TP1, compte rendu PDF

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Compte rendu TP1, attention pas corrigé...

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L1 Sciences de la Vie – Semestre 2 UE Molécules du vivant 2 Compte rendu de Travaux Pratiques de Biochimie TP1 Etude des constituants du lait : Dosage des protéines et test du pouvoir réducteur des oses du lait (Sur 14 points) Série : TP-F21-B

Nom : Lhomet

Prénom : Clémentine

1- But du TP Dans la première partie du TP, le but était de déterminer la concentration des protéines de lait dans les tubes 6 et 7. Dans la deuxième partie, le but était de déterminer le pouvoir réducteur de 3 sucres.

2- Principe du TP Pour la première partie : • Par précipitation acide et ensuite centrifugation nous avons séparé les protéines et les glucides de lait • Nous avons préparé 5 solutions contenant la solution mère d’albumine de sérum bovin, de l’’eau distillée et du réactif de Gornall. • On a pu voir que plus la solution d’albumine était présente, plus la solution était foncée. • Nous avons préparé 2 autres solutions avec une solution de protéines de lait (à la place de la solution d’albumine), que nous avions diluée avec du NaOH. • Nous avons utilisé le spectrophotomètre afin de connaître l’absorbance de toutes ces solutions à 530nm. • Nous avons pu avec les absorbances trouvées pour les 5 solutions contenant de l’albumine, tracer une courbe d’étalonnage. • En utilisant la courbe d’étalonnage et les facteurs de dilution, nous avons pu remonter à la concentration des protéines de lait que nous cherchions, dans les 2 dernières préparations. Pour la deuxième partie : • Nous avons préparé 4 tubes contenant des solutions de liqueur de Fehling. • Après les avoir agités et chauffés, nous avons rajouté : o Dans le 1er tube du glucose, il sert de témoin positif (pour la réduction) o Dans le 2ème tube du saccharose o Dans le 3ème des glucides de lait o Dans le 4ème de l’eau, il sert de témoin négatif pour la réduction • Nous avons refait chauffer les 4 tubes, puis en fonction de la formation ou non d’un précipité rouge/orangé, nous avons pu conclure du pouvoir réducteur ou non des différents sucres. S’il y a formation d’un précipité, le sucre est réducteur, si la solution est pareil que avant qu’on ne la chauffe alors le sucre n’est pas réducteur.

3- A quoi sert la courbe d’étalonnage construite avec les tubes 1 à 5 du protocole ? Les courbes d’étalonnages permettent de mettre en relation l’absorbance d’une solution à une longueur d’onde donnée à sa concentration. Ici, nous avons donc pu l’utiliser pour déterminer la concentration des solutions de protéines de lait.

N° des tubes Volume de solution mère d’albumine de sérum bovin à 6 g/L (mL)

1 2,0

Gamme étalon 2 3 4 1,5 1,0 0,5

Eau distillée (mL) Réactif de Gornall (mL)

0 8,0

0,5 8,0

1,0 8,0

1,5 8,0

2,0 8,0

Concentration massique en protéines dans chaque tube (g/L) Absorbance à 530 nm

1,2

0,9

0,6

0,3

0,289

0,216

0,147 0,089

Essais 5 0

6 0,8

7 1,5

1,2 8,0

0,5 8,0

0

0,53

0,86

0

0,133

0,211

Volume de solution sodique de protéines du lait (mL) (Eau distillée (mL) Réactif de Gornall (mL)

4- Déterminer la concentration massique en protéines dans le tube 6 et dans le tube 7, et reporter les dans le tableau. Expliquer la méthode utilisée Pour déterminer approximativement les concentrations massiques en protéines dans les tubes 6 et 7, on utilise la courbe d’étalonnage. On a déterminé l’absorbance des deux solutions à 530nm. Avec notre courbe d’étalonnage et notre courbe de tendance, on peut trouver les concentrations massiques en protéines de lait correspondant aux absorbances des tubes 6 et 7.

Pour le tube 6 : Cm = 0,53 g/L Pour le tube 7 : Cm = 0,86 g/L On aurait aussi pu utiliser l’équation de la courbe de tendance pour trouver les concentrations. Les résultats auraient été plus précis.

