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PHILO1...

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INTRODUCTION Depuis des siècles, la philosophie a tenté de résoudre des problèmes dans le monde. Ces problèmes changent selon les périodes de l’histoire dans la vie humaine. Face auxquels, Karl Jaspers a des questions à répondre pour mieux expliquer le monde, pour valoriser la raison dans l’esprit forgé par des facultés et pour essayer d’atteindre la connaissance de Dieu. En tant que philosophe contemporaine, il se concentre surtout sur les thèmes philosophiques dans le contemporain : la science, la valeur, l’existence et la morale. Par son courant philosophique, nous essayons d’initier dans la philosophie en parlant des thèmes différents par son livre qui s’intitule « Introduction à la philosophie ». Dans ce livre, le problème réside sur l’histoire de la philosophie, l’attitude à philosopher et la connaissance de Dieu. Pour mieux comprendre ce livre, nous allons essayer de parler de la biographie et des œuvres de l’auteur dans la première partie. Puis, nous résumerons ce livre en trois grands thèmes : l’histoire de la philosophie, la délimitation du mot philosophie et la philosophie au service de Dieu. Enfin, nous parlerons des apports philosophiques, en précisant l’intérêt du livre, sa méthode d’approche et les failles de la pensée de l’auteur.

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1. GENERALITE. Pour la généralité, nous allons parler de la vie de l’auteur, de ses œuvres et de la présentation du livre de base, puis nous raconterons une petite histoire de la naissance de ce livre de base.

1.1. Biographie de l’auteur1. Le 23 Février 1883, Karl Jaspers est né à Oldenburg (Basse-Saxe) fils d’un juriste. A l’âge de dix-huit ans, il a rencontré une grave maladie mais cela ne l’a empêchée pas de poursuivre son dessein. Comme son père, il a intéressé à l’étude de droit pourtant il a abandonné en 1902 pour enter dans la faculté de médecine. Karl Jaspers est devenu un docteur en médecine le 1909. Puis, il a enseigné la psychologie et est devenu assistant à la clinique de Heidelberg en tant que psychiatre jusqu’en 1915. Après, trois ans, Karl Jaspers est appelé en Bâle pour être enseignant dans l’université jusqu’à sa mort à l’âge de quatre-vingts ans (en 1969). Par ses vastes domaines affrontés, il a écrit beaucoup d’œuvres à partir des philosophes. Dans le côté philosophique, Karl Jaspers occupe une grande place dans la philosophie de l’existence. C’est-à-dire qu’il est un existentialisme chrétien. La philosophie existentialisme est un courant philosophique « centré sur l’existence au sens de surgissement dans le monde et faisant de l’existence concrète le noyau de sa réflexion2 ».

1.2. Œuvres de l’auteur3 et Présentation du livre. On va parler des œuvres puis du livre que nous traitons. Notons d’abord que nous avons tiré ce paragraphe (œuvre de l’auteur) dans le « Dictionnaire des philosophes » de Denis Huisman et dans le wikipédia. Karl Jaspers a achevé d’écrire plus de vingtaines de livres en incluant les conférences assemblées par des chroniqueurs et des traducteurs. Comme psychologue, il a écrit « La 1 Denis HUISMAN, Dictionnaire des philosophes, édition A-J p1340-p1351. 2 Jacqueline RUSS, le dictionnaire de philosophie, édition BORDAS, p.143. 3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Jaspers consulté le 27 Juillet 2020 et Denis HUISMAN, ibid., p1340-p1351.

