Effets du Bon Gouvernement sur la vie de la ville, Sienne (1340) PDF

Title Effets du Bon Gouvernement sur la vie de la ville, Sienne (1340)
Course Histoire Médiévale
Institution Université Rennes-II
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Summary

Exposé sur la fresque de Sienne de 1340...


Description

Effets du Bon Gouvernement sur la vie de la ville, Sienne (1340). Introduction : Lorenzetti est un grand maître de la perspective du XIVe siècle, il est considéré par les autres peintres, comme un précurseur de la Renaissance, même s’il a laissé peu d’informations sur sa vie, il a malgré tout légué à l’art de nombreuses œuvres. Des œuvres d’une influence byzantine et antique mais dont il laisse sa touche personnelle, comme pour refléter les enjeux politiques, sociaux et économiques, qu’il perçoit dans la cité siennoise au début du XIVe siècle. Il réussi à interpeller le conseil des Neuf qui est le gouvernement siennois de 1287 à 1355, ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont commandé la fresque. Lorenzetti cherche à attirer l’attention de ses derniers, sur le mur Est de la Sala della Pace , pour qu’ils appliquent un bon gouvernement dans la cité et ses campagnes. Il ne cherche pas à embellir la politique actuelle mais à avertir ceux qui la dirigent. Toutefois, il cherche aussi à révéler au peuple, ce que sont les effets d’une bonne politique, mais aussi ce que peuvent être, les résultats d’une politique nuisible à la société. Lorenzetti a réalisé cette fresque dite du bon et du mauvais gouvernement, vers 1338. Cependant, ce n’est que vers le XVIIe siècle qu’elle prend ce nom, auparavant elle était intitulée «fresque du bien commun et de la paix» ou «fresque de la Paix et de la Guerre». Pour la concevoir, le peintre a utilisé, la technique dite a tempera , c’est à dire qu’elle est produite en détrempant un mur sec à partir d’un composant, comme l’œuf, qui engendre une émulsion, pour avoir différents pigments. La fresque du bon et du mauvais gouvernement, est une source iconographique séparée en trois parties, sur trois murs distincts. Les murs Est et ouest se font face et mesure chacun quatorze mètres de long, tandis que le mur nord se situe entre les deux, sur une troisième paroi plus petite de sept mètres de long. Lorenzetti a choisi d’attribuer moins d’importance au mauvais gouvernement pour favoriser le bien commun. En effet, le mur ouest, est à la fois la représentation des allégories immorales et une présence des effets qu’elle produit dans Sienne. En parallèle, sur les deux autres parois, se trouvent sur le mur nord, les allégories justes et sur le mur Est, leurs effets. Ces derniers, qu’ils soient négatifs ou positifs ont des conséquences sur l’espace de la cité mais aussi dans les campagnes et donc notamment dans le contado . Ce dernier, est un espace entre la ville et la campagne, c’est même une continuation de la cité dans le paysage rural. Cette fresque se trouve dans la ville Toscane de Sienne et plus précisément dans la salle où le gouvernement des Neuf se réunit dans le palais public, palais construit devant une place incurvée, la piazza del campo qui n’est autre que la place principale de la ville. Le palais public a été construit vers la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle, à un moment où les communes détiennent le pouvoir, notamment dans les villes italiennes septentrionales

comme Sienne. En effet, les Communes s’occupent de l’urbanisation des cités et veulent avoir un lieu de pouvoir. La construction du palais public de Sienne s’est faite avec l’aide du peuple, afin d’avoir un édifice rempli de décors artistiques et de sculptures. Le centre et le Nord de l’Italie se trouvent dans un contexte d’urbanisation avec des villes plus étendues et un meilleur équilibre social vers la fin du XIIIe siècle, telles que Florence, Pise, Sienne ou Lucques. Cependant, il apparaît une rivalité entre certaines villes comme Florence et Sienne, suite à la montée en puissance de la seigneurie face aux Communes et une opposition entre les partis Guelfe et Gibelin qui sont favorables au pape ou à l’empereur. Lorenzetti considère le pouvoir communal siennois juste car le popolo  est plus libre de circuler, ce que restreignent les seigneurs dans les villes toscanes du XIVe siècle. Problématique : Dans quelle mesure les effets du bon gouvernement ont-ils été illustré par Lorenzetti ?

