Théodose le Grand et l`édit de Thessalonique (28 Février 380) Circonstances, commentaire, réception PDF

Title Théodose le Grand et l`édit de Thessalonique (28 Février 380) Circonstances, commentaire, réception
Course Histoire ancienne
Institution Université de Lorraine
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Article sur Théodose le Grand et l`édit de Thessalonique (28 Février 380). Histoire du christianisme....


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Théodose le Grand et l`Édit de Thessalonique (28 Février 380) Circonstances, commentaire, réception Doctorant Dragoş BOICU* Résumé L`édit de Théodose le Grand, au 28 Février 380 est souvent négligée et faiblement étudiée, bien qu’il a été et est considéré comme un document essentiel pour la compréhension de la conduite des relations entre l`Église et l`État, mais surtout à la façon dont les rois étaient exercer une influence de plus en plus grande dans la vie ecclésiale pour la construction d`un empire chrétien. Sans prétendre à tirer pleinement profit, l’étude essaye de restaurer le contexte de la publication du rescrit ainsi et la façon dont il a été perçue par les contemporains. Mots-clés: Théodose le Grand, l`édit, la relation Église-État, l’Empire Romain. La fin du quatrième siècle se fait remarquée par une effervescence qui anime la vie ecclésiastique et qui laisse fort sa marque sur les solides relations d`entre Église et État. Si la façon comment a été entendue cette collaboration des représentants de l’Eglise constitue un sujet de prédilection de l’historiographie ecclésiastique dans Roumanie, la façon dans laquelle il est intervenu le séculaire facteur dans la réglementation de l`activité de l’Eglise est souvent négligé. Le contexte de l`émission Le succès relatif enregistré dans les luttes contre les Goths assure pour l’empereur Théodose une popularité inespéré et une accroître de son autorité. D’autre part, la nécessité de renforcement de l’Empire imposait la réaction du pouvoir séculier à tous les problèmes auxquels se confrontait l’État, y compris ceux reli* Dragoş Boicu, doctorant à la Faculté de Théologie Orthodoxe Andrei Şaguna de l’Université Lucian Blaga Sibiu. E-mail: [email protected].

RT, 94 (2012), nr. 2, p. 208-229

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gieuses1. A partir du Constantin le Grand (306-337), le monarque chrétien a réservé pour lui le droit de gérer les aspects de la vie de l’Eglise. Ainsi, plus de 50 ans, les rois comprennent cette autorité doit être comme ἐπίσκοπος τῶν ἐκτός [évêque des choses extérieur]2 ou episcopus episcoporum [l’évêque des évêques] ou iudex iudicum a deo datorum [juge des juges sur les choses (Dieu-)donné]3, ce qui aurait conduit à l’élaboration de concept de «Kaiserliche Synodalgewalt»4. Dans cette intervalle du temps, la situation religieuse dans l`Est était fortement stimulée par le conflit dogmatique, relancé par la politique de relâchement5 des mesures prises contre «les turbulents» les évêques de nicéennes, qui maintenant jubilaient et n`hésitaient pas à montrer que la terrible mort de Valens avait été une punition à mesure de l’hérésie qu`ils le soutenaient6. Nous ne devons pas oublier que la Nouvelle-Rome était devenue dans les dernières décennies le représentant pare l’excellence pas seulement pour christianisme du structure semi arienne et eunomienne, mais et d’une théologie politique particulier. En vertu de la subordination, les théoriciens semi ariennes, à partir d’Eusèbe de Césarée, ils semblent à proposer un système politique qui se reflète l’erreur dogmatique, concevaient une chaîne de délégations successives: Dieu-le Père – Christ-le Fils, Ce ressemblant après l`ouvrage du Fils (homoiousios) – qui représente à son tour un modèle digne à suivre pour ses sujets7. Cette

