Psychologie Cours 5 PDF

Title Psychologie Cours 5
Course Psychologie
Institution Université Grenoble-Alpes
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La psychologie de la santé...


Description

Psychologie Cours 5 : La psychologie de la santé Introduction: Importance des facteurs psychiques et sociaux en plus des facteurs biologiques dans les situations de maladie.

1) Anxiété et recherche d'un soutient social Effet bénéfique sur l'anxiété de la recherche d'autrui (Schatchter, Lewin, Zajonc) Une des caractéristiques essentielles des maladies c'est de provoquer une modification très radicale dans les rapports du malade dans son univers de vie. C'est que son univers de vie ne sera plus le même. Psychologiquement être atteind d'une maladie grave signifie que nous sommes atteint d'un mal qui est à l'intérieur de nous. Le danger est à l'intérieur de nous même. D'habitude le danger est à l'extérieur (ex: on fait attention en traversant la route). Ce danger menace l'intégrité physique. Cette maladie peur être vécu comme un événement de vie traumatisant --> ça provoque un profond boulverssement émotionnel. Cette maladie va aussi avoir des effets sur la vie des autres qui nous entourent, nos proches.. Donc c'est maladies vont modifier le mode de vie du patient mais aussi celui de son entourage. Ex: à cause de ma maladie je ne peux plus vivre dans une maison à étage, donc je vais devoir déménager, et donc aussi toute ma famille avec moi. Donc le malade est à la fois menace dans son intégrité physique mais donc aussi pour ses proches. En tant que psychologue de la santé, il va s'intéresser aussi à tout le contexte social et donc il aborde le malade non pas comme une personne ayant une maladie mais comme une situation. Il aborde cela dans la perspective d'une dynamique.

Aujourd'hui on va voir cette question des émotions et on va s'intéresser à l'entourage social. Le soutient social est vraiment primordiale. Il renvoit à quelque chose de qualitatif c'est à dire la qualité des relations qui constitue un support affectif. En psychologie, dans les situations qui amène de l'anxiété il y avait un effet très bénéfique de la recherche des autres. Dès 1950, un psychologue comme Chzryher à montre que le soutient sociale est réducteur de l'anxiété. Pour mieux les étudiées il a observées ces situations en laboratoire: Paradigme de l'affiliation: on demande aux gens de venir au laboratoire et on leur disait que l'expérience consistait à recevoir des chocs électriques. Dans ces années la, c'était une méthode de recherche privilégié. Avant les chocs on les met en salle d'attente, on voyait leur anxiété en croyant qu'ils allaient recevoir des vrais chocs électriques.

On leur propose de choisir le type de salle d'attente ou patienter. Vous avez la possibilité de soit attendre avec d'autre sujets ou attendre seul. Schatchter : on relève que pour la plupart ils préfèrent être avec d'autres sujets. Donc dans des situations anxieuse, ces conduites d'affiliation augmente en fonction de la grade d'anxiété des personnes. Lewin a montré que les gens qui se trouvait en situation de destin commun, et bien ces situations sont aussi des sentiments d'affiliation, et les sujets ont l'impression d'appartenir à un groupe d'appartenance. Ex : Il y a une grève, on attend tous le tram et ça dit " le tram n'arrivera pas" --> et bien les gens sont dans une situation d'affiliation, ils ont un "sort commun" --> ils vont interagir avec les autres. Ce qu'a montrer Lewin, c'est que les manifestations de même comportement permettent aux membres du groupe de trouver un étaillage social. En tout état de cause, ces recherches montrent que la dynamiques de groupe constitue une possibilité de s'adapter quand on est dans une situation émotionnelle. C'est la fonction que prend toute ces associations de malades --> il y a des groupements de malades --> et sa fonction est d'apporter au malade cette aide sous la forme affiliative qui va lui permettre de faire face à cet événement traumatisant (qu'il a un cancert). Cette dynamique groupal dans une situation d'anxiété est bénéfique pour le malade, MAIS trouver cette dynamique groupal n'est pas si évident que ça. Dans notre société il existe une norme sociale qui est une norme selon laquelle en tant que citoyen apporter notre aide à ceux qui en ont besoin. Donc les normes de notre société implique notre aide à autrui et pourtant en réalité, on a plutôt tendance à observer l'inverse: ces comportements d'aides, ne sont pas si fréquent que ça. Rencontre quelqu'un qui est touché par une mauvaise expérience va poser un problème aux autres, beaucoup d'observation montre que quand on est en présence de victime et bien les gens qui ne sont pas des victimes vont avoir des comportements qui ne sont pas très appropriés (plus des comportements de fuite, d'évitement).