5- En déduire la concentration massique en protéines dans l’échantillon initial de lait en tenant compte des dilutions successives. Expliquer votre calcul et comparer votre résultat à la concentration annoncée sur la bouteille de lait. Pour la première dilution : On a la solution mère constituée de protéines de lait et 2mL de NaOH et une solution fille de 10mL où l’on a ajouté 8mL de NaOH à la solution mère. On a un premier facteur de dilution : Fd1 = Vf / Vm = 10/2 = 5

Pour la deuxième dilution : Pour le tube 6 on a 0,8 mL de solution sodique de protéines du lait, et pour le 7 on en a 1,5 mL les volumes de solution mère pour les tubes 6 et 7 sont donc 0,8 mL et 1,5 mL. Dans le tube 6 on ajoute 1,2 mL d’eau distillée et 8,0 mL de réactif de gorall et dans le tube 7, 0,5 mL d’eau distillée et 8,0 mL de réactif de Gornall. Les solutions filles ont donc toutes les deux un volume de 10mL. Fd2 6 = Vf / Vm = 10mL / 0,8mL = 12,5 Fd2 7 : Vf / Vm = 10mL / 1,5mL = 6,67 On peut ainsi calculer les facteurs de dilutions totales : Pour le tube 6 : Fd 6 = 5 x 12,5 = 62,5 Pour le tube 7 : Fd 7 = 5 x 6,67 = 33,35 On peut calculer les concentrations massiques en protéines dans l’échantillon initial de lait : Pour le tube 6 : Cm = 62,5 x 0,53 = 33,125 g/L Pour le tube 7 : Cm = 33,35 x 0,86 = 28,681 g/L Moyenne des deux concentrations massiques : ( 33,125 + 28,681) / 2 ~ 31 g/L La concentration massique moyenne en protéines de lait dans les tubes 6 et 7 est d’environ 31 g/L. Or, la concentration annoncée sur la bouteille de lait est de 32 g/L. Les résultats sont assez proches, ce qui semble plutôt cohérent.

6- Synthétiser les résultats observés pour les tests sur les glucides puis conclure sur le pouvoir réducteur de chacun des glucides étudiés. Vous justifierez ces résultats en vous appuyant sur la structure de chacun des oses étudiés. Lors de l’utilisation de la liqueur de Fehling sur les glucides, pour déterminer leur pouvoir réducteur, nous avons pu voir que les solutions contenant du glucose (témoin +) et des glucides de lait forme un précipité orangé tandis que les solutions contenant du saccharose et de l’eau (tube témoin -) n’ont pas formé de précipité. Or dans ce test, les sucres réducteurs forment un précipité et les non réducteurs n’en forment pas. Le glucose et les glucides de lait sont donc des sucres réducteurs, et le saccharose et l’eau ne sont pas réducteurs. Le pouvoir réducteur des sucres s’explique par leur structure, en effet, sous forme cyclisé, le glucose a son OH anomérique libre, il peut donc passer de la forme cyclique à la forme linéaire et ainsi exercer son pouvoir réducteur grâce à son groupement carbonyle. Le saccharose lui, n’a pas de OH libre, il n’y a donc pas de réouverture du cycle possible et il ne peut pas repasser sous forme sous linéaire. Dans le cas des glucides de lait, on peut voir que le lactose est composé d’un galactose lié à un glucose, les deux possèdent leur OH anomérique libre. Donc même liés, ils possèdent un OH anomérique libre. Le lactose ayant un OH anomérique libre est donc anomérique.

Pour aller plus loin : 7- Une solution de saccharose est hydrolysée en présence d’acide chlorhydrique 1M (incubation de 30 minutes à 37°C). Ecrire la réaction équilibrée d’hydrolyse du saccharose en utilisant la représentation de Haworth

8- Le pouvoir réducteur du saccharose est testé avant et après hydrolyse. Expliquer les résultats expérimentaux attendus toujours en relation avec la structure des molécules Avant hydrolyse : Expérimentalement, en testant le pouvoir réducteur du sucre avec la liqueur de Fehling, nous nous attendons à ce que la solution ne précipite pas. En effet le saccharose n’ayant pas de OH anomérique libre, le sucre n’est donc pas réducteur. L’hydroxyde de cuivre étant en présence de sucre non réducteur n’est pas transformé, la solution reste bleue. Après hydrolyse : En testant le pouvoir réducteur, on s’attend à ce que la solution forme un précipité rouge/ orangé. En effet après hydrolyse, on a la présence de glucose et de fructose. Le glucose a son OH anomérique libre et le fructose non. On a donc un sucre réducteur et un sucre non réducteur. L’hydroxyde de cuivre étant en présence de sucre réducteur est transformé en oxyde cuivreux, il y aura donc surement la formation d’un précipité rouge/ orangé. Mais ce précipité sera plutôt clair car sur les deux sucres, juste un est réducteur....