . Propagande idéologique depuis les guerres aux pays bas en 1794 ou on rapatrie les œuvres des pays bas. Donc on réquisitionne ses œuvres : car seul un peuple libre libéré des despotes peut recueillir le fruit du génie artistique. Seul ses peuples peuvent offrir aux yeux de tous ses temples (musées) qui soient digne de les abriter. Se musée prend place au Louvre « rendre a toute l’Europe la jouissance des richesses enfouies » la fr ses légitimise à revendiquer l’œuvre artistique grecque model par excellence de l’époque . La fr est alors la seule démocratie de l’histoire contemporaine, on fantasme sur ce peuple libre et cette lib qui aurait permis au génie grec de cet épanouissement or a cette époque le peuple fr est le seul à être « libre » donc légitime qu’il abrite le patrimoine de l’humanité. Ce n’est pas le premier pillage de guerre, mais Napoléon est le 1e avec cette visée idéo et po affirmés. En effet dans le dev de l’historio : car il fait coïncider les idéaux artistiques avec les idéaux de la révolution (et république) qui va se dev avec le romantisme. Appuyé d’un arsenal d’outil on estime comme créa d’évènement, publication du catalogue d’expo (il y a même des prod dérivés). Des voies sont contre. On porte des exemples notemment l’apollon du Belvédère : jouissait d’une réputation exceptionnelle depuis sa redécouvert à Rome fin 15 e. lorsqu’on le découvre ‘enfouit) un évènement est créé et on la diffuse à Arvers des moulages en plâtres, tirages en bronzes réduits et gravures qui devient un modèle. On en sait son attribution à Léocharès seulement sur la base de 2 tx. Mention dans Pausanias et un passage de Pline. Livre 34 chap. 29. L’apollon au départ est tte suite exposée au Vatican et dev un objet d’admiration Europe. Attitude de marche bras tendu. Au 18e Winckelmann fait une analyse qui le consacre encore e, 1776. Pour lui c’est la matérialisation de la beauté qui transcende toutes les conceptions de la beauté humaine . Il est saisi en 1796 par napoléon, et on organise une gde fête pour accueillir ses œuvres à paris. Elles défilent sur le char a l’antique sur le champ de mars en reprenant le triomphe à la romaine. Exalter le patriotisme national qui s’appuie sur des précédents sur l’histoire (avec les grecs). L’œuvre fait vite déchanter car on comprend que c’est une copie d’un bronze grec = crac esthétique !!! ce n’est plus la beauté ultime.

Principe de la hiérarchie des genres : Autre idée imp dans pleine : avec une noblesse artistique plus imp pour centaines œuvres que pour d’autres. (Peinture d’histoire, de genre, religieuse …) -

La grande peinture : peinture d’histoire qui rpz des gènes historiques. Ou mythologiques Genres bas : scène de genre, paysage nature morte. (Attention il ne parle pas d’art haut ou bas) deviendra la cathégorie académique d’Européenne sur cette philo artistique. Avec par exemple la scène historique qui combine les actions les passions les objets et donc parait plus riche.

Cette hiérarchie trouve donc ses fondements chez pleine puis pour la peinture moderne, il y a un décalage entre la pratique et les usages. Livre 35 chap. 37 : ceux qui travaillent dans un genre bas sont parfois les plus reconnus. Un reprographe : peint les scènes du quotidien or ici il a reçu la gloire en se spécialisant dans un genre bas et don les peinture se vendront plus cher. Pareil au 18 e : même si la peinture d’histoire est prestigieuse éon préfère avoir des portraits ou paysages !

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Les pigments : on en apprend bcp sur les techniques par exemple. La Sinope (=sanguine rouge d’origine terreuse qui sert pour la préparation des fresques. La fresque technique de toute la renaissance. Prépa longue du support avec des enduis de chaux et de sable jusqu'à la dernière couche qu’on appelle ariccio et c’est là que le maitre va dessiner alors que les assistants vont peindre. On bat au cordon : c'est-à-dire qu’on enduit des cordes de Sinope que l’on applique sur le mus pour fixer un repère. Puis on ébauche les contours avec la Sinope un peu humide pour étudier la lumière quand on sait qu’on va peindre on recouvre d’un autre enduit ? humide ou il faut peindre frais et tant que la peinture n’est pas sèche on va voire la sinopia en transparence. Pour éviter la carbonatation de la fresque (cristallisation de la chaux qui devient très dure) mais certaines couleurs qui contiennent des métaux il y a des incompatibilités. Réalisées par les maitres donc cette sinopia ! exposé à pise musée des sinopia. *** maitre du triomphe de la mort. Méthodes de restauration des 60 méthode du strappo : opérations mises en œuvre dans des cas très précis comme de sauvetage : on fixe sur la couche picturale du gaz avec colle naturelle, puis on incise la profondeur de l’enduis pour que la couche picturale se fixe aux bandes de gaz que ‘l’on désolidarise de sa sinopia. Donc cette technique est majeure jusqu’au 17e même depuis sa description de pleine. Intéressant car on peut voir les diff entre le dessin préparatoire déjà très aboutie et l’œuvre. 1944 Des fresques sont endommagées en Italie ou la couche picturale est brulé et on retrouve la sinopia. Et inondation qui fragilise on a dû récupérer les fresques. Donc chez pleine origines du matériau cout utilisation et emphase sur les aspects techniques qui montre le statut des peintres de l’époque encore artisanal. Phidias par exemple très peut payer pour son travail.

