La culture PDF

Title La culture
Course Philosophie générale
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
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Cours sur la culture selon la philosophie ...


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La

culture

L’humain est-il un animal culturel ? I) Que signifie le mot culture ?

Le mot vient du latin « colère » qui signifie le travail de la terre. Trois sens au mot culture : 1. Travail de la terre : la culture est une activité humaine (pas animal) qui fait croitre de quoi répondre à nos besoins. La culture s’oppose à la nature car dans la nature les choses croissent d’elles-mêmes. Alors que la culture c’est nous qui les faisons grandir. L’homme cultive la terre c à d qu’il fait en sorte de la rendre fertile. Afin qu’elle puisse répondre à ses besoins. Sachant que ses besoins sont nombreux et que la nature à elle seule ne peut pas permettre de répondre aux besoins. La nature ne pourra jamais nous suffire. Cultiver la terre c’est donc la modifier, la transformer mais ça ne veut pas dire la dégrader. Autrement dit en la cultivant je mets la nature à mon service, je fais en sortir qu’elle travaille pour moi. Le passage de la cueillette à la chasse, à l’agriculture et l’élevage a permis à l’homme de ne plus être esclave des aléas de la nature. Si on attendait de chasser et de cueillir→ crèverait de faim. L’homme s’efforce de vivre selon des lois qui sont les siennes et non selon les lois de la nature. Si on vivait selon les lois de la nature= loi du plus fort, d’où la connaissance du mot culture 2- La civilisation : on appelle civilisation, l’ensemble des institutions qui est une règle inventer par et pour les hommes ; ensemble des dispositifs techniques (invention de la roue) ; ensemble des œuvres

artistiques et des œuvres de l’esprit (connaissance scientifiques) que l’humanité à produit au cours de l’histoire et qui ont fondamentalement modifier la nature humaine. La culture est donc l’ensemble des artifices qui permettent à l’homme d’améliorer ses conditions d’existences. La culture est différente des cultures. La culture est l’activité humaine en générale et les cultures c’est la manière dont la culture se réalise. Les cultures sont les différentes manières de vivre. (point de vue sociologique)

3- La culture sur un plan individuel consiste pour un individu à être cultiver. Autrement dit c’est l’ensemble des connaissances, des savoirs (être et faire) acquis par une personne et qui va lui permettre de grandir c à d lui permettre de se développer c à d de développer ses pensées ses sentiments ses goûts. La culture c’est donc le processus au cours duquel une personne intègre tous les codes de sa société et cela fait d’elle un être civilisé.

II) La culture dénature-t-elle l’homme ?

De génération en génération, les êtres vivants se transmettent une hérédité(biologie). De génération en générations, les hommes se transmettent également un héritage culturel. L’homme crève de faim et de soif dans toutes les secondes dans le monde. Donc l’humanité ne répond pas à ses besoins.

Dénaturer = détourner une nature première = pervertir

1) La culture ne dénature-t-elle pas l’homme pour qu’il puisse se réaliser humainement ?

Texte Kant

Selon Kant, il se réfère au mythe de Prométhée selon lequel l’H serait parmi les êtres vivants le plus défavorisé, vulnérable. La nature a été particulièrement cruelle envers l’H car elle ne l’a pas doté de moyens naturels d’assurer sa survie. Elle l’a doté de deux germes : - La raison , on réfléchi on résonne - La volonté Mais ces deux germes ne se développent pas naturellement il va falloir les cultiver. D’où notre progrès contrairement à l’animal n’est jamais écrit d’avance. C’est nous qui allons devoir le construire. D’où « l’homme doit tout tirer de lui-même ». Si la nature nous avait doté d’un instinct social et moral alors nous n’aurions eu aucun effort à fournir pour devenir des êtres civilisés (car inscrits dans nos gènes). Notre progrès est notre devoir être , il est en fonction de nous choix. Le fait que notre progrès repose sur notre responsabilité, cela lui donne de la valeur. D’où rien a part la raison et la volonté ne nous est donné d’avance pour survivre. On ne s’accomplit humainement que dans la culture sur tous les plans moraux et sociaux bien plus que sur le bien être. Elle nous dénature pour améliorer notre nature première.

2) En quoi la nature nous dénature, nous pervertis ?

