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Clarisse GRAPINI Professeur référent : Emmanuel Nal

Année 2018/2019

Rapport de stage Master 1, ingénierie de l’intervention en milieu socio-éducatif Structure : AFPA MULHOUSE Du 15/04/19 au 24/05/19

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Remerciements

Tout d'abord, je tiens à remercier tout particulièrement ma tutrice de stage, Madame WEPFER Francine pour m’avoir reçu au sein de L’AFPA durant ces 5 semaines. Son accueil, ainsi que le partage de son expérience m’ont permis d’apprendre le fonctionnement de cette structure, ainsi que Madame MOLINARI-KIFFER, pour son écoute durant le stage. J'adresse ensuite mes remerciements à tous les autres collègues du dispositif « prépacompétences », dont tout particulièrement Lise MARTIN, Maria MAHLER, Alexis FRECHIN, Fabrice ANSEL, et Nadine ALESSANDRI pour leur conseil et leur attention envers moi. Je remercie également mon professeur tuteur, Monsieur NAL. Merci aussi à toute l'équipe de l’AFPA de Mulhouse pour leur accueil et leur esprit d'équipe. Pour finir, j’exprime toute ma gratitude aux différents professionnels rencontrés pour m’avoir consacré du temps et d’avoir partagé leurs expériences professionnelles.

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Table des matières Introduction ................................................................................................................................ 4 I/ AFPA : une agence au service de la formation pour adultes .................................................. 5 A. Identité de la structure : statuts, missions et moyens de fonctionnement ....................... 5 1) Historique et statut de l’association ................................................................................ 5 2) Ses différentes missions .................................................................................................. 5 3) Sa pédagogie ................................................................................................................... 6 4) Financement des formations ........................................................................................... 7 B. AFPA : un service adapté pour répondre à la demande de la population .......................... 7 1) Son emplacement ............................................................................................................ 7 2) De nombreuses demandes territoriales en main d’œuvre ............................................... 8 II/ Panorama des tâches effectuées durant le stage .................................................................... 8 1) Le questionnement de terrain et sa problématique d’intervention ................................. 8 2) Définitions des termes utilisés dans ma problématique ............................................... 12 3) Observation et participation aux différentes activités de la structure .......................... 15 III/ Outil de recueil de données ............................................................................................... 17 1) Création de l’outil et échantillonnage .......................................................................... 17 2) Résultats obtenus .......................................................................................................... 18 3) Pistes d’améliorations .................................................................................................. 20 IV/ Les apports du stage et un retour d’expérience professionnelle positive ........................... 23 1) Les moyens théoriques utilisés pour répondre à l’attente de la structure ..................... 23 2) La validation d’acquis et de compétences (responsabilités, objectifs)......................... 24 3) Bilan par rapport à mes attentes actuelles .................................................................... 24 Conclusion................................................................................................................................ 25 Bibliographie ............................................................................................................................ 26 Table des annexes ..................................................................................................................... 27

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Introduction J’ai choisi de réaliser le stage de « Master 1, ingénierie de l’intervention en milieu socio-éducatif », à l’AFPA de Mulhouse, afin de mener un projet sur les dispositifs d’accompagnement proposé par ce service, et pour savoir s’ils répondent ou non aux objectifs professionnels des publics les plus éloignés de l’emploi. Ce travail de recherche se trouve être en lien direct aussi bien avec les attentes du Master qu’avec mes perspectives d’avenir. C’est pour cela que j’ai effectué un stage au sein de l’AFPA à Mulhouse, du 15 avril au 24 mai 2019, car celui-ci est en accord avec mes attentes, et mon intérêt à m’impliquer davantage au bien-être professionnel des personnes visant une formation. Durant cet apprentissage, j’ai été accompagnée par mon maitre de stage, Madame WEPFER Francine, qui occupe au sein de l’AFPA le poste de Manager de formation. Cet organisme est membre du service public de l'emploi, et accompagne les salariés et demandeurs d'emploi, sans discrimination à toutes les périodes de leur vie professionnelle (insertion, reconversion, professionnalisation). Durant ce stage j’ai pu rencontrer différents professionnels, et j’ai eu l’occasion de mener un travail de prospective sur la prestation « prépa-compétences », afin de distinguer les besoins, et les manques, pour en apporter des solutions. L’objectif étant de faire apparaitre les atouts et les insuffisances en matière d’actions et d’accès pour les publics éloignés de l’emploi, intégré dans ce dispositif. L’enjeu de ce travail de diagnostic est de mettre en exergue les points de fragilités de l’accès et de l’offre sociale proposée aux publics, afin de permettre à l’AFPA de faire évoluer leur dispositif « prépa-compétences ». La formation professionnelle est au cœur des défis économiques et sociaux aujourd’hui. En effet, pour qu’une entreprise forme ses salariés, elle doit s’ajuster aux demandes, afin d’évoluer. Pour les personnes, la formation professionnelle permet de développer et d’adapter ses compétences, pour garantir son employabilité. C’est un élément déterminant pour être acteur de sa vie. L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la pratique journalière des tâches auxquelles j’étais affecté. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec les professionnels de la société et le public m’ont permis de donner une cohérence à ce document.