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Psychologie générale » en 1938 et « Psychologie des conceptions du monde » en 1919. En tant que philosophe, nous concentrons sur ses œuvres philosophiques. Il a traité des penseurs comme le livre « Descartes et la philosophie » en 1938 et « Nietzsche ». Puis, il a écrit un autre livre et l’a nommé « Nietzche et le Christianisme » en 1949. Pas seulement, dans ses filières qu’il a étudiées, mais aussi, il a écrit des circonstances de sa vie et les étapes de la pensée « L’autobiographie philosophique » l’année 1963. De plus, comme philosophe indépendant, il a écrit aussi des livres purement philosophiques comme « De la Vérité » (en 1947) ; « Les grands philosophes » et l’ « Introduction à la philosophie ». Nous prenons donc ce dernier qui s’intitule « Einführung in die Philosophie » de sa langue d’origine (langue allemande) édition Zurich, 1950. Jeanne Hersch a fait la traduction, un an plus tard, sous le titre de l’ « Introduction à la philosophie » édition Paris 1951. Mais nous traitons alors la troisième édition Plon, Bibliothèque 10/18 l’année 2001. Ce livre contient cent quatre vingt-huit pages de douze centimètres de large, dix-huit centimètres de long et à peu près un et demi centimètre d’épaisseur. Il a douze chapitres et un appendice en traitant la philosophie de la base. Nous traitons tous les chapitres pour mieux nous initier à la philosophie avec leur explication graduelle et un type de critique d’autres penseurs. Là dedans, l’auteur a parlé beaucoup de Dieu, de la foi et de la science, c’est-à-dire qu’il s’attache à certains domaines. Par les nombreux ouvrages de l’auteur, alors, on choisit ce livre afin d’initier facilement à faire la philosophie, il vaut mieux connaître la base. En tant que chrétien, pour qu’on ne perde point la foi, ce livre est apte de nous pousser à philosopher. Quand on parle d’autres livres comme « Nietzche et le christianisme », Nietzche a sa véritable thèse qui peut ébranler la foi surtout des débutants en matière philosophique comme moi, le lecteur. Par ce livre, on a une confiance d’obéir à la foi, on peut connaître Dieu rationnellement et en même temps, nous pouvons nous initier à la philosophie. En tant qu’étudiant de la philosophie, je pense que ce livre est une des bases pour mieux comprendre toutes les exigences puisque l’auteur parle beaucoup des concrets.

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1.3. Contexte historique. Historiquement, en Europe, plus précisément en Allemagne, un des pays acteurs de la guerre : il y avait des grandes tortures pendant la période de Nazisme gouverné par Hitler. Nous connaissons que ce gouvernement a fait une dictature et il a eu la prétention d’avoir une haute race et surtout l’idée de l’inexistence de Dieu. Hitler a exécuté des milliers d’hommes comme les Juifs Allemands, ceux qui n’ont pas les yeux bleus et les nains. Puis la deuxième guerre mondiale a été déclenchée en 1939, la plupart des gens ont été traumatisés, angoissés et ils ont perdu leur conscience. Ils n’arrivaient plus à faire un recul face à une idée ou une proposition parce qu’ils ont des troubles moraux faute de toutes les circonstances dont nous avons parlé. Face à tout cela, Karl Jaspers, Allemand, s’est marié à une Juive : Gertrud Mayer, il a essayé de défendre la liberté de l’homme, l’égalité, le droit de l’homme et il a critiqué les hommes d’Etat de ne pas mettre en pratique leurs devoirs. Alors Karl Jaspers est exclu de tout enseignement à cause de ses lettres contre ce régime dictatorial. En fin de la deuxième guerre mondiale, il a été réintégré dans sa fonction Professionnelle. Puis il a écrit des livres philosophiques de peur que les peuples soient influencés plus facilement dans les courants qui favorisent l’athéisme et le champ de la philosophie par les autres penseurs. Pour clarifier les idées des peuples, Karl Jaspers a créé ce livre, le mettant par ailleurs aux pires cauchemars.

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2. SYNTHÈSE DU LIVRE. Pour le résumé du livre, nous essayons de parler seulement l’idée de l’auteur en référant sur un livre qui s’intitule « Introduction à la philosophie ». Dans cette deuxième partie, nous allons donner une brève historique de la pensée philosophique, un essai de délimitation du mot philosophie et la place de la philosophie au service de Dieu.

2.1. Brève historique de la pensée philosophique. D’après l’auteur, la période de la philosophie se divise en cinq parties en incluant la Préhistorique, l’Antiquité, le Moyen-âge, le Temps-moderne et le Contemporain.