I.

Les allégories du bon gouvernement qui sont sous différentes formes.

a) L’homme comme principale allégorie du pouvoir. b) Des vertus personnifiées par des femmes qui influencent la commune de Sienne.

II.

L’évocation de l’intérêt de la collectivité dans la fresque.

a) Le lien entre la Justice et la Concorde. b) Des valeurs que le peuple doit acquérir.

III.

Les allégories et leurs effets sur la ville.

a) Les aspects sociaux, économiques et défensifs qui dominent. b) L’aspect du religieux qui est plus réduit.

I.

Les allégories du bon gouvernement qui sont sous différentes formes.

a) L’homme comme principale allégorie du pouvoir.

Ambrogio Lorenzetti présente les caractéristiques d’un bon gouvernement par des allégories qui sont peintes sur le mur nord de la fresque. = figures humaines personnifiant les vertus. Donc elles expliquent le fonctionnement de la politique idéale à Sienne en fonction de la hiérarchie qu’a imaginé Lorenzetti et suivant une fonction précise qu’ont chacune d’entre elles. L'artiste cherche à montrer le bien commun de la cité en hiérarchisant les allégories, il joue sur la taille des personnages qui incarnent à leur échelle un maillon du pouvoir. Ce pouvoir place la ville de Sienne comme une des principales allégories du mur nord, il s’agit d’un vieillard qui est assit sur un trône et portant les couleurs blanches et noires de Sienne. Il est une figure souveraine qui selon Patrick Boucheron « peut incarner et la souveraineté des lois et le bien commun». Aussi le pouvoir communal est puissant et c’est d’ailleurs ce que reflète les symboles de l’autorité. Le juge porte un sceptre et un bonnet des podestats pour représenter les pouvoirs judiciaires et exécutifs des magistrats siennois. Tout autour de cette figure se placent d’autres allégories qui interprètent avec leurs vertus, les pratiques et les principes du bon gouvernement.

b) Des vertus personnifiées par des femmes qui influencent la commune de Sienne. -

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Il y a trois vertus théologales : La Foi, l’Espérance et la Charité qui influencent avec la Sagesse la commune de Sienne. Sapienzia ou la Sagesse est nécessaire à la bonne organisation de la vie publique. Sapienzia tient un des livres de la Bible “La sagesse de Salomon” qui commence par l’éloge de la justice. La Sagesse est ici tout aussi bien la sagesse des philosophes et s’inscrit dans la tradition humaniste qui renoue le fil entre tradition chrétienne et antiquité gréco-latine ou romaine. Il y a aussi les vertus cardinales : Courage, Prudence, Tempérance et Justice en lien avec Magnanimitas pour symboliser les valeurs et les principes de l’idéal politique. A chaque fois les vertus sont personnifiées par des femmes. le gouvernement doit organiser ses lois de manière raisonnée Selon Maria Monica Donato, l’allégorie principale de la fresque est la Justice (représentée plusieurs fois). Il y a la Iustitia, elle a sur ses genoux une tête décapitée et tient une épée, elle est révélatrice avec la Fortitudo (fermeté ) des vertus militaires que doivent avoir les soldats, face à la seigneurie. La justice permet un bon fonctionnement du gouvernement car elle doit égaliser les biens et les actes du popolo . Boucheron écrit que «Lorenzetti peint la pacification d’une société par l’exercice de la justice».

