Les Têtes à claques Analyse de la problèmatique PDF

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Les Têtes à claques sont des sketchs humoristiques créé 2006 par l’ex-publicitaire Michel Beaudet, proposant aux internautes une série de courts clips vidéo d’animation en volume qui mettent en scène différents personnages humoristiques et des situations cocasses. Très vite popularisé grâce à Internet. Certains des clips animés sont diffusés à la télévision, à la chaîne canadienne Radio-Canada depuis 2007 et par la chaîne française Canal plus depuis 2008.

Problématique générale Michel Beaudet se pose des questions sur l’avenir des têtes à claques car au Québec, c’est l’endroit où il se produit le plus de webtélé au monde, mais selon lui, ça ne rapporte pas un sou Pour le cas des Têtes à claque, le problème est un enjeu plus complexe qu’une simple intervention à faire dans l’organisation. Il est question de stratégie et de l’avenir à long terme de la marque. Michel Beaudet n’a pas établi de stratégie pour le futur de l’entreprise ce qui cause problème, puisqu’il n’y a pas d’objectif à atteindre pour ses employés. Michel Beaudet est souvent dogmatique dans ses décisions, l’information n’intervient pas assez au soutien de ses décisions d’affaire

Diagnostic Planification : Depuis le début, il n’y a aucun plan d’affaires puisque l’idée est spontanée et son succès est inattendu. L’entreprise de Michel Beaudet a décollé comme une flèche et ceci a été un succès dont il ne s’attendait pas. Il définit l’univers des têtes à claques au fur et à mesure qu’il ajoute un sketch en ligne. Il ne formule pas qu’elles sont les raisons d’être de son entreprise. En effet, n’ayant jamais considéré la conception d’un plan d’affaires ou d’un plan stratégique à court ou moyen terme, il est impossible pour lui à cet instant d’organiser, diriger et contrôler son entreprise. Ensuite, il n’y a aucune planification budgétaire de l’entreprise, Michel Beaudet reçoit les factures et paye ce qu’il doit payer. En plus, il n’y a pas de vue d’ensemble et de cohérence entre les différents projets. Il fait affaire avec plusieurs partenaires, mais ses partenariats sont très hétéroclites Organisation : Pour l’organisation, les employés n’ont pas vraiment de tâches précises. Il n’y a aucune structure hiérarchique, il a engagé des employés au fur et à mesure que l’entreprise grossissait La direction : Le tout passe par Michel Beaudet. Il prend toutes les décisions qui sont basées sur son intuition et l’émotion, ce qui limite les décisions prises par les autres employés. Ceux-ci n’ont donc pas d’initiative et ne peuvent pas démarrer d’autres créations d’eux-mêmes. Il est le directeur, mais il ne dirige pas sur le plan de la gestion de l’entreprise. Il se concentre seulement sur ses créations à lui plutôt que sur la gestion de ses ressources humaines. Contrôle : Il contrôle tout et il coordonne lui-même tous les rapports avec les employés et la création de valeur passe presque exclusivement par lui. Il délègue peu de ses tâches...