Durkheim, Education et sociologie PDF

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Résumé sociologie...

Description

Introduction à Emile Durkheim, éducation et sociologie I-

Eléments biographiques

Né en 1858 en France, mort en 1917. C’est un contemporain de Max WEBER. Fondateur de la sociologie en France. Agrégé de philosophie. Dès 1887, chargé de cours en sciences sociales et en pédagogie à l’université de Bordeaux. En 1902, il remplace Ferdinand Buisson à la Sorbonne dans le poste intitulé Science de l’éducation. En 1906, il est nommé professeur et en 1913, l’intitulé du poste qu’il occupe est : Science de l’éducation et sociologie. En 1896, il fonde la revue L’année sociologique. S’intéresse à : - La quasi - obsession de parvenir à une unité nationale - La naissance et le développement des sciences humaines et sociales - Laïcisation de l’école publique - Progrès de la grande industrie

II-

Définition d’un fait social

2 points essentiels :  Caractérise les manières d’agir, de penser qui sont extérieures à nous-mêmes et indépendantes de notre conscience individuelle.  Ces manières d’agir et de penser nous sont imposées. Idée de contrainte. Pour Durkheim, la contrainte sociale n’exclut pas le fait que les caractéristiques personnelles de l’individu sont présentes, même si elles ne font pas l’objet d’étude de la sociologie. De plus, on intériorise très bien ces contraintes car on n’a pas la sensation que ce sont des contraintes.

III-

Considérer les faits sociaux comme des choses

Le sociologue doit observer son objet d’étude avec une position d’extériorité. Il doit se mettre à distance. IV-

Les prénotions

La rupture avec le sens commun est la première étape. Il s’agit de prendre la distance par rapport à nos préjugés, de nous affranchir de nos fausses évidences. Il faut faire attention à des choses qui peuvent paraitres très clair aux premiers abords.

V-

Expliquer le social par le social

Pour étudier un fait social, il faut le confronter à un autre fait social et non pas à un phénomène psychique ou biologique. Dans son ouvrage, « Le suicide », il observe qu’il y a des régularités en fonction des saisons. Mais attention, pour lui, il ne faut pas prendre en compte le climat mais l’intensité sociale. Pour lui, en été où le taux est élevé, il y a plus d’activité sociale et l’individu isolé va se retrouvé en décalage complet avec l’environnement social dynamique.

VI-

La division du travail social : solidarité mécanique, solidarité organique

Solidarité mécanique : concerne les sociétés primitives, les tribus. Dans ces sociétés, la division du travail est très faible. Puis, peu à peu, les premières divisions du travail s’observent entre les hommes et les femmes. Ensuite, celle qui vient après, c’est celle qu’on repère entre les personnes qui ont des fonctions intellectuelles et les personnes qui contribuent à l’organisation matérielle, avec des tâches manuelles. La solidarité se retrouve dans le fait qu’il y a des états de conscience communs à tous. Solidarité organique : concerne les sociétés industrielles. Il y a spécialisation de chacun professionnellement et complémentarité des rôles. La solidarité se retrouve dans la différence entre les individus. Pour Durkheim, la division du travail est un facteur de cohésion sociale.

VII-

La définition de l’éducation

A – Il s’agit d’une action exercée par les générations adultes sur les jeunes générations. Le but essentiel est de transformer l’être égoïste et asocial qui vient de naître en une personne capable de vivre en société. B – A partir d’un certain âge, l’éducation ne peut pas être la même pour tous. Elle doit se diversifier et se spécialiser en fonction de la profession à laquelle on se destine. C – Une éducation pour tous qui consiste à inculquer un certain nombre d’idées, de sentiments et de pratiques à tous les enfants quelle que soit leur origine sociale. D – L’éducation est une chose éminemment sociale dans la mesure où son contenu et ses objectifs peuvent varier sensiblement selon la société dans laquelle on se situe et en fonction du contexte historique.

La définition de l’éducation dans Education et sociologie, (PUF, édition de 1992), p. 51 :« L’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objectif de susciter et de développer un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est plus particulièrement destiné »....