2.1.1. Philosophie Préhistorique (deux demi millénaire av. JC.). Tout d’abord, selon l'auteur, la philosophie a commencé deux et demi millénaires avant notre ère dans la société chinoise et indienne. L'homme s’est initié à la philosophie par les traditions, les proverbes, les formules de la sagesse, les opinions admises et surtout les langages. Cependant, la philosophie moderne se remet en question, quand tout cela s'est fait en conscience. Nous nous tournons dans la préhistoire, on peut la dire philosophie puisqu'elle pouvait dépasser la connaissance ou la scission (l'objet et le sujet). Ils ont détruit l'objectivité et ils ont éteint le « moi ». Seule la pensée collective peut comprendre les choses mystiques. En cette initiation, il y a eu deux grandes philosophies: la philosophie chinoise de Lao-tse et Confucius (VIème siècle av. JC) puis la philosophie hindoue d’Upanishads et Kautilya (1000-400 ans av. JC). 2.1.2. Philosophie Antique (-500 av JC.- Vème siècle après JC.). Dans l'Antiquité, la philosophie antique a évolué du mythe en employant le langage et la raison. Cette philosophie a créé la philosophie occidentale sur l'être, le monde et l'homme. Elle se définit par rapport à son objet. Les penseurs ont essayé de trouver l'essence de l'être. L'un a dit que tout était eau, l'autre a dit que tout était feu ou air ou un indéfini quelconque comme atome ou matière. Page | 5

Toutes ces pensées ont engendré des courants comme le spiritualisme (tout a un esprit), l’hylozoïsme (doctrine attribuant au monde, à la matière, une vie propre) et le matérialisme (tout est matière et processus mécanique). Pourtant, chaque courant est incapable de prouver absolument la vérité surtout dans l'ordre métaphysique et l'existence de Dieu. Chaque pensée possède une part de vérité quand même. Quand on parle de cette époque, nous ne pouvons pas oublier la grande correction morale de Platon

dans le domaine politique face aux

corruptions et de la politique politicienne. On peut citer quelques penseurs comme Diogène, Thalès, Les Stoïciens, Aristote, Plotin, Boèce,... 2.1.3. Philosophie du Moyen-âge (VIème-XVIème siècle). Dans cette époque-là, le fruit des problèmes de l’essence de l’être dans l’Antiquité fait naître la philosophie chrétienne, laquelle a été évoluée par la grande religion : christianisme fondée par la révélation biblique. Elle est alors un type d'interprétation intellectuelle en obéissant à la foi. Elle a fondé la Théologie, le scolasticat et le monde religieux. Les penseurs ont évoqué des fruits de la raison que les philosophes Antiques n'ont pas connus, caractérisés par une réflexion profonde et passionnée. Ils ont la source de la pensée sur l'âme par soi-même. En quoi est née aussi la pensée méthodique sur la métaphysique favorisée par Saint Anselme. Durant cette période, Abélard nous a enseigné une autre réflexion pour résoudre des problèmes avec les méthodes dialectiques. Il a fondé aussi la méthode scolastique. Mais, à cause de la substance chrétienne, il a perdu son prestige au niveau de la pensée, dis Karl Jaspers. La philosophie du Moyen-âge a été présidée par des penseurs Chrétiens ; on prend comme illustration : Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, Abélard, Luther,... 2.1.4. Philosophie du Temps-moderne (XVIème-XVIIIème siècle). Dans cette quatrième période de la pensée philosophique de Jaspers, on ne peut plus évoquer l’unanimité de la philosophie parce qu’elle est capable de recouvrir l’imposition d’un thème. La philosophie, dans cette période, avait plus de rapport avec la politique en mentionnant Machiavel et Thomas More. En plus, cette période a fait apparaître aussi des nouvelles disciplines de Paracelse et Boehme (la théosophie, l’anthroposophie, la cosmosophie) qui possèdent un sens plus profond que la superstition et la clairvoyance. Cette discipline favorise mieux Page | 6