1 R.M. Errington, Roman imperial policy from Julian to Theodosius, The University of North Carolina Press, Chapel Hill, 2006, p. 213. 2 Eusebius de Cezareea, Vita Constantini, IV, 24, dans Părinţi şi Scriitori Bisericeşti (PSB), vol. 14, trad. de Radu Alexandrescu, introduction de Emilian Popescu, Ed. IBMBOR, Bucureşti, 1991, p. 168. 3 Vd. Vd. �laus �laus M.M. Girardet, Girardet, ��aiser ��aiser �onstantius �onstantius II.II. alsals �Episcopus �Episcopus Episcoporum� Episcoporum� und und das das HerrHerrscherbild des kaiserlichen Widerstandes» dans Historia, nr. 1/1977, p. 95-128; Hans Hubert Anton ��aiserliches Selbstverst�ndnis verst�ndnis in in derder Religionsgesetzgebung Religionsgesetzgebung derder Sp�tanitke Sp�tanitke und und p�pstliche p�pstliche HerrHerrschaftsinterpretation im 5. Jahrhundert» dans Zieschrift für Kirchengeschichte, 1977, p. 38.84. 4 Le concept du «kaiserliche Synodalgewalt» (l’autorité impériale du conseil) a son origine à �Reichskirche» dans l’historiographie allemande, que transpose dans le du quatrième siècle les réalités connu à la fin du XIXe siècle, en essayant de reconstruire une relation Eglise-Etat, après modèle de rapport au cours de la Deuxième Reich. 5 Socrates, Sozomen et Theodoret rappelent d’un édit de Gratien, après la mort de Valens, qui a accordé la liberté religieuse, mais il semble que Valens a donné une disposition très similaire à au moins un an avant (377) cf. Socrates, Historia Ecclesiatica (HE), IV, 35, PG 67, col. 556 et Fer Ieronim, Chron. ad. ann. 378, dans Eusebii Chronicorum Lib. II, PL 27, col. 508. 6 Théodoret de Cyr, Historia Ecclesiatica HE; V, 1, 1, PG 82, col. 1197, trad. rom.: Istoria Bisericească (HE), trad. de Pr. Prof. Vasile Sibiescu, dans PSB 44, Ed. IBMBOR, Bucureşti, 1995, p. 199. 7 Eusebiu de Cezareea, De laudibus, 3, 7, dans vol. cit., p. 195. Vd. l’argumentation de Erik Peterson dans son étude «Der Monotheismus als politisches Problem» dans Erik Peterson, Ausgewählte Schriften. Band 1: Theologische Traktate, Echter Verlag, Würzburg, 1994, p. 50 sq.

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conception conférait de jure de l`empereur les pouvoirs augmentés dans la vie de l`église, ce qui avait placé sur positions opposées la capital et les autres provinces de l’Empire. Le conflit théologique et idéologique était approfondi par la lutte en vain pour la possession de l’autorité dans l’Est, lieu déjà contesté entre l’Alexandrin et Antioche, et un troisième concurrent était déjà trop. Par conséquent deux sièges apostoliques essayeront d’exercer une influence le plus forte sur la capitale pour le transformer dans un simple satellite d’un ou d’autre d`entre les deux métropoles chrétiennes et de son orientation théologique. Bien que le Constantinople ait le statut de résidence impériale et capitale de la partie orientale de l’Empire, la métropole en pleine ascension avait été transitée à moins que des rois dans les dernières 50 années. Malgré cela, l`importance politique émergent de la chaise épiscopale de la nouvelle Rome était indéniable, et dans même temps incompatible avec le statut de l’évêché subordonnée au palais métropolitain d`Herakleia8. Mais la constitution d’un nouvelle centre de référence pour la chrétienté de l`Orient nouvelle contrevenait aux intérêts des sièges apostoliques d’Alexandrie, d’Antioche et surtout de Rome (Jérusalem était presque dépourvue de toute autorité concrété, la situation étant redressée à peine au Chalcédoine depuis 451).Ce fait était d`autant plus gênant que les dissension dogmatiques qui dominaient le discours théologique elles avaient implications directes et répercussions concrètes dans la vie politiques de l’Empire. Pour toutes ces raisons, la situation religieux incertain et également délicate arrive d’être une autre raison, prés de ce politique et militaire pour ce qui Théodose ajourne son arrivée dans la capitale après la nomination d`auguste et préfère la mise en place d`un centre d’opérations à Thessalonique en Illyrie9, transférée temporairement dans la juridiction de l`Orient. En d’autres termes, la rétention de s’installer dans la capitale doit être considérée comme un acte de prudence de celui qui élevé dans un environnement de paix relative ecclésiale, il était prédisposé à sous-estimer de la crise religieuse dans l`Orient. Nous n`avons pas pourquoi croire que ce roi aurait eu plus impliqué ou plus en connaissance de cause en matière des problèmes doctrinale qu`ils auraient été ses prédécesseurs, et juste pour ça on peut remettre en question si, avant de sa venue à Thessalonique, Théodose serait considéré consciemment plutôt un «nicéenne» qu’un «chrétien»10. Les historiens Socrate et Sozomène soulignent l`organisation 8 Peter Schreiner, Konstantinopel. Geschichte und Archäologie, C.-H. Beck Verlag, München, 2007, p. 98. 9 R.M. Errington, op. cit., p. 214. 10 Ibidem, p. 15.

