Histoire monétaire : formes et fonctions de la monnaie PDF

Title Histoire monétaire : formes et fonctions de la monnaie
Course Economie de la firm
Institution Université Côte d'Azur
Pages 12
File Size 262.4 KB
File Type PDF
Total Downloads 47
Total Views 126

Summary

cours sur l'histoire monétaire donné par plusieurs professeurs...


Description

MONNAIE ET FINANCEMENT DE L'ÉCONOMIE CHAPITRE 1 : Formes et fonctions de la monnaie Programme de 1ère : 4.1 A quoi sert la monnaie ? 4.3 Qui crée la monnaie ?

Monnaie : actif liquide immédiatement disponible, sans risque de perte et qui représente une richesse.

I.

Qu’est-ce que la monnaie ?

A. L’approche fonctionnaliste. ➢ La monnaie est définie par ses 3 fonctions (ensembles des caractéristiques fondamentales qui permettent de définir un bien comme monnaie)  : -

-

intermédiaire des échanges : moyen de paiement. réserve de valeur : elle peut être conservée pour faire face aux imprévus, aux opportunités d’achat ou de placement si le taux d’intérêt est attractif. Pour Keynes, il s’agit de la détention de monnaie pour les motifs de précaution et de spéculation. étalon de valeur : mesure la valeur d’un bien.

Cette distinction se retrouvait déjà chez Aristote. C’est la manière la plus courante de définir la monnaie. Cette définition s’accompagne d’une conception évolutionniste de la monnaie retrouvée chez S  mith. Pour lui, les hommes ont un penchant naturel à l’échange. Mais au fur et à mesure que l’échange se développe, la division du travail progresse, les marchés se développent et le troc peut alors atteindre ses limites et contraindre l’échange. (perspective évolutionniste) ➢ La monnaie a différentes formes, toujours selon un schéma évolutionniste : -

-

monnaie marchandise : une marchandise a une valeur intrinsèque et est donc utilisée comme monnaie (coquillages, fourrure). On y trouve aussi la monnaie métallique (or, argent). monnaie papier : billets. monnaie scripturale : q  ui circule par simple jeu d'écriture.

On observe un mouvement de dématérialisation de la monnaie.

Limites du troc

Fonction ou forme de la monnaie résolvant la limite du troc

stockage difficile (notamment pour les biens périssables)

Monnaie métallique, papier ou scripturale

biens imparfaitement fongibles

Monnaie métallique, papier ou scripturale

nécessité d’une double coïncidence des désirs

Intermédiaire des échanges

l’achat et la vente sont nécessairement simultanés

Réserve de valeur

grand nombre de prix relatifs

Étalon de valeur

B. La monnaie comme rapport social : critique de l’approche évolutionniste 1. Les échanges marchands ont souvent occupé une place limitée. La monnaie n’est pas une réaction aux limites du troc, le développement de la monnaie a précédé le développement des échanges marchands selon M  ichel Aglietta et André Orléan - “La monnaie entre violence et confiance” 2002. Voir aussi Karl Polanyi - “La grande transformation” 1944 2. Les monnaies primitives jouent un rôle social. La monnaie a été créée pour des raisons sociales et non économiques. Les anthropologues ont noté que dans les sociétés primitives, la monnaie n’est utilisée qu’en cas de mariage ou de meurtre, mais pas pour faire des échanges marchands. Ex : S  . Breton dans “Tuer, manger, payer” (2002) a étudié les Wodani en Papouasie Nouvelle Guinée. Ils utilisent comme monnaie des coquillages et des cochons. Les coquillages sont utilisées comme compensation matrimoniale lorsqu’un homme veut épouser une femme. Les cochons sont le prix du sang en cas de meurtre, ils permettent de dédommager le clan de la victime et éviter la vengeance. Ex : R. Girard dans “La violence et le sacré” (1972) montre comment briser le cercle vicieux de la vengeance par le dédommagement.