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I/ AFPA : une agence au service de la formation pour adultes A. Identité de la structure : statuts, missions et moyens de fonctionnement

1) Historique et statut de l’association1

L'Afpa a été créée le 11 janvier 1949 sous la dénomination ANIFRMO (association nationale interprofessionnelle pour la formation rationnelle de la main-d'œuvre). En 1966 l'organisme devient l’association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). Depuis 1946, l’AFPA, est devenu un opérateur historique de la formation professionnelle qualifiante. En effet, les demandeurs d'emploi et les salariés sont accompagnés dans leur projet, à toutes les périodes de leur vie professionnelle (insertion, reconversion…). Le 1er janvier 2017, ce centre a connu une mutation statutaire importante. En effet, il est passé d’association « Loi de 1901 », à une agence placée sous la tutelle de l’État (ministère du Travail et ministère de l’action et des comptes publics). Aujourd’hui, c’est un établissement public à caractère industriel et commercial (Épic), au service des politiques publiques d’emploi et de formation. 2) Ses différentes missions

En tant qu’établissement public, il agit au service de l’intérêt général en tant que partenaire de formation des politiques publiques et des entreprises. Ces centres accueillent tous les actifs (demandeurs d’emploi...), que ce soit pour une professionnalisation ou une reconversion. En effet, l’AFPA facilite l’entrée en formation et aide les personnes à bâtir un parcours adapté à leur projet, à leur expérience et à leurs compétences. Pour cela, « l’organisme intervient en appoint aux acteurs du conseil en évolution professionnelle (CEP) et des services publics régional de l’orientation (SPRO), et en partenariat avec des structures, tels que Pôle emploi, Cap Emploi et les Missions locales »2.

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https://www.afpa.fr/

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https://www.afpa.fr/centre/centre-de-mulhouse

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Ses missions principales sont : -

Conception et ingénierie des titres du ministère chargé de l’emploi (235 titres) et d’autres ministères

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Développement d’une ingénierie de formation adaptée aux besoins permettant de répondre à l’émergence et à l’organisation de nouveaux métiers et de nouvelles compétences

-

Anticipation des métiers et compétences : le repérage des compétences émergentes, la conception et l'expérimentation de formations de demain

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Accompagnement de l'évolution des compétences : l'étude des besoins des compétences nouvelles sur le marché de l'emploi

-

Appui aux opérateurs chargés des activités de conseil en évolution professionnelle.

3) Sa pédagogie

Les formations peuvent se dérouler en centre, à distance ou/et période en entreprise, et en alternance. Ce sont les ingénieurs de formation de l’AFPA qui conçoivent et adaptent les ressources pédagogiques, afin de proposer à chaque stagiaire un rythme d'apprentissage progressif. Le travail de formateur a nettement évolué. « À partir de 1976, un référentiel du métier est créé, afin de viser la maîtrise d’une activité »3. L’agence reste ainsi dans sa mission qui est essentiellement de travailler avec les adultes. Aujourd’hui, le formateur s’appuie sur les expériences de ses stagiaires pour consolider leur motivation, leur engagement et la confiance soi. Pour cela, il alterne des situations pédagogiques variées, en présentiel ou à distance. Avec des activités en auto-formation, et des projets collectifs pour apprendre à travailler en équipe.