Pour Rousseau, ce qui différencie l’H de l’animal, c’est sa perfectibilité. Sa capacité permanente à s’améliorer, se perfectionner , il se fait grâce à l’héritage culturel que l’on se transmet et améliore de

G en G. Cette P, va engendrer des effets néfastes qui va nous conduire vers notre perte. C’est à die que pour rousseau à l’origine l’H est bon par nature, mythe du bon sauvage = L’H à l’état de nature avant que la société existe, vivait isolé mais lorsqu’il croisait un de ses semblables en difficulté il éprouvait naturellement de la pitié. Autrement dit notre cœur à l’origine est bon, pur. Le problème est qu’ un certain nombre de faits historiques hasardeux vont pousser les H à vivre , les uns avec les autres c’est-à-dire que la société va apparaitre. Avec l’apparition de la société « l’homme retombe plus bas que la bête . » Autrement dit que dans notre cœur s’installe l’envie, la jalousie, les querelles, d’où en se civilisant on a développé des vertus morales mais aussi des on a développé des vices. D’où son enrichissement culturel est allé de pair avec sa corruption. Rousseau ne voulait pas que l’H retourne à l’état de nature ou il était bon et généreux. Mais ce qu’il critiquait c’est que souvent la civilisation consacre des valeurs artificielles ; l’argent, la réussite sociale. Il est tout à fait légitime de s’interroger sur les biens faits de la culture, les guerres, les crimes , sont le spectacle qu’offrent l’homme qui se dit civilisé. Preuve une nouvelle fois que notre avenir est entre nos mains et que c’est à nous d’en décider.

2) Peut on dire de certains comportements humains qu’ils sont naturels ? Texte Freud

Contrairement à rousseau, Freud soutient l’idée que l’homme est naturellement agressif. L’homme considère ses semblables comme des cibles sur lesquelles il va défouler son agressivité. La violence est donc une donnée naturelle, c’est-à-dire une conduite qui puise sa source dans nos plus bas instincts. Le prochain, c’est-à-dire l’autre qui partage avec moi la vie en société n’est pas seulement celui avec

lequel on s’entraider mais c’est aussi celui qui va être un objet de tentation, pour défouler notre objet de tentation. Freud présente cette agressivité comme une donnée indépassable c’es à dire comme si l’homme ne pouvait jamais pas s’en passer. D’où le rôle de la civilisation de la contenir l’agressivité sans la faire disparaitre, mais à tout moment la culture est menacée d’imploser, car la violence surgit. D’où la culture (civilisation) est le remède mais très fragile, précaire, car elle est menacée par des éclats de violence. ( vol, viol, torture, meurtres , harcèlement …) . « Homo homini lupus » PLAUTE, sera reprise par Hobbes XVII, ( L’homme est un loup pour l’homme. L’Histoire semble confirmer la thèse de Freud, l’homme a toujours été et toujours sera agressif. Autrement dit les relations humaines sont conflictuelles. L’homme semble impuissant pour trouver un remède pérein ( ex : ONU ). (Agressivité est naturelle, la violence est de l’agressivité réfléchie, intentionnelle , propre à l’homme , apparait le filtre de la Cs et parfois il est même capable de la préparer.) Penser comme Freud que la violence est naturelle, c’est au fond penser que jamais on ne pourra trouver des remèdes. Autrement dit on ne peut que s’abandonner à la violence, c’est ainsi. Penser que la violence à une origine sociale et culturelle, c’est se donner la possibilité de trouver des remèdes ( avec la politique) [ les inégalités sociales sont sources de violences ]

3) Y-a-t-il des comportements humains contre nature ?

Avortement / Homosexualité / GPA / Euthanasie humaine / Transidentité /

NATURE - On aime une personne par un genre - Si on ne s’aime pas en tant qu’homme on peut s’aimer en tant que femme - Pour l’ homme il est question de choix - Choix de sa décision à condition d’y avoir au préalable réfléchi

CONTRE-NATURE - Dans la maj des cas : on nait XX et XY. - 2 personnes de même sexe ne peuvent pas se reproduire. - Plan religieux : nature.

contre

- Euthanasie : on ne décide pas de la vie ou de la mort.