Marcel Mauss - dans “Les origines de la notion de monnaie” en 1914 - développe le modèle du talisman : la monnaie intervient à des moments clés pour maintenir le lien social. Tous les membres du groupes veulent posséder le talisman, ils sont donc à l’origine de la création de monnaie puisqu’elle est désirée par tous au sein d’une société. Les travaux anthropologiques montrent que la monnaie n’a pas précédé les échanges marchands. Elle est d’abord apparue pour des raisons sociales à des moments clés de la cohésion du groupe (mariage, meurtre) En effet, sa caractéristique centrale est d’être acceptée par tous dans le groupe.

Michel Aglietta et André Orléan ont donc montré que la monnaie a deux facettes : -

Une confiance en la monnaie est donc indispensable.

Cette notion de confiance est illustrée par Orléan par l’idée de “miracles monétaires”. Exemple : en France en 1926 épisode d’hyper-inflation qui se termine brutalement en juillet 1926 grâce à R. Poincaré qui devient 1er ministre. Il énonce une série de mesures, et avant même qu’elles soient appliquées, l’inflation s’arrête car la population a confiance en lui. -

Mais la monnaie est aussi à l'origine de violence car les individus sont en lutte les uns avec les autres pour se l’approprier.

Fonctions sociales de la monnaie : -

unité du groupe fonction politique : elle éveille un sentiment d’appartenance nationale qui facilite la domination politique.

La monnaie est un rapport social : elle canalise la violence inhérente à chaque société et engendre la cohésion sociale. Elle est le premier lien social dans une société marchande. Le processus de socialisation fait émerger une institution (la monnaie) qui discipline les rapports des échangistes. Elle permet d’acquérir ce que l’on désire, d’acquérir une part de la puissance royale lorsque les sujets possèdent des pièces frappées à l’effigie des princes. Mais la monnaie est ambivalente : elle normalise les comportements tout en étant au centre des conflits pour l’appropriation des richesses. Ainsi, les crises monétaires témoignent de la remise en cause de l’ordre social.

Conclusion Pour Smith l’échange est inhérent à la nature humaine et la monnaie apparaît en réponse au troc. En réalité cette thèse évolutionniste de la monnaie est fausse. Le développement de la monnaie précède le développement des marchés. Elle est apparue d’abord pour des raisons sociales (compensation en cas de meurtre, offrande en cas de mariage). Encore aujourd’hui la monnaie remplit des fonctions sociales, elle est acceptée car l’individu a confiance en elle. L’historique des formes de la monnaie qui va suivre ne doit pas mener à une analyse évolutionniste de dématérialisation progressive car : -

II.

la résurgence des monnaies marchandises en cas de crise démontre que l’adoption d’une monnaie suit un processus de polarisation mimétique (Orléan) les monnaies électroniques semblent modifier le statut de la monnaie puisque ces nouvelles formes monétaires sont en partie privées.

Les transformations de la monnaie.

A. L’évolution historique des formes de la monnaie.

Formes de la monnaie : ensemble des moyens qui matérialisent la monnaie. Pour remplir ses 3 fonctions, les objets utilisés comme monnaie doivent avoir des caractéristiques particulières : - faciles à transporter, - divisibles, - disponibles en quantité suffisante, - standardisés pour être acceptés par le plus grand nombre, non périssables. Ces qualités apportent un éclairage sur l’évolution des formes de monnaie : -

Succession de monnaies marchandises (fourrures, dents d’animaux, céréales, lances, couteaux)

Les monnaies marchandises réapparaissent dans des situations particulière comme entre 1945 et 1948 en Allemagne ou dans les camps de prisonniers (cigarettes). Ces monnaies marchandises peuvent avoir une valeur intrinsèque liée à leur coût de production ou symbolique (paléo-monnaies, coquillages). -

Les métaux précieux apparaissent vers -2000 avec les monnaies pesées (morceaux de métaux bruts), puis monnaies frappées vers -600 (valeur inscrite sur le métal et garantie par l’autorité politique ou religieuse). Avantages : le métal (or) est inaltérable, facilement transportable et fusible. Il a gardé sa fonction monétaire jusqu’au XXème siècle.