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Socrates, HE, V, 6, col. 572: �ἄνωθεν μὲν ἐκ προγόνων χριστιανὸς ὑπάρχων, και τῇ τοῦ ὁμοουσίου πίστει προσκείμενος”; Sozomen, Historia Ecclesiastica (HE), VII, 5, PG 67, col. 1424: „ἐκ προγόνων γὰρ χριστιανίζων κατὰ τὸ δόγμα τῆς ἐν Νικαίᾳ συνόδου». 12 Son nom est présent par Socrate, Sozomène et diverses autres sources, sous la forme d’Ascholius, mais pour donner une consistance relative du texte, nous utilisons uniquement la version stockée dans le texte latin. 13 Socrates, HE, V, 6, col. 572. 14 Ibidem. 15 Sozomen, HE, VII, 6, col. 1428: �φήμη δὲ τούτων καὶ εἰς βασιλέα ἦλθε, καὶ συγγενέσθαι αὐτῶ ἕτοιμος ἦν». 16 Ibidem: �Αλλ’ἡ βασιλὶς Πλακίλλα ἐπέσχε, σπουδῇ άντιβολοῦσα. Πιστοτάτη γὰρ οῦσα φύλαξ τοῦ δόγματος, τῆς ἐν Νικαίᾳ συνόδου, ἕδειδε μὴ, ὡς εἰκὸς, ἐν διαλέξει παραπεισθεὶς ὁ ἀνὴρ, μεταβάλοι εἰς τὴν αὐτοῦ δόξαν». 17 Thomas Hodgkin, The dinasty of Theodosius or, Eighty years’ struggle with the Barbarians, editor Henry Frowde, Oxford University Press, London, 1889, p. 108-109. 18 Vd. supra n. 11. 11

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nicéenne du Théodose, reçue de ses parents fortement attaché d`enseignement homoousiene11. La même chose serait le suggérer le dialogue entre le roi malade et l’évêque Acholius12 de Thessalonique lequel Socrate le décrire: l’évêque est appelé mener à bien l`instruction du néophyte et d’officier le Baptême: «d’abord lui demandait quelle doctrine embrasse»13, mais seulement la confirmation la confession transmise à partir du début par les apôtres et réaffirmé par le Synode de Nicée�14, qui le fait l`évêque, il convainc à Théodose de recevoir le Baptême Sacrement de ses mains. Pourtant, un épisode rapporté par Sozomène semble indiquer le contraire. Plusieurs mois plus tard, sous la forte impression créée par Eunomiu à Constantinople, dont la réputation atteinte et au Palais Impérial, Théodose est prêt à se rencontrer avec le célèbre hérétique15. Dans cette situation, l’impératrice Flacilla, fort partisan de la doctrine de Nicée, ayant peur que son mari soit trompé par le discours et l’éloquence d`Eunomiu et qu`il tombe de la vraie foi religieuse, elle empêche la rencontre les deux16. Cette chose ne montre pas que le manque de entraînement théologique, mais surtout la labilité et l’instabilité dans l’enseignement théologique qu`il l`avait assumé et l`avait imposé à toute la population de la capitale. D’autre part, il se fait remarqué le rôle joué par Flacilla, la première épouse de Théodose, dans l’imposition de la formule atanasiene. Thomas Hodgkin affirme que Théodose semble ne se pas rallier quelque des factions chrétiennes jusqu’à la maladie, quoiqu`il soit de petit éduqué dans l’esprit de l’enseignement de Nicée, mais à peine sur le lit à la souffrance, croyant qu’il ira mourir, il reçoit le baptême dans les mains de Acholius17. Nous pouvons conclure que, bien que né dans une famille avec profonds convictions homousienes18, à peine après de long séjour à Thessalonique, en compagnie des évêques de Nicée, êtes dans l’obéissance au pape Damase, mais et