Question de l’inachevé : livre 35 chap. 60. L’œuvre sera inachevé sil ’artiste meurt mais cela plait quand même que son propre élan disparait. C’est un paradigme imp dans l’histoire de l’art depuis le 15e avec Léo de Vinci. Fin 15e on aime la puissance évocatrice de l’inachèvement . ***Leo de Vinci étude de la vierge à l’enfant : pierre noire. Montre la rechch au contraire de Michel ange, il veut que l’on voie sa démarche et sa réflexion. Révolutionnaire du dessin en rupture avec les usages contempo, puisqu’à l’époque dans les ateliers on a une pureté de la ligne avec des outils très précis. Leo bénéficiât d’une amélioration du papier et surtout il préfère travailler vite. Cette manière de dessiner c’est vrai c’est delà qu’il en nait le chaos dans lequel se dessine qq chose. Il veut capter le mvt, et c’est co ça qu’il va mettre en place le sfumato et abandonner les contours. Gestation dynamique qui va devenir reçurent. ***Michel ange esclave rebelle et esclave mourant 1513-1515 : inachèvement de certains projets : soit assumé soit par abandon. Esclaves devait orner e tombeau de jules II. Ma les offre qui lui-même offre à François 1e. un signe derrière est à peine ébauché : symbolique des pays soumis par le peuple ? soumission à l’esclavage ? passions humaines ? fureur créatrice dans cette ébauche et cette expressivité va être parfois perdu par l’aboutissement de l’œuvre. Dézailler d’Argenville « se sont les premières idées d’un peintres » « fécondité de l’idée de l’artiste » « jette le 1e feu de sa pensée ». Question très imp au 18 e. qq chose de capté dans l’instant. Ceux qui préfèrent l’inachevé ou les très précis et terminée. Ajd notre sensibilité est plutôt tournée vers l’inachevé Les femmes peintres dans l’antiquités : l35 -c60 : marginales mais pas inexistantes. On en a trouvé 7 dans tout son ouvrage . Celui qui est resté c’est Lala de Cyzique on sait qu’elle a fait 700

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portraits, elle peint sur ivoire et sur velum ? « De mulieribus claris, biographies de femmes » Boccace 1373.

C’est dans son ouvrage qui se forme un certain nombre de topoï. Inspire les artistes :

Question du beau idéal et de l’artiste et son model : (récurrent) : passage intéressant dans Pline à propos d’un peintre ver 470 Zeuxis peintre du trompe l’œil tout s’est perdu mais très cité dans les txt anciens. Et va avoir des effets sur l’imaginaire pour trouver le model parfais. Néoclassicismes on trouve des canons antiques de la beauté. ***François André Vincent, Zeuxis choisissant ses modes pour Helene les plus belles filles de Crotone 1789 : (salon de 1789) et son rival David avec un brutus : leçon de morale physique alors qu’ici inspiration et questionnent sur le beau idéal. Reçu a l’académie en 1782 et très apprécié. Il chch des sujets antiques u dans le répertoire national. Intérieur antiquisant peut profond avec rigueur de ctr. Zeuxis assis examine les jeunes filles : elles ne sont pas des model pros et elles doivent se déshabiller donc on voit la pudeur des jeunes filles. Socius de véracité archéologique chez Vincent : les visages sont tirés de postes romains, jeune fille au centre inspirée de la venus pudique, colonnes dorique conformes au 5e, vêtement sandales, bijoux corrects du pt de vue archeo seul les meubles sont plus fantaisistes. + frise sculptée dans le fond anachronisme. « Grandeur noble » très géométrique et planimétrique on comprend la narration avec ce sujet donc inspiré de Pline. Donc on a vue les topoi artistiques maintenant on va voire les rivaité :

Chap. 35 : Rivalité artistique : parrhasius et zeuxis : conscience de la complexité de la rpz de la figure humaine = il est plus facile de faire la mimésis avec des objets qu’avec un perso : histoire des raisins peints et du rideau. Parrhasios a travaillé à Athènes Sénèque dit qu’il aura torturé un esclave pour le rpz. Fig. de l’artiste et que la peinture peut imiter la nature au pt de tromper même. La mimésis est portée par Platon pdt la rep puis par Aristote dans la poétique « l’imitation est la base de tous les arts ». Cette histoire des raisins de zeuxis nourrit l’imaginaire des artistes, mentionné dans de très nbx traités et puis des artistes s’en sont emparé. *Louis Léopold Boilly, grappe de raisin blanc (1761-1845), une de noir et une de blanc. Ses sont des huiles sur toile de 40x32 cm. Boilly va être un des grands peintres de l’artifice et du trompe l’œil mais aussi pour des scènes de la vie

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parisienne et des caricatures. Parait modeste ici par rapport à d’autres. Elle est suspendue à un clou = effet de ppe. Ombres portés et travail de la lumière qui détache la grappe du fond. Forme d’illusionnisme poussé à l’extrême. Velouté des grains de raisins. Evidement renvoi à Pline = cet exercice pictural du trompe l’œil gagne en délectation car elle est en réf au classique. Surtout qu’on est encore dans la hiérarchie des genres et la nature morte est dans les plus bas. Le thème du rideau de pa...


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