-

Apparition des billets en Chine au Vème siècle puis en Suède en 1661 (J.Palmstruch est le premier à émettre des billets contre remise de monnaie métallique). Ils se répandront avec la Révolution industrielle. Leur utilisation repose sur la confiance. (voir controverse currency school et banking

school) -

Monnaie scripturale : trouve son origine dans les dépôts auprès des prêtres de Sumer en Mésopotamie au IVème millénaire avant JC puis prend la forme de lettres de changes au moyen-âge avant l’écriture sur les comptes bancaires.

-

Monnaie électronique : (cartes prépayées, paiement sans contact, porte-monnaie électronique) se développe avec les TIC. Mais pose la question de la confiance puisqu’elle circule sans support. Elle est la forme la plus dématérialisée mais n’est pas encore garantie par les institutions.

En France : monnaie scripturale = 90% de la MM pièces et billets = 10% monnaie électronique = - de 0,1%

Aglietta et Orléan explique les transformations de la monnaie en fonction de deux axes. B. L’évolution des formes de la confiance. ➢ Les premières pièces de monnaie frappées datent de 580 avant notre ère en Lydie. Le pouvoir royal instaure donc un cours légal et donc la confiance en la monnaie : il rend obligatoire d’accepter une monnaie comme moyen de paiement. Renvoie à la caractéristique centrale de la monnaie : elle est acceptée par tous.

➢ Dès 560 avant notre ère, le pouvoir politique établit le s  eigneuriage : déconnexion entre la valeur faciale de la monnaie et la quantité de métal contenue. On progresse dans la confiance hiérarchique. ➢ Au 17ème siècle, émergence du s  ystème de la convertibilité. Pour se financer, le royaume d’Angleterre permet à des marchands de créer la banque d’Angleterre en 1694. Ils vont les prêter à la couronne qui en contrepartie les autorise à émettre des billets qui représentent une quantité de métaux précieux. ⇒ Nouvelle avancée dans la confiance toujours garantie par le pouvoir politique. La monnaie s’éloigne de plus en plus de la notion de marchandise. ➢ Système de Bretton Woods : système de parité fixe entre les monnaies. Le dollar est indexé sur l’étalon or et toutes les autres monnaies sont indexées sur le dollar. On parle de gold exchange standard. En 1971, fin des accords de Bretton Woods due à une surémission de dollars par rapports aux quantités d’or détenues par les USA. Paradoxe : comme le dollar est la monnaie de référence, il y a une forte demande de dollars qui conduit à une surémission de dollars qui fragilise son lien avec l’or. Alors que c’est l’or qui fait du dollar la monnaie de référence. La confiance se fragilise donc. Nixon coupe alors le lien entre le dollar et l’or officialisé en 1976 lors des “Accords de la JamaÏque”.

La monnaie devient alors autoréférentielle : sa valeur ne repose plus du tout sur l’or mais uniquement sur la confiance de la population garantie par le pouvoir politique.

C. Les évolutions de la technologie des paiements : les avancées de la centralisation. A l’origine, le système monétaire est décentralisé. Exemple : monnaies privées utilisées au 13ème siècle sous la forme de l ettres de changes apparues en Italie. Une lettre de change permet d’acheter aujourd’hui et de payer demain (reconnaissance de dette). voir schéma transmis Elle suppose donc une o  pération de crédit, une o  pération de change entre deux monnaies différentes en cas de commerce international, et une o  pération de paiement.