II. L’évocation de l’intérêt de la collectivité dans la fresque. a) Le lien entre la Justice et la Concorde. -

Il y a une Justice plus grande qui fait figure de plus souveraine que celle évoquée avant (taille + son rôle). - Cette femme (la justice) est accompagnée de deux anges, tous deux s’occupant de pratiques judiciaires. - L’ange rouge a comme tituli Distributiva , il récompense et châtie des personnages. - L’ange blanc intitulé Comutativa  s’occupe des transactions financières afin de les rendre équitables. - Les anges et la Justice veulent transmettre les bases légitimes = gardiens de l’ordre et du bien commun au sein du peuple. - Le lien entre la Justice et la Concorde est fait par une corde. - La Justice reçoit une corde, de la Sapientia, qui maintient en équilibre la balance juridique, cette corde est ensuite récupérée par la Concordia . - L’allégorie de la Concordia  incarne avec la Justice, une politique que le peuple peut convoiter. - Justice plus opprimante pour le bien commun + meilleure fiscalité. - Il y a une meilleure équité. - La Concordia a aussi sur ses genoux le rabot (rend les choses égales, lisses) de l’équité qui devient en 1338 un rabot fiscal avec l’estimation des fortunes. - La Concorde respecte le « vinculum  concordia » c’est à dire une cohésion d’hommes dans la société. - La corde finie dans les mains d’un groupe unit, ce sont les vingt quatre conseillers de Sienne = gouvernement des Neuf qui se dirige vers le mur Est, c’est à dire vers la cité réelle de Sienne, celle non allégorisée. Les allégories influencent les conseillers pour qu’ils exécutent le bien commun. Leur nombre de vingt quatre et non de neuf laisse place à plusieurs hypothèses, dont celle de la représentation d’un ancien gouvernement siennois, composé de vingt quatre membres.

b) Des valeurs que le peuple doit acquérir. -

Allégories + vertus = caractéristiques du bien commun qui entraîne la paix dans la cité. Cette figure est incarnée par la Pax , vêtue de blanc aux côtés des autres allégories du mur nord. La Pax = paix armée, (rameau d’olivier dans ses mains) Les effets de cette paix se reflètent sur le mur Est de la fresque. La paix peinte comme une femme positive : elle assure la sûreté et la protection entre la ville et la campagne.

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La paix devient la Securitas  qui erre au dessus du popolo, elle a un pendu dans une main = signe de triomphe face aux ennemis comme la seigneurie. + cartel d’inscriptions rajoutées en latin qui désigne “Tout homme peut marcher librement sans peur / chacun peut semer et labourer / aussi longtemps que celle commune / conservera cette dame comme souveraine / car aux méchants elle a retirer tout le pouvoir”. La Securitas =figure bienveillante des valeurs politiques que doit avoir le peuple + image d’une commune harmonisée. Cette harmonie est liée à l’allégorie de la concorde, par les neufs danseurs. Ces danseurs = hommes effectuant un rituel politique pour éloigner le découragement et la tristesse des insectes qui se nourrissent de leurs vêtements. La danse = repousser les crises et + de joie au sein du popolo. L’art tisse un lien avec le pouvoir + promeut ses principes et ses valeurs. C’est vu avec les arts libéraux, symboles du trivium  comme la rhétorique qui est l’art de parler, de persuader et donc de pouvoir apporter un bon gouvernement Des valeurs qui doivent être transmis au peuple et qu’il doit donc acquérir.

III. Les allégories et leurs effets sur la ville. a) Les aspects sociaux, économiques et défensifs qui dominent. -

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Représentation majeure des effets du bon gouvernement : cité et contado. La diversité des actions sont représentées dans le mur Est. La fresque et les échanges sont montrés entre la ville et le contado  = fort dynamisme commercial + forte interaction entre les différents personnages de la fresque. Ce côté de la fresque met en avant les atouts de Sienne. Pour séparer les activités de la ville de celles de la campagne, il y a une muraille, qui délimite d’ailleurs au Moyen-âge l’ensemble de la civitas  comme un espace politique, juridique et sacré, à l’écart des campagnes qui l’entourent. Cette muraille ou porte est désignée par les historiens comme la Porta Romana  ou la Porta Tufi. D’ailleurs de chaque côté de cette porte tout n’est que mouvement à l’inverse du mur nord. A l’intérieur de la ville = toute la vie quotidienne (cortège nuptial, des cavaliers dont l’un revient avec les victuailles de sa partie de chasse, une femme part à la chasse au vol, des marchands avec des ânes chargés de draps et de denrées alimentaires, marchands de chausses = actualité et ampleur de Sienne, car la draperie est en plein essor. Il y a des maçons qui représentent la défense de la ville et des voies publiques + expansion de la ville de Sienne. Un maître d’école est représenté = défend le travail intellectuel. En dessous de la fresque dans la frise : médaillons représentants la géométrie, l’astronomie, la musique, l’arithmétique et la philosophie qui sont les maîtres d’ordre de l’université que met Sienne en avant.