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https://www.banque.di.afpa.fr/EspaceEmployeursCandidatsActeurs/

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« L’Afpa a formé, en 2017, 85 000 demandeurs d’emploi et 60 000 salariés. Elle offre aux actifs la possibilité d’évoluer et de rebondir, tout au long de leurs parcours professionnels. Elle leur permet d’identifier leurs compétences, en les complétant et en les développant, afin de pouvoir accéder aux métiers porteurs d’emploi sur le territoire. »4 4) Financement des formations

Pour faciliter l’accès à la formation pour tous, l’AFPA met à disposition de ses partenaires et des publics sa connaissance des dispositifs de financement de la formation professionnelle, ainsi que les critères d’éligibilité pour y accéder. Un document existe et décrit les aides mobilisables en fonction du statut et des droits de chacun. Il détaille ensuite, région par région, les conditions d’accès aux programmes de formation régionaux. B. AFPA : un service adapté pour répondre à la demande de la population 1) Son emplacement

L’AFPA se situe : rue de l’ Ecluse à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Proche de la gare et placé non loin d’une zone industrielle, comprenant des magasins, industries, zones artisanales, etc.

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Rapport d’activité 2017 AFPA

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2) Une structure pour faire face à de nombreuses demandes territoriales en main d’œuvre

Selon l’INSSE, « 110 370 habitants »5 ont été répertoriés en 2015 à Mulhouse, et depuis quelques années la demande en main d’œuvre dans les domaines de l’industrie et du bâtiment ne cesse d’augmenter, notamment dans l’agglomération mulhousienne. De plus, c’est un des seuls centres à proposer plusieurs domaines d’interventions dans les activités de bâtiment,

services,

compétences

et

fonctions

transversales,

industrie,

réseaux-

télécommunications, et informatique. Une enquête a été menée par pôle emploi en 2017. Pour établir son rapport, l’organisme a interrogé plus de 180 500 entreprises de la région Grand Est. 37.500 ont répondu au questionnaire, soit un peu plus du quart des entreprises sollicitées. « 52,6 % des intentions d’embauche proviennent du secteur des services, près de 20 % pour l’agriculture, 12 % pour le commerce, 8 % pour l’industrie manufacturière et 7,4 % pour la construction. »6

II/ Panorama des tâches effectuées durant le stage 1) Le questionnement de terrain et sa problématique d’intervention

Dès mon arrivée en stage, j'ai eu l’occasion d’élaborer un questionnement de terrain correspondant aux besoins des structures, mais aussi à mes attentes professionnelles et personnelles. Nous avons convenu, avant mon entrée en stage à l’AFPA, de mettre en place une réflexion sur les besoins du public éloigné de l’emploi de « prépa-compétences », et de proposer des solutions, afin de pallier à ces manques. « Le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) a publié en octobre 2014 un rapport consacré à l’éloignement durable du marché du travail.

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https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-68224

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http://www.pole-emploi.org/ statistiques-analyses/enquete-besoins-main-oeuvre.html

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Selon le COE, cette situation concerne actuellement plus de deux millions de personnes, soit près de 5% de la population en âge de travailler et l’équivalent de 6.5% de la population active. »7 L’idée de personnes éloignées de l’emploi n’est pas formellement définie. Ainsi, dans le rapport publié en 2014, ce public est caractérisé comme « des individus n’ayant pas du tout travaillé depuis un certain temps (un an pour le rapport), et souhaitant travailler avec de ce fait des probabilités amoindries de trouver un emploi ». Cependant, nous savons que la majorité des personnes éloignées durablement de l’emploi ne sont pas inscrites à Pôle emploi. Cela peut être des personnes qui ont subi un licenciement économique, ou ayant délibérément stoppé leur activité professionnelle, et qui n’arrivent pas à retrouver un travail, etc. Dans un premier temps, j’ai pu observer différents métiers, échanger avec les formateurs et me rendre compte de leurs réalités professionnelles. Par la suite, j’ai évalué l’accessibilité et la pertinence de la prestation « prépa-compétences », dont le prescripteur unique est pôle emploi. « Le Plan Investissement Compétences (PIC) 2018-2022 vise à former et à qualifier 2 millions de personnes, les jeunes peu qualifiés ainsi que les personnes les plus éloignées de l’emploi. Il s’agit d’intensifier et d’accélérer l’effort de formation professionnelle des plus vulnérables pour les protéger contre le manque ou l’obsolescence rapide des compétences, dans un contexte de bouleversements incessants du marché du travail. »8 Au vu de la conjecture, l’AFPA et Pôle emploi partagent l’idée qu’une partie de ce public aura des difficultés à accéder aux formations qualifiantes mises à disposition par le Gouvernement. « Prépa compétences » est donc née d’un constat partagé entre Pôle emploi et l’Afpa, afin d’outiller les personnes en sécurisant l’élaboration de leur projet professionnel et l’accès à la qualification et aux emplois disponibles sur les territoires. Ce dispositif n’est pas une formation, mais une prestation continue et intégrée, associée au conseil en évolution professionnelle.