l’imagination. La théosophie vise la connaissance de Dieu, l’anthroposophie celle de l’homme et la cosmosophie, celle de l’univers. L’apparition de Montaigne émerveilla les hommes par le fait qu’il peut vivre parfaitement indépendant. Il est arrivé à se maîtriser lui-même en négligeant tous ses besoins, la loyauté et surtout la liberté. Mais dans le XVIIème siècle, un nouveau monde apparaît : la rationalité. Le père de ce thème est Descartes, suivi de Hobbes. Ses œuvres ont provoqué une fatalité à cause de sa déviation. Quand on parle de cette période, on ne peut jamais oublier qu’ici, la philosophie de la lumière est née sous l’éclairage de la raison. De l’autre côté, Spinoza a évoqué aussi sa pensée originale et n’appartient qu’à lui. Il a mis en valeur la métaphysique à l’aide de la tradition et de la méthode cartésiennes. En un mot, la renaissance de la science et la nouvelle indépendance humaine ont valorisé la philosophie européenne moderne : l’apparition de la science authentique et la liberté personnelle. 2.1.5. Philosophie Contemporaine (1790-à nos jours). Dans ce livre, l’auteur met en relief la philosophie de l’idéalisme allemand apparaissent par des penseurs du 1760 à 1840. Au cours du XVIIème siècle, des penseurs ne s’inspiraient plus de la Bible ni de la pensée antique, ils fondaient leur être, ils oubliaient l’histoire et ils pensaient sur leur propre raison. En fait, le savoir est fondé sur l’étude des sources historiques. Par cette évolution de la pensée, la superstition à la science ou le scientisme naît. Des hommes sont influencés par cette tendance. Ils ont la prétention d’avoir la vérité absolue et ils prétendent que la science est le seul moyen de trouver cette vérité. On mentionne le célèbre Auguste Comte qui est le père de ce courant. En parlant de ce livre, l’auteur se concentre beaucoup sur la philosophie européenne, plus précisément, il met en relief la philosophie allemande qui provoque une grande influence dans la pensée universelle. L’auteur aussi parle la philosophie des professeurs de XIXème siècle. Ces philosophies font accoucher une abondance d’idée et deviennent un fondement. Elles apportent aussi un moyen d’éducation pour bien réfléchir : citons en particulier les noms de Kant, Fichte, Hegel et Schelling. Kant nous montre la valeur de la prise de conscience et la précision dans la pensée divine. Durant cette époque-là, la science moderne engendre des nouvelles attitudes philosophiques dans la personnalité individuelle Page | 7

comme la philosophie politique et sociale (Tocqueville, Karl Marx), la philosophie de l’histoire (Ranke, Jakob Burckhardt), la philosophie de la nature (redéveloppée par Kar Ernst Von Baer) et la philosophie psychologique de Fechner et de Freud –psychanalyste-.

2.2. Délimitation du mot « Philosophie ». Pour bien délimiter un mot philosophie, nous devons parler de sa signification littérale, de la formation de l’esprit philosophique, du sens du mot selon les scientistes et aussi les rôles et le but de la philosophie. 2.2.1. Signification littérale. Le mot philosophie vient du mot grec " philosophos" formé par « philia » sagesse et "sophos". Ce dernier indique l'homme qui aime le savoir, différent à celui qui a le savoir ou les savants. C’est pour cela qu'on peut déduire que la philosophie a pour but de chercher la vérité, l'essence même de la philosophie, en précisant non seulement la possession mais l’avancement vers un chemin de vérité guidé par des questions après les réponses. Selon l’auteur, la philosophie est donc définie par sa réalisation en tant qu'en cheminement. 2.2.2. Formation de l'esprit philosophique. Pourtant, la vérité que nous voulons se pose surtout sur la raison seule. La valeur suprême qui caractérise la philosophie. Elle se délimite par sa réalisation non seulement spéculative mais formée par l'accomplissement et la réflexion sur la pensée. C'est ce qu'on appelle l'expérience personnelle dans un espace déterminé. Par cela, nous allons parler de la formation de la pensée philosophique selon Karl JASPERS. Premièrement, l'étonnement scrute les questions et les connaissances. Selon Platon, dit Jaspers, l'étonnement même pousse l'homme à philosopher par le service de l’œil puisqu'il s’émerveille sur quelque chose de nouveau ou l'harmonisation du monde comme la voûte céleste. Il nous oriente à la connaissance après être conscient de l'ignorance ou de l'impuissance intellectuelle. Ici se pose l'amour du savoir, le besoin de comprendre la cause d'un fait. L'étonnement poussa Platon et Aristote à chercher la nature de l'être. Page | 8