2) L'impact émotionnel chez autrui Face à une victime; comportements de mise à distance ou démarches d'évitements (Goffman; Kleck) L'exposition à l'émotion d'autrui – impact physiologique – impact subjectif (ou émotionnel) Goffman: il s'est intéressé à la stigmatisation et pointe le malaise que les gens ressentent au moment où ils vont interagir avec quelqu'un qui souffre d'un handicap physique. Les gens se trouvent gênés et sont mal à l'aise avec une personne défigurée --> ils évitent l'intéraction. Observation des chercheurs: En présence de handicap on va contrôler nos gestes, le comportement verbal est modifié (On va moins parler, on sourit moins), la proximie est augmenté (on va moins s'approcher de la personne mutilé). Ces recherches indiquent que face à toute victimes d'expériences pénibles (atteint d'une maladie) les comportements des gens normaux vont déclencher des comportements d'évitement. La personne malade va avoir un état émotionnel négatif et va déclencher chez la personne qu'il

croise déclenche même sentiment. Le fait d'exposer un état émotionnel négatif a un impact physiologique sur nous --> augmentation de l'activité électro-dermale. Donc pas de comportement d'affiliation mais d'évitement.

Les comportements d'évitements ne consistent pas seulement à se mettre à l'écart, mais il semblerait pour Lehman et Wortman mais il semblerait qu'il y a 3 causes principales.

3) Les principales causes de l'évitement –

Ignorance :

Par le fait que quand on est face à quelqu'un qui ne vas pas bien, souvent on ne sait pas quoi faire. Ex: quand on apprend que quelqu'un est endeuillé, je dois faire semblant d'ignorer ? Faut il lui en parler ? Donc les gens étant dominé par cette ignorance et bien les gens vont se conduire de façon inadaptée. Mon collègue va sous évaluer mes besoins. On va aussi sous évaluer le temps dont la personne en détresse pour surmonter cette crise/situation. Après n'importe quelle crise, il faut un temps assez long pour récupérer psychologiquement. Ça va arriver que quand on apprend que quelqu'un a vit un deuil, au début je vais prendre d'un air empathique pendant 1j, 2j... et après la vie reprend son cours. Donc ça suscite chez la personne qui vit le deuil un sentiment d'impuissance.



Sentiment de vulnérabilité:

Quand on est en présence de quelqu'un qui va mal, tout à coup on va prendre conscience que nous même on est vulnérable. Dans la vie de tous les jours on baigne dans une illusion d'invulnerabilité, qu'on est intouchable. Tout à coup on a ce sentiment de vulnérabilité quand on réalise que ça nous arriver à nous, surtout quand on est navec un ami malade, on essaie de s'écarter de celui ci pour fuir ce sentiment de vulnérabilité. On a même tendance à mettre en avant des mécanisme de défense pour sauvegarder notre sentiment d'invulnérabilité. On a recours à une théorie implicite (réseau de représentation qui forme des croyances dans notre esprit) et l'une de ces croyances est qu'on vit dans un monde juste: conviction de ce qu'on mérite. "On reçoit ce qu'on mérite". Quand on se retrouve avec quelqu'un qui est malade, souvent on va s'engouffrer dans cette croyance en disant "si cette personne a un cancer, c'est quelle le mérite", "Si elle a du diabète c'est parce que elle mange trop gras donc elle mérite cette maladie". --> elle est responsable de cette maladie." Mais moi je ne mange pas trop gras, je picole pas trop donc je ne mérite pas d'être malade."

- L'aliénation:

Du jour où il est mal portant, elle appartient à un autre monde, elle devient étranger du monde commun, c'est un halienne. Le jour on va mal on appartient plus au monde des biens portants.

4) Réponses malvenues et réponses simplistes Nombreuses réponses inappropriées face aux personnes en détresse: –

Prise de distance : changement de sujet.



Maladresse : une amie qui me "j'ai un cancer du seins", et je vais regarder son sein.



Minimisation: "j'ai le Sida" et je répond "non mais t'inquiète ça va aller mieux". Ou en montrant un optimisme "c'est pas si grave! Ça pourrait être pire!". Ça consiste à une banalisation: "mais ça peut arriver à tout le monde". Mais ça peut aussi être une maladresse: essayer de s'identifier à ce qu'elle ressent "ah ouais je sais ce que tu ressens".



Réprobation: "t'as le sida ? Je t'avais dis de te protéger!", ou "maintenant que t'es dans cette situation, tu assumes!".

Au contraire il faut à porter un soutient social.

5) Les différentes formes de soutient social



Soutient émotionnel: le reconnaître dans les émotions qu'ils traversent et l'aider à faire face à ses émotions et l'amener à bien verbaliser ses émotions.



Soutient instrumental: celui qui consiste à aider la personne. Ex: accompagner la personne à l'hôpital, lui faire ses courses, l'amener dans une association.



Soutient informationnel: soutient cognitif qui consiste à aider la personne, qui a pour objectif de faire évoluer le regard que porte le mal portant: travail d'acceptation de cette nouvelle situation.

6) La qualité du soutient –

Partir du point de vue de la personne en détresse



Message de réconfort non évaluatif



Objet du message : réponse émotionnelle et psycologique de la personne à l'évènement et non l'évènement lui même.



Aide à l'analyse des émotions ressenties.

Conclusion: La psychologie de la santé montre à quel point la dynamique social positive était absolument essentielle pour le malade, ce qui est important c'est que les liens

affectifs se consolident de façon à ce que les proches soient intégrés dans cette nouvelle situation de maladie. Ces liens affectifs vont se manifester dans les comportements pro-sociaux qui devront toujours tourner autour de l'intégration du malade (il ne doit pas penser qu'il est exclu du monde)....


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