Lorsque les hommes jugent qu’un comportement humain est contrenature, ils entendent par là que cette conduite n’est pas naturelle donc qu’il n’est pas normal de l’adopter [conduite]. Dans le mot normal, il y a le mot « norme » , or une norme n’est jamais naturelle car c’est une règle de conduite faite par et pour l’homme. Une norme est toujours artificielle. Ce qui caractérise l’H depuis toujours c’est qu’il a cherché à s’affranchir de la nature. Il ne prend jamais la nature pour un modèle à suivre, car le seul modèle qu’offre la nature est la loi du plus fort, car on a instauré des lois qui protègent les plus faibles. Donc il n’existe aucun comportement humain contrenature par définition. En revanche, certaines conduites humaines peuvent poser problèmes, soulèvent des questions. Ces questions ont une origine culturelle et non naturelle qui pose des débats.

Il semble difficile de séparer , dissocier pour l’homme , la culture et la nature. La paléoanthropologie ( ancien, homme) a montré que l’homo sapiens a toujours vécu en groupe et a toujours transmis un héritage culturel ( les outils, le savoir, etc…) D’où il ne vivait pas à l’état de nature. Sur un plan biologique notre hérédité s’est modifiée avec notre environnement culturel ( les dents de sagesses car nous manchons de moins en moins) . Ce qui caractérise l’espèce humaine est le changement permanent, les acquisitions permanentes d’où certains auteurs comme Sartre pensent que la nature n’existe pas, et qu’il n’y a pas de nature humaine.

Selon Sartre, les H aimeraient pouvoir s’abriter derrière une pseudonature humaine, c’est-à-dire que leur conduite serait comme chez l’A préprogrammée, prédéfinie par leur nature. D’où ils agirait par réflexes comme les A. La doxa considère que l’héroïsme, et la lâcheté sont des prédispositions, le sous entendu est que ces conduites ne dépendent pas ni de choix ni de leur volonté. ( Je suis héros car ma famille l’a toujours été. ) L’H alors ne porte aucune responsabilité car c’est un penchant naturel. (Les Rougeons Macquart-alcoolisme). En réalité selon Sartre, la nature humaine n’existe pas c’est à chacun de devoir faire des choix, c’est-à-dire de prendre des décisions, c’està-dire de se positionner en fonction des situations. D’où totale responsabilité ( critique sartrienne ) L’homme est le seul EV qui soit auteur de ses choix c’est-à-dire que c’est moi qui crée mes propres choix , autrement dit nos choix correspondent à nos intentions donc nous sommes seuls responsables. Depuis Sartre on ne parle plus de nature humaine mais de la condition H car seul l’homme est face à des possibilité donc c’est à lui de choisir son devenir. [Condition humaine_ Incipit lorsque Tchen doit faire le choix de tuer ou ne pas tuer. ] Donc l’H ne peut pas se trouver d’excuses.

III) Peut on dire qu’une culture soit supérieur à une autre ? XVI = Montaigne dans les essais, dans le chapitre sur les cannibales

Montaigne dénonçait le fait que souvent on qualifie de barbare ou de sauvage des peuples non européens et par ethnocentrisme. « Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage. » C’est-à-dire a celui qui ne correspond pas à sa culture.

Claude Lévi-Strauss « Qui connait ses saints les honore » anticiper car on connait des gens Races et histoire : montrait que l’ethnocentrisme est une attitude universelle et qui témoigne de la peur quand on est face à un étranger comportement xénophobe. « le barbare est celui qui croit en la barbarie » celui qui croit que certains ne sont pas humains. Il disait aussi qu’on ne peut pas hiérarchiser les cultures car suivant les critères d’évaluation choisies = triompher dans un milieu hostile, qt énergie disponibles par habitants… L’ordre entre les cultures changera. Tout dépend le but que poursuit les cultures. ( nous technique et technologique d’autres plus psychique )

Conclusion Dire qu’il n’y a pas de hiérarchie culturelle ne veut pas dire que toutes les cultures se valent, car il y a des traditions culturelles qui porte atteinte à la dignité et qui sont alors intolérable. Et on ne peut pas tolérer l’intolérable. Tolérer cela ne veut pas dire tout accepter, il y a des limites à la tolérance sinon on se fait complice de l’intolérable. ( maltraitance passive )

Les C doivent nécessairement s’ouvrir entre elles , s’asphyxierait. Et c’est en s’ouvrant qu’elles grandissent....


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