Puis, l'étonnement assoupi par la connaissance fait naître le doute. Le doute fait un examen critique sur tout ce que nous croyons vrai, certain et sûr parce que l'apparence est capable de nous tromper. Le doute est utile pour nier la confiance sur une coïncidence indépendamment de notre sensation. Par ce doute, Descartes a fondé sa formule célèbre "cogito". Alors, on emploie le doute méthodiquement organisé mais non pas sceptique. Et la dernière étape, c'est le bouleversement ou l'angoisse dans le langage courant. Dans cette étape, nous devons nous oublier nous-mêmes pour comprendre notre impuissance et notre ignorance afin de recevoir des nouvelles connaissances. L'auteur a pris la phrase de l’Épictète, le Stoïcien, en disant : « l'origine de la philosophie, c'est l'expérience que nous faisons de notre propre faiblesse et notre incapacité nous amène à la philosophie4 ». En revanche, si nous dépassons le bouleversement, nous nous amenons à avoir un esprit philosophique ou à être capables de philosopher. 2.2.3. La philosophie selon les scientistes. Pour les scientistes, ou les hommes qui croient à la science, la faiblesse de la philosophie est le résultat qu'elle a donné, mais non pas le savoir. Par rapport à la philosophie, la science possède plus de bénéfice puisqu'elle donne une connaissance certaine et une connaissance qui s'impose à tous. En plus, la philosophie ne peut faire comme celle de la science faute de sa relativité selon les courants. Mais cette raison apodictique est un critère de base pour la philosophie. A l'opposé de la science, la pensée philosophique ne peut se progresser. Elle est incapable de dépasser Platon, Aristote et les philosophes anciens qui sont apparus en Antiquité ou Moyen-âge. Selon les scientistes, l'attitude philosophique est bien inférieure à leur attitude. La philosophie est inapte à construire une unanimité malgré les courants philosophiques. Pourtant, les scientistes ont oublié que la philosophie amène l'homme à une vérité profonde, en accord avec sa raison, en valorisant la totalité de l'être humain. Les scientistes ont oublié que la philosophie donne de l’idéal mais non pas une vérité polémique comme celle de la science. Elle donne aussi une vraie méthode mais non la vérité. C’est-à-dire que la philosophie et la science se lient selon que la philosophie présuppose tous les progrès apportés par la science. 4 Karl JASPERS, Introduction à la Philosophie, édition Plon, bibliothèque 10/18, p.17 §5.

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2.2.4. Le rôle et le but de la philosophie. Parlant des rôles de la philosophie, on parle d’abord de sa place au niveau de l’individu. Primo, la réflexion fait surgir le propre moi ou la personnalité d'un homme. Cela se forme lorsque nous nous interrogeons sur notre existence et sur notre valeur en soi. Par connaissance de soi, on peut connaître facilement l’être humain tout entier. Secundo, la philosophie nous aide pour posséder la sécurité puisqu’elle enseigne les hommes à dominer et à gérer la nature. On veut dire que l'expérience de notre impuissance garantit la vie car cette expérience provoque l'organisation de la société et la maîtrise de la nature en parlant de la philosophie antique. Cela exige une relation entre les hommes, et condamne la solitude en précisant l'entraide pour faire régner la justice et la liberté. Nous sommes inséparables dans la philosophie par l'existence des choses communes comme la tradition, le langage, la foi et les pensées communes... Dans le courant « stoïcisme » que l'auteur précise, la philosophie met en valeur la personnalité de l'être humain afin d'évoquer l'authenticité de la pensée philosophique. Tout cela se fait par l'individu même d'après sa recherche. Au surplus, la philosophie pousse les hommes à penser à Dieu à cause de la situation limite. Face à la recherche de la cause primaire, l'homme a orienté à la théologie ou la connaissance de Dieu. Dans la première partie de ce chapitre, nous avons noté que la grande religion hindoue et chi...