https://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/personnes-eloignees-durablement-emploi-quel-accompagnement20141009.html

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Cahier des charges « prépa-compétences »

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Elle permet de faire le point sur les compétences acquises et de prendre le temps de réfléchir et d’élaborer son parcours en fonction des différentes contraintes de chacun. Les publics bénéficiaires relèvent du public PIC et doivent être demandeurs d’emploi : - Inscrits à Pôle emploi, - Souhaitant s’engager dans un parcours d’accès à la qualification et ayant un projet professionnel (a minima dans un domaine d’activité), - Bénéficiant du conseil en évolution professionnel via un conseiller Pôle emploi, - Non qualifiés ou ayant un niveau de qualification IV non validé, V ou infra V. Le conseiller pôle emploi du demandeur intervient en amont et en aval de « prépa compétences ». Avant son entrée à l’AFPA, le demandeur d’emploi a bénéficié d’un entretien avec son conseiller (les autres prestations sont facultatives) et a un projet professionnel (ou secteur d’activités). Suite à cela, il bénéficie d’un entretien de bilan, afin de valider son projet et d’effectuer son inscription à la formation (si formation il y a). La prestation propose un parcours à la carte d’une durée de 10 à 33 jours, en fonction des besoins du demandeur d’emploi. Elle comporte 4 phases et 5 ateliers : Phase 1 : Co-construction du parcours Prépa compétences Atelier 1: Diagnostic « Je construis mon projet de réentrainement» : 4 jours Phase 2 : Découverte et pratique du métier Atelier 2 : Mise en situation pratique (plateau technique, immersion virtuelle…) : de 4 jours à 12 jours (si 3 ateliers différents) Phase 3 : Ateliers d’entrainement à la carte : Atelier 3: S’entrainer aux compétences numériques contextualisées au métier et à la formation visés : 4 jours Atelier 4 : S’entrainer aux compétences de base du métier visé : 4 jours Phase 4 : Co-construction du parcours de formation personnalisé Atelier 5 : Élaboration et formalisation du parcours de formation 10

Afin de mieux m’imprégner du fonctionnement de ce dispositif, j’ai eu l’opportunité de travailler sur un tableau retranscrivant toutes les personnes inscrites sur la prestation « prépacompétences ». Celui-ci est composé du parcours des stagiaires, de leur projet avant leur entrée dans le dispositif, et la formation future envisagé par la personne. J’ai travaillé sur les premiers groupes ayant fini la prestation (1 er au 23e). Pour cela, je me suis appuyée sur la fiche bilan, afin de remplir les éléments manquant pour chaque bénéficiaire. J’ai pu accéder au document grâce au commun des formateurs, dans un dossier nommé « PICprépa-compétences ». L’effectif total des stagiaires était de 271 personnes, dont 80 d’entre elles ont abandonné. Généralement les personnes expliquent les raisons de leurs départs, et les causes sont variées : trois personnes ont arrêté dû a des problèmes de garde d’enfants. Quatre autres ont justifié leurs abandons par des problématiques financières. Huit autres ont été orientées dans cette prestation alors qu’ils avaient un niveau supérieur. En effet, le cahier des charges a été créé en sorte que les personnes ayant le niveau BAC ne puissent accéder à ce dispositif. Nous comptions aussi quatre inscrits ayant un niveau de français langue étrangère (FLE), et donc n’avaient pas le niveau requis. Deux personnes ont ressenti un inintérêt, et ont arrêté le dispositif. Nous recensons pour ces 23 groupes, vingt et une personnes retournées en emploi, ce qui est une sortie anticipée et positive. Par contre, sur 271 inscrits, nous comptons trente-huit individus qui sont partis sans laisser de motifs. Ainsi, j’ai très vite remarqué qu’il y avait des abandons de parcours durant le dispositif. Donc, il me semblait intéressant de faire un travail sur les raisons de ce choix, et par la suite d’envisager des pistes d’actions, afin de pallier à ces manques. Dans cette optique, j’ai réalisé une trame d’entretien, répondant à ma problématique : « Les dispositifs d’accompagnements de l’AFPA facilitent-ils l’insertion sociale des publics les plus éloignés de l’emploi ? » Pour la rédaction de ce support, je me suis appuyé sur plusieurs documents théoriques en lien avec les champs de compétences de l’AFPA, ainsi que l’enquête de satisfaction « prépacompétences ». N’ayant pas trouvé de structure de stage en lien avec mon mémoire de M1 (handicap psychique et le sport), je n’ai pas pu travailler avec la même problématique...