Cette lettre de change correspond à une monnaie privée qui a de la valeur sur sa seule réputation personnelle qui inspire la confiance. La centralisation émerge progressivement par le développement de chambres de compensation. Les marchands vont s’apercevoir qu’avec les besoins du commerce, l’émetteur des lettres en accepte aussi comme moyens de paiement. L’agent 1 a émis des lettres à l’agent 2 et inversement. Le plus simple est donc de payer simplement la différence entre les créances possédées et les dettes contractées ⇒ système de compensation (1ère étape de la centralisation) La centralisation dans le cadre de la création de chambres de compensation favorise un risque systémique dans lequel le défaut d’un marchand qui a émis une lettre et ne parvient pas à la payer peut provoquer des faillites en chaîne des autres marchands. Le développement du rôle des chambres de compensation qui vont pouvoir émettre des liquidités. De ce fait, lorsqu’un agent ne parvient pas à payer la lettre émise et que le risque de faillite en chaîne se présente, la chambre de compensation paye la dette au créancier et accorde un délai de paiement à l’agent défaillant. ⇒ La chambre de compensation joue ici un rôle de prêteur en dernier ressort. (prémisses des banques centrales sauf que dans le cas des chambres est acceptée seulement par les membres de la chambre. Chez les BC, la monnaie est acceptée par tous) La Banque Centrale : point final de la centralisation. La FED existe depuis 1913.

Conclusion : L’évolution des formes de la monnaie s’explique pour Aglietta et Orléan par : -

III.

l’évolution des formes de la confiance l’évolution de la technologie des paiement : un système monétaire de plus en plus centralisé

Monnaie et théorie économiques.

A. L’approche dichotomiste : la monnaie est neutre et exogène Les phénomènes monétaires n’ont pas de conséquences réelles sur la production, l’emploi etc. ⇒ elle est neutre

La quantité de monnaie en circulation n’est pas déterminée par des phénomènes économiques, mais par les découvertes de métaux précieux dans les mines ou par les décisions de la BC ⇒ elle est exogène. 1. La dichotomie forte Cette conception dichotomique de la monnaie trouve son origine chez J.Bodin (1568). Il a établi une première formulation de la théorie quantitative de la monnaie : l’évolution de la masse monétaire a des effets uniquement sur le niveau des prix mais pas sur le niveau de la production. “c’est l’abondance d’or et d’argent qui cause la cherté des choses” ➢ Fisher la modélise en 1911 = Masse monétaire x Vitesse de circulation de la monnaie = Niveau général des prix x Quantités produites ➢ Smith s’inscrit dans cette conception : la monnaie n’est qu’une commodité inventée par les hommes pour faciliter les échanges. ➢ Say r eprend cette analyse : comme l’offre crée sa propre demande, la monnaie n’est qu’un voile sur les échanges. ➢ Ricardo développe sa théorie dans le cadre de la controverse sur le bullion : La banque anglaise pouvait émettre des billets convertibles en pièces d’or. Cette convertibilité va être suspendue à cause de la guerre entre l’Angleterre et la France napoléonienne. Dès 1800, on observe une dépréciation interne et externe de la £. ⇒ au  niveau interne : la monnaie a une valeur faciale qui ne va plus correspondre à la valeur contre laquelle elle peut être échangée. Elle résulte de la dépréciation de l’or sur le marché de l’or. ⇒ au niveau externe : dépréciation du taux de change de la £. Le débat oppose les bullionistes et les anti-bullionistes en 1800 : -

Bullionistes (Ricardo) : la dépréciation interne est à l’origine de la dépréciation externe. La banque d’Angleterre est fautive : émission excessive de billets. La DI de la £ conduit à une augmentation des prix, les produits anglais vont donc être moins compétitifs à l’exportation, ce qui entraîne un déficit de la balance commerciale et donc dépréciation externe. Solution : rétablir la convertibilité des billets en or. Ils sont donc d'accord avec la théorie quantitative de la monnaie.

-

Anti-bullionistes : la dépréciation externe est à l’origine de la dépréciation interne. La banque d’Angleterre n’est pas responsable, c’est la faute du déficit extérieur.

