Commentaire Histoire Moderne - Abbé Véri et le pouvoir politique de Louis XVI PDF

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Commentaire Histoire Moderne - Abbé Véri et le pouvoir politique de Louis XVI (L1)...

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L'auteur: Joseph-Alphonse de Véri est un ecclésiastique français né en 1724. Descendant d'une noble famille florentine, Joseph-Alphonse de Véri fit ses études à la Sorbonne à Paris, dont il sortit docteur en théologie. Il fait donc partie d'une élite éduquée. Cet homme religieux a pour but de s'impliquer dans le monde politique, il sera donc introduit au sein des affaires du gouvernement en devenant tout d'abord Éminence grise du comte de Maurepas, principal ministre de Louis XVI. Nature: Suite au décès du funeste roi Louis XV, le 10 mai 1774, l'abbé de Véri constitue un journal composé de notes, traitant l'analyse de Véri avec un regard religieux et personnel sur le règne de Louis XVI et plus largement l'évolution politique et sociale en France . Ce document est une source d'information innombrable sur l'état du royaume du petit fils de Louis XV, ce qui fait de lui un document exceptionnel pour l'historien étant donné l'intérêt de l'abbé de Véri dans ce domaine. Résumé: l'extrait débute le 4 juin 1774, la mort du roi date d'à peine un mois. le contexte politique de cette année est particulier, en effet, le peuple français est sans doute encore sous le choc de la mort du roi. Tout d'abord, Véri explique la volonté du public d'effectuer un changement total des ministres, puis il juge le conflit qu'il qualifie de pas sérieux de madame Du Barry et de la duchesse Marie Antoinette, litige étroitement lié à Aiguillon. L'abbé Véri souligne la fragilité de l'alliance franco Aut et l'attachement faible du couple royal envers la maison d'Autriche. Il enchaine avec la critique du caractère "faible" du roi et de l'influence de la reine qui entraine le roi à récupérer Choiseul pourtant disgracier puis le renforcement politique de la reine en enfantant. Il affirme tout de même son impuissance dans les autres ministères et l'affaire du parlement. Problématique: En quoi ce texte apporte-t-il un éclairage sur le type pouvoir politique que menait Louis XVI d'après l'Abbé Véri ? Plan: I - Enjeux politiques de l'avènement de L16 a) la prise de pouvoir de L16 Nous sommes même pas un mois après l'avènement du nouveau Roi de France Louis XVI. Le successeur du trône est né le 23 aout 1754, il est aussi le fils du dauphin Louis de France et de Marie-Josèphe de Saxe. C'est de façon légitime qu'il succède donc à son grand-père Louis XV par la loi salique car c'est le plus proche parent mâle du trône. Ses responsabilité son de vigueur puisqu'un royaume entier repose sur lui. Il exerce donc une autorité fondamentale dans l'équilibre social, à la fois juge et chef de guerre, tout en ayant un aspect sacré dans la chrétienté. Le roi se doit d'être puissant. Dans ce texte, Véri parait montrer que Louis XVI n’est guère préparé à assumer la royauté. Mais il peut tout de même se permettre de recevoir de l'aide car les affaires exigent prudence et maturité d'où l'importance d'une bonne sélection des ministres surtout dans une situation pareille de déficit économique. b) faiblesse du roi l'abbé de Véri ne manque de critiquer toutes les première décisions que le roi a prise. Tel que la remise en cause du duc D'aiguillon "M. d'Aiguillon aurait été mis à part par

le Roi lui même". L'inoculation du roi y passe aussi. "La promptitude avec laquelle il s'est décidé pour l'inoculation dont il avait marqué la plus grande répugnance" effectivement, le roi pris un peu trop rapidement, d'après le journaliste, la décision d'emmener l'ensemble de la famille royale s'exile à Choisy pour recevoir une faible dose de substance contaminée par la variole afin de s'immuniser contre la maladie ravageuse. Choix très risquée en vu du manque d'information sur les effets secondaires possibles. On remarque une forme d'immaturité face à un risque aussi impétueux. Il utilise alors le terme "faiblesse de caractère" on peut penser à un esprit faible, manquant de réflexion approfondies vis-à-vis des conséquences. "le rappel un peu prompt du duc de Choiseul sans aucune participation de M. de Maurepas". Puis on peut aussi comprendre dans un sens propre, le roi semble présenter une faiblesse à la physique et mentale. L'abbé trouve que le rappel de Choiseul bien que bref souligne un caractère indécis et influençable, puisqu'il a changé d'avis bien trop rapidement et sans concerter son conseillé. II - Choix politique du roi a) changement total des ministres Le système gouvernementale après plusieurs changement d'organisation, il reste critiqué par l'aristocratie. Le roi dépend des ministres même s'il lui même décide au coeur même de son palais. Il reste celui qui sélectionne ou révoque ses employés du royaume, sauf le Chancelier qui est nommé pour toujours. Le roi doit incarner la justice entouré des ses ministres. Ses ministres qu'ils soit chancelier, contrôleur général des finances, de la guerre, de la marine des affaires étrangères ou de la maison du roi ont pour rôle d'assurer la stabilité de l'organisation du gouvernement. Stabilité visiblement perdue de façon prématurée puisque dès le début du règne de Louis XIV le public réclame le changement complet des ministres. On peut donc penser à une faille complète du système puisque Louis XVI a rétablit les Parlements limités par son grand-pères plusieurs années auparavant. Les affaires de ce genre sont beaucoup jugées. C'est donc le Roi qui fait le choix des ministres, généralement anciens administrateurs, grands commits de l'état qui débutent leur carrière au Parlement ou intendants aux finances ou même un individu haut placé dans le monde militaire. Certains sont mieux placés que d'autres quand il y l'absence d'un principal ministre notamment l'exemple de Choiseul. b) un personnel étudié par l'Abbé L'abbé de Véri semble avoir confiance en Maurepas malgré quelques décisions prises sous son initiative personnelle sans consulter le roi. On peut aussi noter le lien entre Maurepas et abbé car celui-ci a été son conseillé de l'ombre : ce qui place Véri au coeur des affaires gouvernementales. L'homme de foi à donc un ascendant considérable. Il exprime le fait que Maurepas a problemes delicats par rapport à son neveu par alliance, le duc d'aiguillon et M de la Vrillière, son beau frère, qui sont tout deux secrétaires d'état et qui sont dans l'obligation quitter leurs postes respectifs pour effectuer un renouvellement ministériel imposer par un public mécontent. En particulier, le Duc d'Aiguillon qui doit de quitter la cour et pour cause de l'acharnement de marie antoinette qui pour une rivalité que l'Abbé de Véri semble trouver ridicule et

