Dissertation comparative de philosophie (Kant, Marx et autre) PDF

Title Dissertation comparative de philosophie (Kant, Marx et autre)
Course Philosophie de la connaissance
Institution Université de Montréal
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Final essay related to the class above...


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Examen final Dissertation comparative (Pondération : 40%) La date limite pour remettre votre dissertation est le 27 mai. Le travail doit être rédigé en WORD et remis via plateforme LEA, rubrique « Remise de travaux »

Consigne :  Consultez le document « Consigne-Examen final »  Longueur : environ 900 mots

Dissertation comparative : Kant versus utilitaristes

Question : Pour sauver une vie, peut-on se permettre de mentir?

1. INTRODUCTION

En Occidant, se demander si l’on peut se permettre de mentir pour sauver une vie est une question très pertinente depuis plusieurs siècles. En effet, la moralité est un concept fort important depuis le 18 e siècle au sein de la pensée éthique occidentale grâce aux travaux importants que des auteurs comme Emmanuel Kant et les Utilitaristes ont pu rédiger sur la moralité. Encore aujourd’hui, il y a une forte présence d’oppositions de plusieurs courants de pensée concernant la moralité et cela rend un débat sur la

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possibilité de mentir pour sauver une vie toujours pertinent. Kant serait en faveur de l’honnêteté, alors que les Utilitaristes seraient en faveur du mensonge et j’offre une réponse circonstancielle face à ce dilemme.

2. DÉVELOPPEMENT

a. Réponse de Kant Kant affirmerait qu’on ne peut pas mentir pour sauver une vie. Sa philosophie affirme que le but d’un être humain est d’accomplir son devoir. Pour accomplir son devoir, il faut agir de manière morale. La moralité est basée sur la bonne volonté et non sur la conséquence d’une action, car s’il y a une chose réellement bonne dans l’univers, c’est la bonne volonté. Nous devons aussi agir de sorte que nous voudrions voir chacune de nos maximes devenir universelles. Malgré que nous puissions mentir par « bonne volonté » pour sauver une vie, il y aura assurément une part d’égoïsme à cette action, car nous ne voudrions certainement pas avoir la mort de quelqu’un sur notre conscience ou parce que nous jugeons la mort comme un châtiment inégale (en général ou dans certains cas), alors que notre jugement n’affirme pas ce qui est bon ou non, car c’est la bonne volonté qui rend une chose comme morale. Selon Kant, dire la vérité, même si nous préfèrerions sauver la vie d’un individu, est conforme au devoir, car nous ne voulons pas que les autres nous mentent et nous devons donc pas mentir nous-mêmes pour respecter l’universalité de cette proposition et décider de 2

ne pas mentir pour cette raison tient réellement d’une bonne volonté, car nous voulons seulement le bien de tous et de toutes en respectant l’universalité de cette maxime.

b. Réponse des Utilitaristes Quant aux Utilitaristes, ils affirment que l’on peut se permettre de mentir pour sauver une vie. La moralité est basée sur les conséquences d’une action. Plus qu’une action est utile, plus qu’elle est morale et donc, plus qu’il y a de gens qui bénéficient le plus positivement possible d’une certaine action, plus que l’acte est moral. Il nous faut donc agir selon le bonheur général en étant guidé par notre savoir de ce qui peut nous amener vers cette fin. Mentir pour sauver une vie va donc pouvoir amener un plus grand bonheur pour un plus grand nombre de gens possible (à part pour des cas rares où nous parlons de personnes absolument détestées). En prenant le temps de réfléchir, comme les Utilitaristes le suggèrent, nous pouvons nous rendre compte qu’en sauvant la vie d’une seule personne, nous allons certainement rendre cette personne en particulier, ses amis et sa famille très heureux, ce qui va donc causer un bien fort de très longue durée pour un grand nombre de personnes au lieu de causer une joie forte de courte durée pour le tueur seulement. Comme le mensonge est plus utile pour un plus grand nombre pour plus longtemps et que nous en somme conscient à travers un nombre de cas innombrables où des familles et amis se réjouissent après 3

qu’un individu a été sauvé, les Utilitaristes vont donc favoriser le mensonge pour cette situation.

c. Votre réponse Face à ce dilemme, je suis en désaccord avec les raisons que Kant et les Utilitaristes utilisent pour y répondre. Ces deux courants philosophiques différents sont pour moi remplis de défauts. Ces deux courants veulent avoir une vision universelle de la moralité, alors que le monde humain est beaucoup trop incertain et surtout dans le domaine de la moralité. Pour moi, la moralité s’exerce selon les valeurs, mais il n’y a jamais de réponse fixe. Par contre, tout doit être régulé par la justesse. Toutes les valeurs sont acceptables, mais ne peuvent pas toutes être correctement appliquées. Ne pas vouloir mentir pour laisser une personne mourir peut être juste si la personne avait tué quelqu’un à qui vous teniez, car cela n’est que donner une réaction égale à une action. Par contre, pour le même cas, décider de mentir pour épargner cette personne vous rend plus que juste, car vous accordez un traitement encore meilleur que celui que la personne a pu offrir. Ne pas mentir pour voir une personne innocente mourir par plaisir est par contre un acte immoral, car vous accordez un traitement inégal aux autres. Ma réponse face à ce dilemme reste donc nébuleuse et ne peut être autre que l’on peut se permettre de mentir ou de dire la vérité tant que l’on reste juste, car être juste est une valeur fondamentale qui se retrouve partout et cela même chez les 4

animaux et en physique sous forme d’action réaction. Il nous faut seulement être juste, même si certaines actions sont plus justes que d’autres. Nous sommes des individus uniques et nous vivons notre existence à partir de nous-même, car nous sommes des êtres uniques et non une communauté en tant que telle. Nous ne devrions donc pas être forcés à choisir l’action la plus juste, car nous avons tous droit à notre part de singularité.

3. CONCLUSION En résumé, il y a plusieurs approches possibles quant au dilemme mentionné dans cette dissertation. Nous pouvons essayer d’établir une vision universelle de la moralité ou sinon, adopter une vision plutôt adaptative. Malgré les différences entre les différentes philosophies, les pensées évoluent à travers les années et l’humanité pourra voir l’évolution de celles-ci et tout cela permettra à tous de pouvoir prendre une position face à la moralité de manière plus efficace grâce à tous les travaux et pensées existantes dans le monde et dans les ouvrages.

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