L’offre de monnaie n’est pas exogène : La banque a émis des billets pour répondre à la demande des acteurs économiques, les émissions ne peuvent donc pas être excessives puisqu’elles répondent à un besoin exprimé par le commerce. Si on l’empêche de le faire, on va brider l’activité économique. C’est le principe de l’escompte. Ce débat a permis à Ricardo de préciser sa pensée monétaire. Il sera prolongé 40 ans plus tard : o  pposition currency school VS banking principle. Le point de vue des membres du currency school va s’imposer avec l’adoption d’une loi : les émissions de billets devront se faire en fonction de la possession d’or de la banque d’Angleterre. 2. La dichotomie faible ➢ Milton Friedman - “Inflation et système monétaire” 1968 Cette analyse correspond au débat sur la courbe de Phillips (voir schéma derrière feuille) qui montre une relation décroissante entre inflation et chômage. Pour Friedman, c’est faux : -

Etude empirique dans plusieurs pays (USA, Allemagne, UK, Japon) entre 1964 et 1973). A observé que la théorie quantitative de la monnaie est bien vérifiée : quand la masse monétaire augmente, le seul effet concerne le prix. Pour lui, la masse monétaire augmente à cause du gouvernement qui mène des politiques keynésiennes : “l’inflation des USA se crée à Washington et nul part ailleurs” . ⇒ A long terme, la monnaie n’a aucun effet sur les phénomènes réels. ⇒ A court terme, il y a des asymétries d’information : les salariés sont victimes d’une illusion monétaire (ils ont du mal à percevoir la hausse des prix) alors que les employeurs perçoivent mieux l’inflation. Ainsi, les salariés ne perçoivent pas que leur salaire réel a baissé et maintiennent donc leur offre de travail. Les employeurs vont donc pouvoir augmenter leur demander de travail et ainsi faire baisser le chômage. Puis les employeurs s’aperçoivent de la baisse du salaire réel, ils réduisent leur offre de travail et le chômage augmente à nouveau. ⇒ La dichotomie est faible car l’augmentation de la MM fait baisser le taux de chômage mais seulement à court terme.

B. Hayek : la monnaie est exogène mais non neutre. La monnaie est exogène mais elle a des conséquences réelles. L’offre de monnaie résulte des découvertes d’or et d’argent et des décisions de la BC. Hayek repart de la controverse entre bullionistes et anti-bullionistes. Les entreprises sont confrontées à un choix entre produire des biens de production et produire des biens de consommation. Pour faire ce choix, elles se basent sur le taux d’intérêt : -

une baisse du taux d'intérêt les incite à investir dans des biens de production. ⇒ quand la BC augmente la MM, le taux d’intérêt baisse et l’investissement augmente. Cela conduit à un excès d’investissement et à une correction brutale de cet excès appelée “coup d’accordéon”. Cela entraîne une baisse de la production et de l’emploi. Donc l’évolution de la MM a des conséquences réelles.

Hayek préconise donc de retirer la monnaie des mains de l’Etat et neutraliser la monnaie pour qu’elle ne perturbe pas le fonctionnement de la monnaie. Il faut donc mettre en place des monnaies privées soumises à la concurrence.

C. La théorie de la monnaie endogène et non neutre. 1. Les origines : l’analyse de la Banking school voir cours épistémo. T. Tooke 19ème siècle : la MM est composée de - monnaie métallique pour laquelle la théorie quantitative s’applique. - monnaie papier qui est endogène (introduite dans l’économie à travers l’escompte ou effet de commerce = reconnaissance de dette). La banque va remettre à un agent des liquidités en contrepartie d’un effet de commerce pas encore arrivé à échéance. La MM augmente donc à cause de l’effet de commerce. 2. L’analyse de Keynes La monnaie a des effets sur l’économie réelle. Elle peut être demandée pour elle-même pour 3 raisons : -

transaction : ok avec JB Say

-

précaution : pour prévoir un avenir incertain ⇒ épargne spéculation : pour pouvoir acheter des titres financiers

La demande de monnaie concernant les principes de précaution et de spéculation dépend du taux d'intérêt : plus le taux d’intérêt est élevé et plus la demande de monnaie sera faible. L’agent éco peut conserver sa monnaie ou la placer en achetant des ob...


Similar Free PDFs