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la cour impériale, qui était la plupart du temps de l’Ouest (en particulier hispanique19), Théodose enfin embrasse définitivement le christianisme du cette nuance, mais sans être en dépit tout constant. Le catalyseur pour sa décision ne peut être que l`affrontement avec la situation doctrinale de conflit de l’Eglise d’Orient. Nous supposons que, sous le conseil de l’évêque Acholius, fidèle adepte de la formule homousios, Théodose nourrit la renaissance de l` Empire ayant comme principale élément une Eglise unifiée doctrinaire, ce qui serait en mesure d`offrir un fort soutien moral aux décisions impériales. Naturellement, cette chose serait réalisé après le modèle inauguré par Constance et qui est déjà devenu traditionnel: était nécessaire que tous les sujets partagent la convaincre dogmatique de l`empereur20. En ce qui regarde la politique religieuse de Théodose notre attention est particulièrement attirée sur la manière énergique et dure que le roi a traité le problème de la tolérance religieuse, une manière qui se prouve toute plus autoritaire en même temps le passage des années. On pourrait dire même que, pour la première fois dans l’histoire de l’Empire chrétien, il avait fait une tentative systématique pour coordonner et utiliser toutes les possibilités offertes par l`autorité de l`administration séculaire, pour les aider au sein d’Eglise à ceux qui adhéraient à la position doctrinaire favorisée par le roi. Cette chose résulte dans l’analyse des priorités du Théodose: il était très préoccupé par ce que ses représentants sur le territoire aient donne des directives juridiques claire, pour être sur à moins qu`il les aidait, ils acquièrent le contrôle total des églises dans les métropoles et les villes de l’Empire21. R.M. Errington affirme même que, dehors de ces mesures religieuses, on se trouvait un but strictement politique, mais qu`il était impossible de réaliser sans éviter la désastreuse compétitivité ecclésiastique qui caractérisait les dernières décennies22. Vers à la fine d`année 379, les romains enregistrent une série de victoires contre les goths et, étant donné que le Thessalonique fallait être retourné ensemble à Illyrie du juridiction de Gratien immédiatement après la fin de la crise militaire, Théodose devait réfléchir à l`inévitable déplacement de toute la cour impériale de Constantinople, événement pour qui les résidents de cette ville fallait préparé par une série de mesures destinés mettre en évidence l’intérêt exprès du nouvelles 19 Cf. André Piganiol, L’Empire Chrétien (325-395), deuxième édition, Presses Universitaires de France, Paris, 1972, p. 238. Ce point de vue est contesté de Gonzalo Bravo, Théodosio. Ultimo emperador de Roma, primer emprador catolico, Ed. La Esfera de los Libros, Madrid, 2010, p. 94-100. 20 R.M. Errington, op. cit., p. 215. 21 Ibidem, p. 216. 22 Ibidem.

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Idem, �Church and State in the First Years of Theodosius I», în Chiron nr. 27 (1997), p. 36. Cοdex Theodosianus (CTh.), X, 1.12 (http://ancientrome.ru/ius/library/codex/theod). 25 Socrates, HE, V, 2, col. 568. 26 CTh., XVI, 5.5: «Imppp. Gratianus, Valentinianus et Theodosius aaa. ad Hesperium praefectum praetorio. Omnes vetitae legibus et divinis et imperialibus haereses perpetuo conquiescant. Quisquis opinionem plectibili ausu dei profanus inminuit, sibi tantummodo nocitura sentiat, aliis obfutura non pandat. Quisquis redempta venerabili lavacro corpora reparata morte tabificat, id auferendo quod geminat, sibi solus talia noverit, alios nefaria institutione non perdat. Omnesque perversae istius superstitionis magistri pariter et ministri, seu illi sacerdotali adsumptione episcoporum nomen infamant seu, quod proximum est, presbyterorum vocabulo religionem mentiuntur, seu etiam se diaconos, cum nec christiani quidem habeantur, appellant, hi conciliabulis damnatae dudum opinionis abstineant. Denique antiquato rescripto, quod apud Sirmium nuper emersit, ea tantum super catholica observatione permaneant, quae perennis recordationis pater noster et nos ipsi victura in aeternum aeque numerosa iussione mandavimus. Dat. III non. aug. Mediolano, acc. XIII kal. sept. Auxonio et Olybrio conss.». 27 P. Maraval, Théodose le Grand (379-395). Le pouvoir et la fois, Fayard, Paris, 2009, p. 103. 28 Harmut Leppin, Theodosius der Große. Auf dem Weg zum Christlichen Imperium, Primus Verlag, Darmstadt, 2003, p. 71. 29 CTh., XVI, 1.2.1. Version roumaine: Prof. Ioan Rămureanu, �Sinodul al II-lea ecumenic de la Constantinopol (381): Învăţătura despre Sfântul Duh şi Biserică. Simbolul Constantinopolitan», dans ST, nr. 5-6, 1969, p. 343; Pr. Vasile Muntean, «Edictele religioase ale lui Théodosie cel Mare», dans MB, nr. 4-6, 1974, p. 223-224; Casiodor, Istoria Bisericească, trad. de Liana şi Anca Manolache, introduction et notes de Pr. Prof. Dr. Ştefan Alexe, dans PSB, vol. 75, Bucureşti, 1988, livre IXe, cap. 23