b) L’aspect du religieux qui est plus réduit. -

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L’art dès le Moyen Âge prône les principes religieux = les représentations de la vie du Christ et de la Maestà sont multiples. Lorenzetti a choisi des allégories politiques et non religieuses pour montrer le pouvoir politique, et non celui religieux, pour contrôler la cité. La fresque a très peu de références religieuses. La plus visible, même si elle se trouve écartée est la coupole du duomo  ( dôme ) avec son campanile. Le dôme fait parti des bâtiments urbains de la ville que le peintre a représenté mais édifice inachevé en 1338 car les siennois ont voulu l’agrandir pour surpasser les cathédrales toscanes. Les aspects religieux sont plus ou moins sous entendus. = les allégories sont accompagnées de vertus et de vices pour chaque ordre distinct de gouvernement. Dans les vertus, il y a les théologales : la Foi, l’Espérance et la Charité = salut de l’âme + éclairement du rapport entre les hommes et le monde, et entre les hommes et Dieu. Autre signe religieux : sur le bouclier du Juge qui incarne Sienne il y a la figure de la Vierge à l’enfant. Le tituli du vieillard est : Commune Senarum Civitas Virginis  = le bien communal de Sienne a donc un lien avec la Vierge Marie. = la religion n’est pas absente dans la cité car Sienne est sous la protection de la Vierge depuis la bataille de Montaperti en 1260. Les siennois placent la Vierge comme gardienne de la cité et du contado , comme le fait la Securitas dans le mur oriental. Les siennois témoignent leur adoration à travers l'art, de nombreuses commandes sont ainsi faites en l'honneur de sa gloire. Sienne est donc une cité dédiée à la Vierge, des commandes privées et publiques sont effectuées dans toute la cité. Des représentations se trouvent dans des établissements publics, comme le palais communal où se trouve la fresque de Lorenzetti. Exemple : dans la Sala del Mappamondo  est exposée la fresque de Simone Martini : la Maestà de 1315. Attention : la lumière qui illumine les effets du bon gouvernement dans le mur Est, ne reflète pas la lumière divine mais un éloge du pouvoir politique qui amène la paix dans la ville et les campagnes. A Sienne la religion a tout autant d'importance que la politique, le popolo  rend un culte à la Madona car c'est elle qu'ils appellent, lorsque le contado  ou la cité, se trouvent dans des situations difficiles, avec des conflits, des épidémies ou des problèmes environnementaux.

Conclusion : Pour conclure, Lorenzeti illustre les effets du bon gouvernement à différentes formes d’allégorie. Il choisit de mettre au centre de tout un homme, un vieillard même qui représente donc le pouvoir. Puis, autour de cet homme il utilise des femmes pour illustrer les toutes les vertus peintes sur la fresque. On voit aussi dans la fresque des scènes de la vie quotidienne qui reflètent la vie réelle, avec la mise en avant des aspects économiques et défensifs mais qui glorifient la ville. Lorenzetti laisse une place minime à la religion étant donné l’importance qu’il place au politique. Malgré une ville modèle et en expansion représentée, Sienne connaîtra un déclin non négligeable avec la peste de 1348 et la chute du gouvernement des Neuf en 1355, qui passe alors dans les mains de la seigneurie.

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Sitographie :

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