immature pour une reine. "Impertinance dans lesquelles il rentrait cent fois plus de rivalité puérile de jolie femme et de misères indignes de l'histoire que des motifs sérieux" De plus sans réel motif valable à du payer les frais de cette femme qu'il qualifie d'"étourdie". Il fait remarquer le fait qu'il ait analyser une "foule de petits incidents" lors de l'étude du personnel observé par lui même.

III - Marie-Antoinette et Louis XVI un couple politique a) Influence Choiseul sur MA Choiseul est un diplomate expérimenté, ancien ambassadeur de la France en Suède, il se fait remarquer par Louis 16 mais Maurepas, ministre principal à l'arrivé de ce dernier au trône, ne souhaite pas avoir Choiseul comme rival. En effet, Choiseul se lance dans un conflit avec le Duc d'Aiguillon, neveu de Maurepas qui avait placé Du Barry auprès du roi Louis XV. Choiseul, après un échec de tentative de calomnie sur la favorite de Louis XV, utilise Marie Antoinette pour combattre politiquement le duc d'Aiguillon qui eut l'imprudence d'attaquer la jeune Dauphine et qui perdit son rôle dans les affaires étrangères et de la guerre. "Ce motif qui pouvait faire agir la Reine avec vivacité contre M.d'Aiguillon aurait été mis à part par le Roi lui-même". Le duc d'Aiguillon est donc contraint de quitter la cour et donc de perdre tout pouvoir. "la Reine qui disait avoir obligation d'avoir épousé le Roi, a obtenu par importunité, la permission à M. de Choiseul de revenir à la Cour." En 1770, Choiseul arrange le mariage de Marie Antoinette et de Louis 16, ce qui ne manque pas d'attirer les faveurs de Marie Antoinette envers Choiseul qui le considère comme son allié, son bienfaiteur au centre de l'alliance A/Fr. Mais il se retrouve vite à nouveau exilé à Canteloup car le roi le trouvait mauvais. b) Influence de MA sur L16 Le public pense que la Reine a une forte influence sur les choix politiques du roi et le texte porte à croire que l'Abbé lui même pense cela. "Le Roi se croit bien éloignée de cette condescendance." Malgré les affirmations de Louis XVI qui garanti à Maurepas le fait qu'il ne confie jamais les affaires politiques à sa femme, ni à ses frères. "Or il commence à avoir des sentiments clairs pour elle et cet amour risque d'être un défaut au niveau politique parce qu'il sera encore plus facile pour elle d'exercer son favoritisme. Auparavant, le mariage des jeunes Dauphins est resté longtemps stérile car il ne fût pas complètement consommé. Par conséquent, les problèmes du couple royal fragiliserait le pouvoir du Roi et provoquèrent une image dégradante sur la faiblesse politique du Roi. Or Véri fait référence à la possibilité de la naissance d'un prochain Dauphin "donnant ainsi un grand pouvoir à une princesse aimable par ses grâces naturelles". Une reine en France, n'obtient pas la totalité de ses pouvoirs tant qu'elle n'a pas assurer la descendance du roi, c'est à ce moment seulement qu'elle devient presque intouchable. L'impératif dynastique est de donner naissance à un successeur : fait qui iaccr la faiblesse du roi devant les volontés de sa femmes mêmes les plus puériles. On peut noter la peur de l'Abbé face au manque de

caractère du Roi est confirmé de nouveau.

En quoi ce texte apporte-t-il un éclairage sur le type pouvoir politique que menait Louis XVI d'après l'Abbé Véri ?

Le roi joue un rôle plus que fondamental dans la politique du royaume puisqu'il est au coeur même de cette dernière. Héritant déjà d'un contexte économique peu favorable, il doit prendre toutes les décisions avec le plus grand soin et choisir son entourage professionnel méticuleusement. Louis XVI semble assez fragile notamment auprès de MA qui en plus d'être une figure féminine politique importante de ce siècle représentant la paix, la maternité et l'éducation, ne doit pas chercher a influencer le roi, en particulier par favoritisme et ne maitrisant pas vraiment le sujet. Tout au long de son règne le roi n’eut pas le courage de soutenir les réformes proposées par ses ministres même s'il fait clairement évoluer les des personnes ....