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Auguste pour les affaires de Nouvelle Rome23. En attendant le moment favorable pour le traitement des problèmes de l`Église, Auguste d’Orient commence la législation avec un décret (17 Juin 379), par qu`ils se précisent les devoirs du grande prêtre païen (alytarhes), qui présidait les Jeux Olympiques dans Antioche24. J`ai mentionné avant que la politique religieuse de l’Empire connaissait un relâchement relatif après l’édit publié par Gratien en automne de l`année 378, qu`il semble, qu`il soit précédée par un acte similaire de Valens lui-même: des évêques de Nicée ont été permis le retour dans l’exil donnant presque toutes les confessions chrétiennes la possibilité d`exercice de la religion (à l’exception eunomiens, photinienilor et maniheilor25). Cette situation ne durera pas longtemps comme à le 3 Août 379 Gratien publiera par son nom et d`autres augustes un nouveau décret destiné à réglementer la vie religieuse de l’Empire: révoque l’édit précédent, annuler le droit de possession aux lieux de culte et interdire les manifestations cultes par des groupes hérétiques26, notamment par les donatistes dans le nord d’Afrique27. Bien que nous n`ayons pas affaire à un rescrit avec l’application à grande échelle, la loi donnée par Gratien indique son soutènement de celui pour nicéennes, mais Théodose cherchera à faire un geste similaire, à plus grande échelle28, assurée par la publication de l’édit de Thessalonique en 28 Février 38029.

Dragoş Boicu Imppp. Gratianus, Valentinianus et Theodosius aaa. edictum ad populum urbis Constantinopolitanae. Cunctos populos, quos clementiae nostrae regit temperamentum, in tali volumus religione versari, quam divinum petrum apostolum tradidisse Romanis religio usque ad nunc ab ipso insinuata declarat quamque pontificem Damasum sequi claret et Petrum Alexandriae episcopum virum apostolicae sanctitatis, hoc est, ut secundum apostolicam disciplinam evangelicamque doctrinam patris et filii et spiritus sancti unam deitatem sub parili maiestate et sub pia trinitate credamus. Hanc legem sequentes christianorum catholicorum nomen iubemus amplecti, reliquos vero dementes vesanosque iudicantes haeretici dogmatis infamiam sustinere nec conciliabula eorum ecclesiarum nomen accipere, divina primum vindicta, post etiam motus nostri, quem ex caelesti arbitrio sumpserimus, ultione plectendos. Dat. III kal. mar. Thessalonicae Gratiano a. V et Theodosio a. I conss.

Les empereurs Gratien, Valentinien et Théodose Augustes. Édit au peuple de Constantinople. Nous voulons que tous les peuples régis par le gouvernement de Notre Clémence quent la religion transmise aux Romains par le divin apôtre Pierre, telle que se manifeste jusqu’à maintenant la religion qu’il a enseignée. Il est clair que c’est celle que suivre le pontife Damase et Pierre, évêque d’Alexandrie, même d’une sainteté apostolique, à savoir que nous devons croire selon l’enseignement des apôtres et la doctrine de l’Evangile, en une divinité unique, Père, Fils et Saint-Esprit, dans une égale majesté et une sainte Trinité. Nous ordonons que ceux qui suivent cette loi soient rassemblés sous le nom de chrétiens catholiques; quant aux autres, insensés et fou nous jugeons qu’ils doivent supporter l’imfamie attaché au dogme hérétique, que leurs assemblées ne reçoivent pas le nom d’Églises, que, frappés tout d’abord par la vengeance divine, ils le soient ensuite par le chatiment de notre jugement inspirée par la volonté céleste. Donné le 3 des calendes de mars, à Thessalonique, sous le consulat des Augustes Gratien pour la 5e fois et Théodose pour la 1re fois (28 février 380)

La date d’émission et la relation avec le baptême Avant d’examiner le texte du décret est nécessaire de nous arrêtons sur deux questions liées à la date de publication de ce document: jour exact, lorsque est publié l`édit, resp...


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